La Caisse des Dépôts a lancé le 22 février avec succès sa première obligation verte (ou « green bond ») d’un montant de 500 millions d’euros et d’une maturité de 5 ans. L’institution publique confirme ainsi sa volonté de contribuer à la transition écologique et énergétique en cours vers une économie bas carbone, en ligne avec les ambitions de l’Accord de Paris sur le Climat.
A l’issue d’une série de rencontres d’investisseurs en Europe et sur la base de retours positifs de leur part, une émission inaugurale verte d’un montant de 500 millions d’euros et d’une maturité de 5 ans a été annoncée au marché par la Caisse des dépôts le 21 février en milieu d’après-midi. La demande a été importante, dépassant légèrement le milliard d’euros, et environ la moitié des investisseurs n’étaient pas français, précise la Caisse dans un communiqué. Les fonds levés grâce à cette opération permettront de financer trois secteurs fondamentaux à dimension environnementale, dont l’immobilier performant, les énergies renouvelables et la dépollution de sites.
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Pour rappel, un “green bond” est une obligation émise sous forme de dette sur le marché et destinée à financer des projets générant un bénéfice environnemental ou social, pouvant toucher des domaines aussi variés que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le logement social, ou l’éducation. Contrairement aux obligations classiques qui sont levées par une entreprise pour financer ses activités en général, les green bonds sont liés à des projets spécifiques et permettent ainsi de garantir aux investisseurs la poursuite d’un objectif environnemental.
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Réservé à l’origine aux grandes institutions internationales comme la banque mondiale, la banque européenne d’investissement, voire certaines collectivités locales (la région Île-de-France par exemple), ce mécanisme de financement écologique se démocratise depuis plusieurs années et séduit désormais de nombreux groupes du secteur privé ravis de pouvoir attirer les investisseurs via la réalisation de projets responsables et durables. Les Etats ont récemment commencé à en émettre également, à l’image de la Pologne et surtout de la France qui a levé par ce biais 7 milliards d’euros fin janvier.
Crédits photo : Ministère de l’Energie
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