Areva : les japonais MHI et JNFL tentés par une prise de participation

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Alors que la restructuration du groupe nucléaire français avance à grands pas, de possibles prises de participation par des compagnies ...

Alors que la restructuration du groupe nucléaire français avance à grands pas, de possibles prises de participation par des compagnies étrangères se précisent. Les entreprises japonaises Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL) pourraient, selon une information du journal nippon Yomiuri publiée le 8 décembre dernier, prendre une participation combinée de 10% dans le groupe Areva d’ici le mois de janvier.

Entérinée par la signature d’un contrat de cession le 16 novembre dernier entre Areva et EDF, la restructuration du groupe nucléaire français et son besoin de recapitalisation offrent des opportunités d’investissements à d’autres partenaires privés. Des rapprochements avaient déjà été engagés ces derniers mois dans le but de faire entrer de nouveaux investisseurs étrangers dans NewCo et Areva NP aux côtés d’EDF, et d’aider ainsi l’électricien français à remettre le groupe Areva sur les rails.

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En marge de leur collaboration dans le cadre du projet de réacteur ATMEA, le groupe EDF et le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) avaient notamment évoqué, lors de la signature d’un protocole d’accord en juin dernier, la possibilité d’une prise de participation minoritaire de MHI dans Areva NP « au titre de partenaire stratégique ». Une information qui semble se confirmer selon le quotidien japonais Yomiuri. Les groupes nucléaires nippons MHI et JNFL (Japan Nuclear Fuel Limited) seraient en effet sur le point d’investir à hauteur de 10% du capital d’Areva. « En tant que membre de l’industrie nucléaire japonaise, nous travaillons activement (avec Areva) au sujet du redressement de ses activités, mais nous ne pouvons donner plus de précisions pour des raisons de confidentialité », a réagi un porte-parole de MHI, interrogé par l’AFP. D’autres collaborateurs ont également été cités comme le chinois CNNC, déjà partenaire d’EDF sur le dossier de l’EPR britannique, ou le groupe kazakh Kazatomprom.

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Rappelons que le plan de sauvetage d’Areva prévoit le recentrage du groupe sur les activités liées au cycle du combustible, logées dans la nouvelle société NewCo dont l’Etat français détiendra directement ou indirectement (via la holding Areva SA) au moins 67% du capital, tandis que des investisseurs tiers pourraient se partager le solde. De son côté, la participation acquise par EDF au sein de la nouvelle entité Areva NP (dédiée à l’activité réacteur), pourrait à terme être réduite à une participation cible d’au moins 51%, lui assurant un contrôle exclusif, celle d’Areva – NewCo serait alors de 15 % et le solde proposé à des partenaires minoritaires.

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