Plusieurs laboratoires de recherche se sont associés dans le cadre du programme Genesis, afin d’étudier le vieillissement des centrales nucléaires. Au total, 27,3 millions d’euros vont servir à « développer l’analyse expérimentale à l’échelle nanométrique des matériaux irradiés ».
A l’occasion de la fin des travaux du bâtiment consacré au programme Genesis (Groupe d’Etudes et de Nanoanalyses des Effets d’Irradiations), Nicolas Mayer-Rossignol, président de la région Haute-Normandie, a souligné « l’excellence de la recherche normande ». En partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’université de Rouen sera effectivement chargée d’analyser le comportement des matériaux sous irradiation.
Grâce notamment au plan d’investissement d’avenir, mais aussi à l’aide financière des multiples acteurs publics locaux, les scientifiques bénéficient d’une enveloppe de 27,3 millions d’euros pour travailler sur cet enjeu central pour l’industrie nucléaire. Ce budget a en partie été consacré à l’achat du matériel nécessaire aux expériences : sondes atomiques, microscope électronique en transmission, microscope électronique à balayage doté d’un faisceau d’ions focalisés…
D’après le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, « les observations à l’échelle nanométrique rendront possibles de réels progrès dans la compréhension des phénomènes à l’origine de la dégradation des matériaux ». Concrètement, ce programme devrait servir à renforcer la sûreté des installations existantes tout en prolongeant leur durée de vie, mais aussi à élaborer de nouveaux matériaux pour les réacteurs de 4ème génération ou pour ceux dédiés à la fusion nucléaire (iter).
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