Kyocera Corporation, producteur japonais de systèmes à énergie solaire, a annoncé le lancement des travaux de deux centrales solaires, implantées sur d’anciens terrains de golf désaffectés dans les préfectures de Kyoto et de Kagoshima. C’est environ 40 000 habitants qui bénéficieront de cet apport électrique.
Au cours des dernières décennies, l’industrie du golf nippone, un temps en plein essor, a fortement décliné. La première baisse de la demande s’est faite sentir dans les années 80. A partir des années 1990, la pratique de ce sport a diminué de 40%, laissant nombre de terrains de golf à l’abandon.
La solution de Kyocera est simple. Transformer ces espaces verts abandonnés en parcs solaires. Les terrains de golf, de grands espaces ouverts captant beaucoup de soleil, se trouvent être parfaitement adaptés pour l’énergie solaire.
Le premier projet de Kyocera, actuellement en construction, est une centrale photovoltaïque de 23 mégawatts sur un terrain de golf dans la préfecture de Kyoto. Dès sa mise en service en 2017, ce parc produira suffisamment d’énergie (26 312 MWh par an) pour fournir en électricité environ 8 100 foyers.
La société développe également une centrale solaire de 92 mégawatts, en partenariat avec 3 autres entreprises, sur un parcours de golf abandonné dans la préfecture de Kagoshima, pouvant alimenter en énergie près de 30.000 ménages. Cette dernière devrait être opérationnelle d’ici 2018. La puissance combinée des deux centrales sera d’environ 115 MW.
Kyocera a annoncé qu’il allait utiliser des « méthodes de construction respectueuses de l’environnement » pour mener à bien son projet.
La réhabilitation de green délaissés pourraient s’exporter à l’international puisque, par exemple, les Etats-Unis subissent eux aussi une crise du golf. L’idée pourrait être déclinée à d’autres espaces à l’abandon et des chantiers de reconversion pourraient se généraliser dans les banlieues pour donner une seconde vie à des espaces en perdition.
Rappelons que Kyocera a également investi massivement dans des centrales solaires flottantes. En plus de l’énergie verte qu’elles collectent, ces structures sont 100% recyclables. Le polyéthylène réduit l’évaporation de l’eau dans le réservoir et limite l’apparition d’algues qui assombrissent l’eau.
Crédits photo : MIKI Yoshihito
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