En déplacement en Alsace le 23 mai, Nicolas Sarkozy s’est rendu à la centrale nucléaire de Fessenheim. Devant les salariés du site industriel, l’ancien président de la République a promis de revenir sur la décision de fermer l’usine en cas d’alternance en 2017.
En tant que chef de l’opposition, c’est sans surprise que Nicolas Sarkozy a critiqué les points faibles de la politique énergétique du gouvernement. Concernant notamment la fermeture de la centrale nucléaire, il évoque un choix idéologique qui pourrait coûter cher à la France : avec d’abord plusieurs milliards d’euros d’indemnités et ensuite un manque à gagner de 7 milliards pour le budget de l’Etat.
Au-delà de l’approche comptable, il a dénoncé l’absence de pragmatisme de François Hollande sur la question énergétique : « Alors là, on aura fait le grand chelem de l’erreur : fermer Fessenheim, déstabiliser EDF, ridiculiser nos ingénieurs, détruire la filière nucléaire française, ne plus être au rendez-vous de nos engagements en matière (d’émissions) de CO2 et devenir dépendants de l’Allemagne pour faire fonctionner des centrales à charbon dont l’Europe ne veut plus ».
Crédit Photo : @LeLabEurope1
COMMENTAIRES
Bjr ; je crois que le president actuel avait fait des nombreuses promesses dont la fermeture de “Fesseinheim”
mais on n’arrete pas une centrale nucleaire comme une voiture que l’on met a la casse , un demantelement coute tres cher sans compter le manque a gagner en cas de fermeture , de plus cette centrale a ete remise aux normes post-fukushima” et est validee pour encore 10 ans ; alors pourquoi tant de hâte ?