Alors que le Sénat souhaite retirer du projet de loi sur la transition énergétique l’article qui propose de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production globale d’électricité française d’ici 2025, le chef du gouvernement a confirmé l’objectif de réduction de la part de l’atome tout en rappelant que le nucléaire reste “une filière d’avenir”. Invité à s’exprimer mercredi 11 février au cours du Congrès annuel du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), le Premier ministre Manuel Valls a par ailleurs affiché un soutien sans faille aux énergies vertes dont le développement peut selon lui être porteur de croissance économique.
“Nous avons fixé un objectif pour 2025, 50% de nucléaire dans notre production électrique, et c’est cet objectif que nous devons atteindre”, a déclaré le Premier ministre, rappelant toutefois que l’atome “gardera une part importante [et] reste, nous le savons, une filière d’avenir”.
Lors de son intervention devant les représentants du SER, M. Valls a évidemment aussi évoqué les énergies renouvelables, “absolument nécessaires” pour faire de 2015 “une année verte” pour la France. Le Premier ministre a souligné l’importance des “nombreux chantiers engagés qui jalonnent notre parcours jusqu’à la conférence Paris Climat 2015”. Un rendez-vous climatique majeur qui doit permettre la signature d’un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le chef du gouvernement a défendu le modèle de l’économie verte, rappelant qu’écologie, économie et compétitivité n’étaient pas des termes opposés. “On entend souvent que les régulations environnementales seraient un frein pour la croissance. C’est faux”.
Manuel Valls a enfin évoqué un éventuel retour de la taxe carbone, même si l’important est de tenir compte de nos industries “car il n’est pas question qu’elles s’en aillent hors d’Europe: ce serait néfaste pour l’emploi comme pour l’environnement”.
Crédit photo : Parti socialiste
COMMENTAIRES
Indirectement, les énergies vertes (éolien et photovoltaïque) accroissent, partout où elles se développent , les émissions de G.E.S. , sans compter leur coût prohibitif et l’insécurité énergétique générée. Comment ne pas voir cette réalité ?