La réunion des ministres de l’Energie de l’Union Européenne, à Bruxelles, jeudi 24 novembre 2022, n’a pas atteint son objectif. Une prochaine rencontre est fixée au 13 décembre :celle de la dernière chance ? Probable.
Il n’y aura pas d’entente sur les prix du gaz. Ni non plus d’achat en commun de gaz. Ni encore d’accélération des procédures d’autorisation pour les projets d’énergies renouvelables, au niveau de l’Union européenne. Si ces mesures sont toujours dans les tuyaux, il faudra attendre le 13 décembre prochain pour que l’Europe des 27 leur donne une chance, ou les enterre.
L’Europe, incapable de s’entendre sur le dossier crucial de l’énergie
La raison de cet échec, ou demi-échec, est simple : le projet porté par la Commission européenne, visant à plafonner les cours du gaz, a été jugé largement insuffisant. L’Espagne et la France sont en première ligne de la fronde. « Ce n’est pas un plafond ! Ces prix menacent les ménages et entreprises » s’est emporté le ministre grec de l’Energie, Konstantinos Skrekas. La polonaise Anna Moskwa a quant à elle qualifié la proposition de la Commission de « plaisanterie », rappelant qu’il faisait – 10 ° dans son pays, et qu’une décision devenait plus qu’urgente en la matière.
13 décembre, réunion de la dernière chance pour l’Europe ?
La ministre espagnole Teresa Ribera a de son côté fustigé une proposition « inapplicable et inefficace ». Quand Agnès Pannier-Runacher a déploré un projet de plafonnement insuffisant. Incapable, selon elle d’apporter « une réponse à l’envolée des prix ».
Il faudra donc attendre le 13 décembre prochain pour que les ministres de l’Energie européens se retrouvent autour d’une table. Et tentent de trouver un accord, à moins de dix jours du début de l’hiver… et des problèmes !
La chaleur c’est environ 52% de l’énergie consommée et on gaspille 50%, de quoi pourtant chauffer tous les bâtiments européens (source Euroheat)
Les systèmes d’énergie thermique (TES) pourraient faire passer la capacité mondiale de stockage de longue durée (LDES) à 8 TW d’ici 2040
Cela pourrait permettre aux systèmes énergétiques d’économiser entre 145 milliards de dollars avec 2 GW de TES installés et 540 milliards de dollars avec 8 GW de TES installés annuellement d’ici 2040.
Le stockage d’énergie thermique comprend plusieurs technologies, telles que la vapeur à moyenne pression, qui permettent des durées de stockage allant de l’intrajournalier au saisonnier et des températures allant de zéro à 2 400°C.
Les supports comprennent, entre autres, des réservoirs d’eau ou de glace, la terre ou la roche-mère atteinte par des échangeurs de chaleur au moyen de forages, d’aquifères ou de fosses remplies de gravier et d’eau (ou sable et autres)
Le rapport se concentre sur le secteur de la chaleur, un « élément essentiel pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de décarbonisation et de climat. » Le secteur de la chaleur est comparable au secteur de l’électricité, mais avec des « technologies spécifiques à la chaleur propre ». Il comprend le stockage de l’énergie thermique, la capacité de régulation telle que les chaudières à combustible propre et les équipements robustes similaires au chauffage urbain.
L’argent économisé par les systèmes d’énergie grâce aux LDES fournit une capacité d’affermissement de plus longue durée et évite la réduction ou la redistribution de l’énergie.
Les technologies disponibles telles que le stockage thermique arrivent à maturité à grande échelle et sont commercialement disponibles et économiques.
Davantage d’acteurs industriels tout comme des collectivités (réseaux de chaleur) ont tout intérêt à utiliser le stockage thermique.
Le stockage de l’hydrogène retient beaucoup l’attention, mais le TES est plus disponible et plus rentable.
Il permet de réduire les temps de démarrage des centrales électriques et d’accroître la rapidité des variations de charge, ce qui constitue des exigences de performance nécessaires à l’utilisation efficace des énergies renouvelables.
Il peut être utilisé pour stocker l’énergie excédentaire provenant de sources renouvelables sous forme de chaleur afin d’offrir des services de décarbonation aux clients industriels et de fournir des solutions de stockage à long terme avec les centrales renouvelables
https://www.ldescouncil.com/insights/
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Ils feraient mieux de se tourner plus vaillament vers le biogaz avec toutes les formes possibles de production et ce n’est pas ça qui manque avec la production de déchets non seulement des campagnes, mais aussi des villes avec le syngaz, voir par exemple
https://www.edda-energie.com/
Des petites unités en périphéries de villes pour compléter et/ou remplacer les variables défaillants. les grosses unités c’est fini, c’était une erreur, les utilisateurs sont atomisés et la production doit être prés des utilisateurs, on s’est fourvoyé avec le nucléaire à la puissance hyperconcentrée et qu’il faut ensuite redistribuer !