Jeudi 27 octobre, le conseil d’administration d’EDF s’est prononcé sur le projet de renationalisation. Le conseil a émis un avis favorable. Il reste à déterminer le prix de vente des actions. Car le conseil d’administration d’EDF attend un prix “équitable” validé par des experts indépendants.
Dans le contexte de la crise énergétique, la renationalisation d’EDF est un sujet crucial. L’énergéticien français devrait être racheté par l’état français. Mais le délai de l’opération dépendra en premier lieu de l’accord financier qui reste à trouver avec les actionnaires d’EDF.
C’est pour avancer sur le sujet que le conseil d’administration d’EDF s’est réuni hier, jeudi 27 octobre. Le conseil a soumis au vote le projet de renationalisation d’EDF. Et il a conclut a un avis favorable. Le conseil d’administration s’est prononcé sur l’offre publique d’achat, qu’il a jugé être “conforme aux intérêts” de l’entreprise et de ses actionnaires.
Dans ses recommandations, le conseil d’administration d’EDF estime que la renationalisation doit s’opérer avec un prix “équitable” pour les actions de l’entreprise. Il ne s’agit pas pour les actionnaires de brader leurs actions. Et l’état doit prendre en compte dans son offre de rachat la valeur réelle de l’entreprise.
C’est pourquoi un expert indépendant a soumis une recommandation au sujet du prix de vente. L’état français a déjà avancé ses pions sur le sujet. En effet, il a proposé un prix de 12 euros par action dans son offre de début octobre.
Renationalisation d’EDF : une opération à 9,7 milliards d’euros minimum pour l’état français
Pour mener à bien l’opération financière, l’état français doit se porter acquéreur des 16% de capital qu’il ne détient pas encore. Le 4 octobre, l’Autorité des Marchés financiers (AMF) avait validé l’offre de rachat au prix de 12 euros par action. Dans cette hypothèse, le coût global de la renationalisation d’EDF serait de 9,7 milliards d’euros pour l’état français.
Mais pour que l’offre de rachat puisse avancer, il faudra trouver un compromis sur le montant des actions. Il faudra désormais attendre la préconisation de l’expert indépendant pour que les négociations se concrétisent.
Et le rachat des actions d’EDF n’est pas le seul sujet à négocier. Car de nombreux actionnaires d’EDF possèdent également des obligations océanes. Ces actions convertibles sont échangeables en actions. Et elles doivent aussi être rachetées par l’état français dans le cadre du projet de renationalisation d’EDF.
L’état a déjà fait une offre pour racheter les obligations océanes qu’il ne possède pas encore. Et son offre est de 15,52€ par obligation. Pour que le rachat soit validé, il faudra là aussi trouver un terrain d’entente avec les actionnaires.
COMMENTAIRES
Avis du conseil d’administration ? Come s’il y avait une alternative….?
La faillite ou la nationalisation ! Et pour l’avenir …le nucléaire c’est la faillite assurée de ….. la France !
Un peu dur Rochain. Mais que diable si EDF ne sait pas construire des EPR il faut passer vers un autre produit surtout qu’il va falloir reconstruire 30GW soit presque 18 EPR