C’est un revirement inattendu pour la célèbre activiste écologique désormais âgée de 19 ans. Dans une interview, Greta Thunberg s’est déclarée favorable au nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique.
Interrogée par la télévision allemande sur le choix de maintenir en activité pour six mois suppélementaires deux centrales nucléaires, la jeune suédoise a répondu : « Si nous les avons déjà en activité, je pense que c’est une erreur de les fermer pour se concentrer sur le charbon ».
Une position en réalité parfaitement cohérente, quand on sait le recours massif qui est fait au charbon en Allemagne. En particulier, le lignite, encore plus polluant. La consommation de charbon a augmenté de 40 % depuis le début de l’année chez nos voisins allemands. Et cet hiver, les centrales électriques, alimentées avec du charbon, tourneront à plein régime.
En Allemagne, les écologistes sont au pouvoir, associés aux sociaux-démocrates. Mais il leur faut réaliser des choix stratégiques quasi impossibles à faire. Sans avoir à renoncer à leurs positions idéologiques passées. Il en est ainsi du nucléaire, dans un pays ou les activistes anti-nucléaire ont été très puissants et efficaces dans le passé.
L’Allemagne compte encore trois réacteurs nucléaires en activité. Dont deux ont obtenu un sursis de six mois, afin d’aider le pays (et son voisin français) à passer l’hiver. En cas de délestages, ou pire, de black-out, il y a fort à parier qu’ils pourraient être encore prolongés plus longtemps. Sachant qu’ils représentent 6 % de la consommation électrique allemande.
COMMENTAIRES
Ouf, heureusement qu’elle était là.