Nucléaire : les parlementaires critiquent l’abandon du projet Astrid - L'EnerGeek

Nucléaire : les parlementaires critiquent l’abandon du projet Astrid

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Ce 21 juillet 2021, l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a publié un rapport revenant sur l’abandon par la France, en 2019, du projet de réacteur nucléaire de 4ème génération Astrid. Pour les parlementaires signataires, le report « à la fin du siècle » de ce projet de haute technologie est dommageable en terme d’indépendance énergétique, d’image de la filière de la recherche nucléaire française et, surtout, de gestion de déchets radioactifs.

Deux parlementaires publient un rapport critique sur l’abandon du projet Astrid

En août 2019, le Commissariat à l’énergie atomique annonce que le projet Astrid est abandonné jusqu’à « au moins la fin du siècle », mettant fin à l’un des plus importants programmes de recherche français en cours.

Astrid (pour Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) était un projet de réacteur nucléaire de quatrième génération – l’EPR de Flamanville et les futurs EPR 2 (dont la France pourrait s’équiper en cas de renouvellement du parc nucléaire) sont des réacteurs de troisième génération.

Le projet Astrid s’appuyait sur la construction, dans la centrale de Marcoule (Gard), d’un prototype de réacteur avec un circuit de refroidissement au sodium. Ce type de réacteur s’annonçait comme plus sûr, plus efficace et produisant moins de déchets que les réacteurs actuels.

Ce 21 juillet 2021, l’OPECST a présenté un rapport à charge sur cette décision d’abandonner le projet Astrid, sans aucune concertation parlementaire, en notifiant sénateurs et députés par un « simple article de presse ». Le rapport, rédigé par le sénateur Stéphane Piednoir et le député Thomas Gassilloud, s’interroge donc sur la stratégie nucléaire de la France à long terme.

Pour Stéphane Piednoir, Astrid « répondait à la question de l’indépendance énergétique. Ensuite, il aurait permis une meilleure gestion des déchets radioactifs, puisqu’il aurait exploité de l’uranium recyclé. Enfin, c’était une préservation des acquis de la recherche, puisqu’Astrid prenait le relais de 60 années de travaux scientifiques ».

Crainte sur l’image de la recherche nucléaire française et sur la gestion des déchets radioactifs

Les deux co-auteurs détaillent les impacts de cet arrêt sur la réputation de la recherche française à l’international, et même auprès des étudiants français : « L’image de l’industrie nucléaire française dans le monde en ressort écornée. C’est une annonce soudaine qui a semé le doute sur la cohérence de la démarche française. Nous risquons d’être perçus comme peu fiables, notamment par les Japonais qui étaient liés à Astrid », expose Stéphane Piednoir. « C’était un projet phare en recherche et développement, et son abandon a eu un impact négatif sur les étudiants », poursuit-il.

Mais c’est sur la question-clé de la gestion des déchets que cet abandon semble le plus dommageable aux deux parlementaires. En effet, le projet Astrid prévoyait d’utiliser partiellement des déchets radioactifs usagés comme combustible.

Or, la politique française du traitement des déchets s’appuyaient justement sur ce recyclage pour répondre à la situation d’après 2030. A cette, en effet, les piscines de La Hague devraient être pleines, et les futurs nouveaux centres de stockage ne devraient pas être opérationnels avant 2034. « La suspension d’Astrid ne dit rien de ce que l’on propose à la place, qui permettrait de répondre aux impératifs de stockage. Pour l’instant, je ne peux toujours pas vous dire comment nous allons va faire », concluent avec inquiétudes les deux parlementaires.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Les parlementaires se réveillent un peu trop tard. ils auraient pu se remuer l’arrière train depuis 3 ans, avant que la décision scélérate de l’abandon d’astrid ne se concrétise .

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  • Comment supprimer assez rapidement et simplement 33% des réacteurs nucléaires (et faire gagner du temps aux parlementaires de l’OPECST en essayant de leur faire comprendre que le monde a évolué depuis Irène et Frédéric Joliot Curie et la pile Zoé et que le nucléaire a des applications beaucoup plus utiles notamment dans le domaine spatial que pour alimenter leur cafetières !) :

    Les bâtiments consomment environ 75 % de l’électricité

    Ils disposent d’un important potentiel d’économie d’énergie et de réduction de la demande

    Par quelles stratégies une meilleure gestion de la consommation d’énergie des bâtiments pourrait-elle avoir un impact réel sur le réseau électrique ?

    Une nouvelle étude exhaustive menée par des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) répond à ces questions de manière détaillée, à la fois dans le temps (y compris à l’heure du jour et de l’année) et dans l’espace (en examinant les régions des Etats-Unis mais relativement transposable ailleurs).

    En maximisant le déploiement des technologies de gestion de la demande dans les bâtiments, on pourrait éviter de construire jusqu’à 33% des centrales électriques

    L’électricité dite “côté demande” est celle qui est utilisée dans les foyers et sur les lieux de travail, notamment pour le chauffage et la climatisation, le chauffage de l’eau, l’éclairage et les appareils électroménagers etc. En augmentant l’efficacité et la flexibilité de l’utilisation de l’électricité dans les bâtiments – par exemple en faisant fonctionner des équipements plus performants et en décalant le moment de leur utilisation – les chercheurs constatent que cette ressource est substantielle, permettant d’éviter dans le cas des Etats-Unis (relativement transposable ailleurs), jusqu’à 742 TWh de consommation électrique annuelle et 181 GW de charge de pointe nette quotidienne en 2030, pour atteindre 800 TWh et 208 GW en 2050. (La consommation totale d’électricité aux États-Unis en 2020 était d’environ 3 800 TWh).

    Ils ont constaté que les mesures les plus efficaces pour les bâtiments résidentiels étaient le préconditionnement (qui consiste à prérefroidir les maisons afin de réduire l’utilisation de la climatisation aux heures de pointe) et l’utilisation de chauffes-eau à pompe à chaleur (on fait encore mieux avec du solaire thermique et/ou hybride); pour les bâtiments commerciaux, la gestion de la charge des prises, qui consiste à utiliser un logiciel pour gérer la consommation d’électricité des ordinateurs et autres appareils électroniques dans un bâtiment était la plus efficace.

    “Nos premières estimations suggèrent un potentiel d’économies de dizaines de milliards de dollars par an pour les gestionnaires de réseau – sans parler des économies potentielles de coûts énergétiques pour les familles et les entreprises. Les bâtiments sont également une source importante de flexibilité pour les gestionnaires de réseau, principalement en réduisant la demande d’électricité pendant les périodes où elle serait normalement à son maximum”

    En réduisant cette demande de pointe, les services publics pourraient aussi avoir moins besoin des technologies de stockage à mesure qu’ils déploient davantage d’énergie renouvelable. En effet, la ressource flexible trouvée est comparable aux projections supérieures des besoins de stockage dans le cadre d’un déploiement plus important d’énergies renouvelables.

    Les régions où les bâtiments se sont avérés offrir la plus grande ressource de réseau sont bien sûr les régions très peuplées, où les besoins sont importants et où de nombreux équipements électriques sont déjà installés

    Ces informations à l’échelle régionale sont vraiment importantes pour élaborer des politiques tangibles

    https://newscenter.lbl.gov/2021/07/21/how-managing-building-energy-demand-can-aid-the-clean-energy-transition/

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  • (suite) Des stratégies visant à capturer les ressources potentielles du réseau des bâtiments identifiées par l’étude sont déjà en cours d’élaboration. Récemment, par exemple, le DOE a publié une feuille de route nationale pour les bâtiments efficaces et interactifs avec le réseau, qui s’inspire des résultats de l’étude et fournit des recommandations concrètes sur la manière de tripler l’efficacité et la flexibilité du secteur des bâtiments d’ici 2030.

    https://gebroadmap.lbl.gov/

    .

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  • Transformer des bâtiments et infrastructures en batteries (comme on le fait pour les véhicules avec les “batteries structurelles” intégrées aux pièces de carrosserie avec gains de poids et place)

    Les bâtiments sont parmi les plus gros consommateurs d’énergie au monde (plus d’un tiers de l’énergie totale et 40 % des émissions de carbone). Avec le réchauffement climatique, la climatisation va augmenter leur empreinte carbone.

    Dans le même temps la consommation de béton dans les pays en développement monte en flèche et le ciment utilisé pose le problème d’émissions de carbone.

    Stocker de grandes quantités d’excédents d’énergie solaire/éolien du bâtiment dans les murs et les toits d’un bâtiment ou des infrastructures afin de répondre aux besoins énergétiques lorsque le soleil ne brille pas a un important intérêt :

    – en complément de stockage local
    – dans la réduction de la demande sur le réseau et pics de consommation
    – en facilitant la réalisation de bâtiments autonomes en énergie et/ou à énergie positive
    – en permettant de réduire les besoins de coûteux réseaux de plus en plus soumis à des intempéries
    – en réduisant les besoins de stockage
    – en augmentant la sécurité d’approvisionnement (hôpitaux et autres)
    etc

    Le procédé implique d’abord un mélange à base de ciment, auquel sont ajoutées de petites quantités de fibres de carbone courtes pour augmenter la conductivité et la résistance à la flexion. Ensuite, une maille en fibre de carbone recouverte de métal est intégrée au mélange – du fer pour l’anode et du nickel pour la cathode.

    La densité énergétique de ces nouvelles batteries est encore très faible (7 Wh par m2 ou 0,8 Wh par litre ou 8% de la consommation d’un espace habité de 200 m2) par rapport aux batteries rechargeables du commerce. Mais l’énorme volume qu’elles offriraient si elles étaient utilisées pour construire des bâtiments, des ponts et d’autres infrastructures et le volumes mondiaux en jeu compenseraient cette limitation actuelle qui devrait être améliorée. De plus, elles n’utilisent pas de matériaux toxiques, coûteux ou présentant des chaînes d’approvisionnement risquées et des problèmes d’éthique minière.

    Un autre avantage est la protection cathodique contre la corrosion du béton.

    La méthode, couplée à des panneaux solaires, pourrait également fournir l’électricité à des systèmes de surveillance des autoroutes ou des ponts, où des capteurs pourraient détecter les fissures ou la corrosion

    Reste à augmenter la densité énergétique du procédé pour le rendre suffisamment performant, ce qui semble à priori possible

    https://www.chalmers.se/en/departments/ace/news/Pages/World-first-concept-for-rechargeable-cement-based-batteries.aspx

    .

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  • Nette avancée technologique et importants impacts positifs pour les moteurs électriques

    L’un des principaux contributeurs à la lutte contre le changement climatique à ce jour a été le passage à l’éclairage LED qui a réduit des centaines de millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone simplement en réduisant la consommation d’énergie dans les bâtiments.

    Une amélioration des moteurs électriques comme le fait Turntide Technologies (Californie), qui a été primé pour çà, pourrait avoir un impact également considérable.

    Les moteurs des bâtiments sont des acteurs invisibles du changement climatique. Ils consomment environ la moitié de l’électricité mondiale – plus que l’éclairage, le chauffage et l’électronique réunis.

    Ils sont omniprésents dans le monde et n’avaient guère évolué depuis le 19e siècle. Plus de 98% d’entre-eux sont des moteurs à induction à courant alternatif, à une vitesse, conçus et brevetés dans les années 1800. Ils devaient donc faire l’objet d’une mise à niveau en permettant de réduire la consommation d’énergie.

    1/3 de l’énergie utilisée dans les bâtiments commerciaux est gaspillé.

    Les bâtiments intelligents permettent d’éliminer ce gaspillage et cette inefficacité en contrôlant automatiquement l’éclairage, la climatisation, le chauffage, la ventilation et d’autres systèmes essentiels.

    Mais les moteurs électriques très nombreux (électroménager, équipements, ascenceurs etc) peuvent ajouter des économies supplémentaires substantielles.

    Turntide Technologies commercialise une technologie initialement développée à l’Illinois Institute of Technology. Il a fallu 11 ans de développement

    L’innovation de base est un moteur (l’Optimal Efficiency Motor) contrôlé par logiciel, ou moteur à réluctance à interrupteur, qui utilise des impulsions d’énergie précises au lieu d’un flux constant d’électricité et qui s’attaque aux pertes d’énergie à chaque étape. Dans un moteur électrique conventionnel on injecte en permanence du courant dans le moteur, quelle que soit la vitesse à laquelle on veut le faire fonctionner.

    Dans le cas de la technologie Turntide sont seulement émises des quantités précises de courant juste au moment où l’on a besoin du couple, c’est défini par logiciel.

    Son marché est de plus de 100 milliards de dollars et devrait changer la façon dont le monde consomme de l’énergie.

    Le marché initialement visé : la modernisation des systèmes de chauffage, de ventilation et de refroidissement des bâtiments qui sont le principal facteur dans la part de 28% du bâti aux émissions de dioxyde de carbone.

    La technologie est applicable à 95% des endroits où les moteurs électriques sont utilisés aujourd’hui, mais l’accent est initialement mis sur les bâtiments intelligents, car c’est le point de départ le plus simple et peut avoir un impact immédiat parmi les plus importants sur la consommation d’énergie.

    L’impact carbone favorable de cette technologie est assez énorme. La réduction d’énergie moyenne dans les bâtiments a été de 64%. Si par exemple tous les moteurs des bâtiments aux États-Unis étaient ainsi remplacés, cela équivaudrait à supprimer 300 millions de tonnes de carbone par an.

    Les bâtiments sont clairement l’objectif actuel de Turntide, mais il y a aussi une application dans une autre industrie massive: les véhicules électriques (VE) d’ici 2 ans, les énergies renouvelables etc.

    Cette technologie présente d’énormes avantages pour l’industrie des VE, des renouvelables et autres, en plus de leur forte réduction de consommation d’énergie. Il n’y a pas de minéraux de terres rares ni d’aimants.

    https://turntide.com/#

    .

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  • Il faudrait que ces parlementaires du siècle dernier se soient tenus informés que nous avons déjà balancé par la fenêtre des dizaines de milliards d’euros (des francs à l’époque) dans ce rêve de savant fou qui s’est en outre très mal terminé tant du point de vue financier que scientifique, la science ayant montré à cette occasion combien nous étions de doux rêveurs voulant faire fonctionner en permanence un dispositif qui n’a que quelques chances de fonctionner quand un nombre considérables de conditions, la plupart improbables, se concrétisent simultanément !
    Petit rappel sur l’art et la manière de jeter l’argent par la fenêtre :
    1957 Rapsodie
    1961 Rachel
    1965 Harmonie
    1966 Masurca
    1968 Phénix
    1968 Prospero
    1970 Caliban
    1986 Superphénix
    2010 Astrid arrêté à temps, et que ces nigauds voudraient remettre en marche.
    Je propose que ce soit eux qui paient cette fois.

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  • Astrid devait être un démonstrateur industriel avancé à neutron rapide, produisant l’électricité de manière bien plus fiable que phénix et Superphénix, ses vrais prédécesseurs . Et en plus , permettant de fermer le cycle du combustible, et en prime, de nous débarrasser des actinides mineurs .
    L’abandonner est une faute impardonnable .

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  • Bonjour

    Je connais ”un peu mieux” le projet ASTRID que les parlementaires, pour avoir travaillé sur le projet ASTRID . Que dire de ce RNR Na ? Que comme pour tous les autres projets qui l’on devancé, c’est cher, même très cher . Qu’il ne sera disponible pas disponible avant 2040, 2050 c’est à dire bien trop tard, pour un bénéfice bien trop maigre. Qu’une fois de plus les fameux parlementaires, que je fréquente un peu, se prononcent sur des sujets qu’ils ne maitrisent pas.

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  • Qui sont les nigauds ?
    Cette façon de qualifier les 2 parlementaire en dit long sur le niveau d’argumentation. Mauvaise foi et ou ignorance?
    J’ai travailler sur le projet Neutrons Rapides pendant 20 ans depuis 1966; ce projet a été avant qu’il soit arrêté par une décision politique ( le chantage des Verts auprès du gouvernement de l’époque) a été un succès. Le réacteur Phénix a été arrêté après avoir bien fonctionné et rempli son rôle de d’essai sur une échelle de puissance intermédiaire avant Super-Phenix
    Quant à Super Phénix il était encore en période d’essai et non en fonctionnement de production au moment ou il a été arrêté. Des mises au point avant exploitation industrielle devaient être effectuées ; il était l’aboutissement de 20 ans d’études et de réalisations de centres d’essais , investissement de recherche et de développement considérable.
    Cet investissement à été mis à la” poubelle ” par décision politique comme je l’ai dit plus haut en prétextant par le moyen de la cour des comptes que le coût du projet était excessif !!i c’est dire comment perdre un énorme investissement au nom d’une économie !
    Espérons qu’une grande partie des études déjà effectuées dans le cadre de Phénix et Super_ Phénix pourront être réutilisée! Encourageons les parlementaires ayant critiqué l’abandon du projet ASTRID de le permettre.

    Répondre
  • A Alain capitaine :
    Astrid devait être un démonstrateur industriel avancé à neutron rapide, produisant de l’électricité de manière bien plus fiable que phénix et Superphénix, ses vrais prédécesseurs . Et en plus , permettant de fermer le cycle du combustible, et en prime, de nous débarrasser des actinides mineurs .
    L’abandonner est une faute impardonnable .

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  • A Alain Capitaine
    Astrid devait être un démonstrateur industriel avancé à neutron rapide, produisant de l’électricité de manière bien plus fiable que phénix et Superphénix, ses vrais prédécesseurs . Et en plus , permettant de fermer le cycle du combustible, et en prime, de nous débarrasser des actinides mineurs .
    L’abandonner est une faute impardonnable .

    Répondre
  • Energie + , as tu fait la somme des tes économies en électricité, et as tu vérifié que celles-ci ne dépassent pas la production d’énergie ?

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  • Le principe du surgénérateur type Phénix ou Astrid rajoute le risque du caloporteur sodium fondu au risque nucléaire. Il est assez facile de mener l’expérience de projeter quelques microgrammes de sodium dans l’atmosphère. Cela fait un feu d’artifice à cause de son avidité pour les traces d’eau qui y sont présentes. Donc utiliser des milliers de tonnes est une gageure sur le plan du risque encouru. Ce, sans compter le problème du démantèlement, loin d’être terminé en ce qui concerne Superphénix pourtant arrêté depuis 1997.

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  • Bonjour Alain Capitaine,

    La réduction de 33% (lien étude Berkeley Lab plus haut et suivant pour plus de détails) est le potentiel “global” d’économies d’énergie et de réduction de la demande, notamment par une meilleure gestion de la consommation d’énergie des bâtiments avec les technologies “courantes”.

    Dans les études qu’il a fait réaliser, Turntide constate quant à lui réduire la consommation d’énergie de 64 % “en moyenne” (lien également plus haut avec ce chiffre cité)

    Ces 2 chiffres ne se cumulent pas mais pour au moins les bâtiments les plus électrifiés et utilisant le plus de systèmes mécaniques, le chiffre de 64% peut être visé.

    Pour mémoire l’IEA vise pour le chauffage des bâtiments une baisse des émissions de plus de 95 % par rapport à la référence de 2000 dans son “scénario de développement durable d’ici 2070”, ce qui suppose des efforts substantiels !

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  • @ Alain capitaine.

    Mais quelle question stupide !!!!
    Ce type ne sait pas faire de calcul, même une simple addition.
    Il ne sait faire que copier-coller de lien google qu’il ne lit probablement même pas.

    Vous n’avez toujours pas compris depuis le temps ?

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