La CRE publie les demandes Arenh pour 2021 - L'EnerGeek

La CRE publie les demandes Arenh pour 2021

cre demandes arenh 2021 - L'Energeek

Ce lundi 30 novembre 2020, la CRE a publié les demandes Arenh des fournisseurs alternatifs d’électricité pour 2021. Leur total (146,2 TWh) est presque identique à celui de 2020 (147 TWh). Le plafond de fourniture de l’électricité nucléaire historique à prix garanti étant fixé à 100 TWh par an, EDF ne répondra qu’à 68,39 % de la demande de chaque fournisseur.

Les demandes Arenh des fournisseurs alternatifs atteignent 146,2 TWh

Durant le premier confinement, face à l’effondrement des prix de l’électricité, trois fournisseurs alternatifs (Total-Direct Energie, Alpiq et Gazel ) n’avaient pas voulu jouer le jeu du dispositif Arenh (“accès régulé à l’énergie nucléaire historique”), arguant d’un « cas de force majeure », poussant EDF à résilier leur contrat.

Mais les fournisseurs alternatifs ne semblent pas déterminés à se passer de l’électricité nucléaire à tarif réglementé (42 euros le MWh). La CRE a ainsi publié, ce lundi 30 novembre, les demandes Arenh pour l’année 2021 : elles s’élèvent à 146,2 TWh d’électricité, formulées par 81 fournisseurs (hors fourniture des pertes des gestionnaires de réseau et hors filiales d’EDF).

Ce montant demeure très proche de celui de 2020 : « la demande d’ARENH pour l’année 2021 est très légèrement inférieure à celle de l’année dernière (147,0 TWh) déposée par 73 fournisseurs. Ceci s’explique, notamment, par le ralentissement de la concurrence pendant la crise sanitaire et par les anticipations de baisse de la consommation en 2021 liées à cette crise », commente la CRE dans un communiqué.

Plafond de 100 TWh

Pour autant, dans l’attente de l’évolution de la refonte du dispositif au niveau européen, l’Arenh est toujours plafonné à 100 TWh : « la CRE a donc procédé à la répartition du volume ARENH de 100 TWh au prorata des demandes des fournisseurs, à l’exception des filiales d’EDF qui ont été intégralement écrêtées. Chaque fournisseur concerné recevra une quantité d’ARENH égale à 68,39 % de sa demande », précise le communiqué.

La CRE a également renouvelé sa demande d’augmentation du plafond de l’Arenh, qui n’est plus, selon elle, « adapté à la situation actuelle sur le marché français de l’électricité ».

Des analystes estiment que cette légère baisse des demandes Arenh est le signe que les fournisseurs n’anticipent pas de reprise de la consommation électrique pour 2021. En effet, la part des alternatifs dans la consommation a augmenté entre juin 2019 et 2020, dans un contexte où la consommation B2B totale diminuait : « pour que la commande ARENH baisse entre 2020 et 2021 il faut soit que les alternatifs aient perdu des parts de marché, soit que l’effet COVID soit encore plus fort et durable que prévu », estime ainsi Julien Teddé, président d’Opéra Energie, une société de courtage en électricité.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Plusieurs fournisseurs d’énergie ont des approches pertinentes et permettent l’essor de l’ensemble des technologies et évolutions énergétiques qui s’appliquent dans le monde entier, à l’inverse du monopole nucléaire mis en place dans les années 70 qui pour financer son coût a étouffé et même tué de multiples producteurs hydro et sont donc devenus des sites abandonnés qu’il faut à présent restaurer, et par ailleurs entre autres le secteur solaire thermique (dont fait partie actuellement l’hybride) malgré ses excellents coefficients de performances en chaleur comme en froid, sans parler des réseaux de chaleur etc

    On a donc perdu de nombreuses opportunités technologiques et des retombées commerciales et en brevets importantes alors que nous étions pourtant encore bien placés au début des années 80.

    Enercoop et Planète Oui sont ex-aequo à la première place du podium des fournisseurs 100% renouvelables d’origine France, suivis par Urban Solar, Ilek et Plüm Energie.

    Planète Oui est moins cher qu’Enercoop avec notamment un abonnement 20% moins élevé que le tarif régulé en offre Eco et un prix du KWh identique et indexé sur le tarif dit régulé.

    Leur approche parmi d’autres est pertinente puisqu’ils financent l’ensemble des énergies renouvelables et en produisent eux-mêmes.

    Il est nécessaire d’entretenir l’ensemble de sites de production qui font souvent partie du patrimoine local et çà concerne par exemple les 3 900 MW de centrales d’éclusées qui ont la puissance de modulation de plusieurs milliers de batteries et sont utiles quelle que soit l’énergie utilisée.

    Ils interviennent comme traders via leur maison mère BCM Energy ce qui leur garantit des prix bas.

    Ils sont par ailleurs partenaires de Mylight Systems dans l’autoconsommation et le stockage, d’abord virtuel et, en cours de déploiement, du stockage réel dont on relève la baisse régulière des prix.

    Etant donné que l’installation de solaire, notamment en toiture, est désormais le plus souvent rapidement amorti et que dans un premier temps il est souvent encore plus rentable d’opter pour le stockage virtuel, donc les échanges locaux, ce type d’approche permet de baisser sa consommation selon les observations de plus de 50% à 85% en résidentiel ou commercial (et bien sûr 100% dans les meilleurs cas). Les collectivités sont également pleinement concernées, surtout quand on connaît leur budget particulièrement serré pour la plupart. .

    D’où l’intérêt de proposer un abonnement à faible prix contrairement à certains opérateurs qui ne vont pas dans le bon sens et n’encouragent pas aux économies d’énergie (on constate cela dans le domaine de l’eau avec notamment Veolia où l’on peut baisser sa consommation, l’abonnement lui a tendance à augmenter ce qui n’est pas très encourageant pour ceux qui font des efforts)

    C’est d’une certaine manière un juste retour des choses que ces opérateurs remettent de l’ordre dans cette OPA du début des années 70 sur le secteur de l’énergie qui a conduit à une gabegie énergétique d’une part, a réduit l’innovation d’autre part et qui a en bonne partie également conduit à quelques 8 millions de personnes en précarité énergétique à cause de chauffages et chauffes-eau de type grilles-pain pilotables sans faire évoluer les autres approches et technologies et toutes leur retombées utiles comme on le voit dans le monde entier.

    Pour info l’approche de Planète Oui :

    https://blog.planete-oui.fr/2020/12/02/pourquoi-investir-dans-les-energies-renouvelables/

    .

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  • Et l’approche de Mylight Systems qui est également pertinente puisque les bâtiments comme les quartiers etc sont bien placés pour produire localement leur propre énergie, y compris pour la mobilité (sans parler de la gestion de l’eau, des déchets, des productions alimentaires locales etc) et que l’évolution technologique leur permet de plus en plus avec des intégrations qui se multiplient tant via les façades, vitrages, que pour le stockage de chaleur et froid, les réseaux de chaleur 4 et 5e G, les récupération d’énergie etc

    Les bâtiments notamment ont un rôle important à jouer entre autres au plan énergétique dont mobilité incluse, peuvent évoluer rapidement compte tenu du nombre de constructeurs au plan mondial, ils sont une source d’innovations, d’intégrations et d’export et comme on le constate un bâtiment à énergie positive permet de baisser fortement les charges donc favorise le retour de populations dans les centres-villes au lieu de les transformer en gilets jaunes qui ont des surcoûts de transport et participent au bétonnage/goudronnage et surcoûts des territoires

    https://www.mylight-systems.com/mysmartbattery/

    .

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  • Curieux commentaires sur les problèmes de l’ARENH

    Les commercialisateurs qui demandent de bénéficier de l’ARENH sont ceux qui n’ont pas de moyens de production significatifs et qui de fait, ne se livrent qu’à de la spéculation financière.
    Les exemples de Biocoop Mylight etc sont à l’origine d’un buzz médiatique considérable mais ne représentent pas grand’ chose dans l’ensemble du parc de production actuel. D’autre part les exploitants hydrauliques indépendants d’EDF (CNR et SHM) n’ont pas besoin de l’ARENH, leur coût de production marginal étant nettement inférieur à 42 €/MWh.
    De fait il existe 2 types de producteurs :
    1) ceux qui ont un prix garanti et indexé sur 15 ou 20 ans suite à appel d’offre ou réglementation favorable (éolien et panneaux PV) avec obligation d’achat par EDF
    2) EDF, la CNR, la SHM et quelques centrales charbon ou Cycles Combinés Gaz qui vendent leur production selon les lois du marché de gros.

    Pour les commercialisateurs financiers, quand le prix du marché de gros est inférieur au tarif de l’ARENH, ils se fournissent sur le marché et quand les prix de ce dernier remontent, ils achètent à EDF (qui est obligé de leur vendre au moins 100 TWh) aux prix de l’ARENH.

    Donc l’ARENH en tant que telle n’a jamais constitué un débouché pour EDF puisque s’il n’y avait pas de commercialisateurs, EDF vendrait sa production directement aux consommateurs. C’est d’ailleurs ce qui était le cas avant la soi-disant libéralisation du marché.
    Au demeurant à 42 € le MWh par rapport aux contrats moyens éoliens actuels (voir les bilans annuels de la CRE) qui sont à 91 € le MWh et les panneaux PV à 375 € le MW on peut se demander où est la rente de situation. )

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  • @ Bienpensant73 : comme toujours on vous montre la lune et vous regardez le doigt tels Dan, Sam Sam et d’autres ici qui ne se penchent pas sur les évolutions en cours de l’énergie car ce n’est pas leur secteur donc ils en parlent comme ils parleraient de tout autre sujet en répétant à longueur de temps les mêmes choses, arrangées à leur propre sauce, alors que les données et réalités démontrent autre chose.

    C’est une perte de temps inutile pour eux comme pour les autres.

    La mise en place d’opérateurs alternatifs au monopole a comme tout le monde sait pour but de doper l’innovation, les opérateurs, la concurrence, le développement de nouvelles technologies, approches, moyens etc. Ce n’est pas un complot contre EDF comme parfois lu puisque lui même veut être notamment un des leaders de l’éolien et du solaire en France notamment et il n’est pas en mesure à lui tout seul de traiter les problèmes de l’énergie et du climat.

    Vous pouvez vérifiez dans le monde la croissance rapide des modes de production notamment électriques “décentralisés” avec tous leurs avantages (réduction de réseaux, gains énergétiques, plus grande résilience, de plus en plus baisse des coûts etc). Cà va en partie de pair avec le stockage qui lui aussi évolue en technologie comme en baisse des prix. C’est l’une des approches énergétiques en cours.

    Parmi les handicaps du monopole nucléaire çà a été, comme l’historique le démontre (y compris des musées de l’hydraulique en France souvent très bien documentés) et comme toute personne travaillant dans le secteur de l’énergie l’a connu avec de nombreux exemples autour de lui, d’étouffer ou de tuer d’autres secteurs innovants dont nous aurions pourtant besoin actuellement et qui sont coûteux à restaurer.

    Allez proposer de l’énergie nucléaire centralisée dont les prix nécessaires sont supérieurs à ceux que vous mentionnez de manière non objective, à des quartiers, communes, bâtiments, maisons, entreprises etc qui peuvent de plus en plus échanger entre-eux et se couper du réseau et vous comprendrez très vite comme EDF, Engie et autres l’anticipent depuis un moment qu’il faut s’adapter à une autre évolution avec d’autres solutions et approches.

    Pourquoi croyez vous que l’on fait de multiples programmes de bâtiments à énergie positive ou que l’on déploie des réseaux de chaleur 4 et 5g notamment en Europe, c’est tout simplement très efficace et dispose encore de beaucoup de potentiels.

    Vous évoquez le stockage comme si çà représentait peu. Etudiez donc mieux les chiffres aux plan mondial et regardez mieux les investissements, les achats d’entreprises etc. Je n’ai pas le temps de faire de la pédagogie.

    Ce n’est pas parce qu’en France on a du retard à cause de l’héritage d’une trop forte centralisation énergétique (autrement dit du tout nucléaire de la période Messmer, même époque ou l’on faisait encore aussi tout béton, tout pour la voiture, tout en centres commerciaux, parkings etc sur le modèle américain et pour lequel après bétonisation on doit faire machine arrière) qu’il faut croire que vous êtes à l’abri dans un village gaulois des évolutions technologiques extérieures.

    Il faut au contraire les anticiper et maintenant çà urge car on ne va pas recapitaliser maintes fois le nucléaire comme Areva notamment.

    Plusieurs opérateurs que j’ai listé parmi d’autres ont cette approche d’investir à la fois dans des moyens de production en France, mais de permettre également aux gens et entreprises d’échanger de l’énergie, de stocker etc.

    Ca va bien au delà de votre vision comptable de l’Arenh qui disparaîtra tôt ou tard et qui n’a aucun intérêt face aux évolutions de l’énergie. Vous citez des chiffres du passé concernant l’énergie alors que vous avez des organismes qui les listent officiellement donc pourquoi tenter de tromper les lecteurs qui ne connaissent pas le sujet.

    Vous devriez avoir compris depuis longtemps que les prix alloués au début au solaire et à l’éolien visaient à créer des filières, emplois etc. Ce n’était pas le prix réel du solaire ou de l’éolien et la preuve en a été donné notamment sous F de Rugy avec une forte baisse des prix.

    Analysez donc ne serait que le système américain et chinois d’aides au entreprises pour constituer des leaders. Amazon a une chiffre d’affaires de 1200 milliards d’euros soit la moitié du Pib 2018 de la France.

    Vous, Dan et Sam Sam notamment, vous n’avez décidément aucune notion des enjeux mondiaux.

    J’ai eu et ai l’occasion de travailler sur plusieurs programmes européens avec des pays partenaires parfois très différents et j’hallucine quand je vois le retard de certains ici qui pensent que l’on ne s’était pas aperçu de l’intermittence du solaire ou de la variabilité de l’éolien, qui citent le cas allemand sans même avoir suivi depuis le début leur transition et sans jamais voir leur chiffre d’affaire mondial dans ce domaine qui outrepasse largement leurs coûts d’investissements etc.

    Non d’une pipe, vous, Dan, Sam Sam et autres, bougez-vous les neurones et essayez d’anticiper les évolutions en cours plutôt d’être toujours rivés au passé et de ne jamais rien écrire sur les innovations alors que vous voyez bien que l’on pédale sur les EPR que l’on ne vend guère et qui sont technologiquement déjà dépassés et que nos parts de marchés sont quasi dérisoires.

    Vous allez finir par faire partie des gens qui sont morts noyés à bord du Titanic en pensant jusqu’au bout qu’il était insubmersible après avoir trop cru à la pub et n’avoir pas réfléchi.

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  • Mr Energie+, de mon côté le milite fort pour que certains se sortent les doigts du C….. et je trouve globalement votre approche pertinente et je là partage. Entre certains nucléocrates et syndicaliste historiques que c’est dur de convaincre que l’avenir c’est le PV, les batteries, les éoliennes, les électrolyseurs, les smartgrids, le petits réseaux à côté des gros. Le nucléaire sera toujours là mais plus modeste en France et peut être plus implanté ailleurs.

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