Emmanuelle Wargon signe le premier contrat de transition écologique d’Île-de-France

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Le 19 juillet 2019, Emmanuelle Wargon était à Evry-Courcouronnes. La secrétaire d’état à la transition écologique et solidaire a signé ...

Le 19 juillet 2019, Emmanuelle Wargon était à Evry-Courcouronnes. La secrétaire d’état à la transition écologique et solidaire a signé le contrat de transition écologique (CTE) du Grand Paris Sud. C’est le premier CTE à être signé en Île-de-France, tandis que les territoires s’impliquent de plus en plus dans la lutte pour le climat.

Grand Paris Sud : une collectivité engagée pour le climat

Le dispositif de contrats de transition écologique a été mis en place dès février 2018 par le gouvernement. Il vise à accompagner les territoires engagés dans la transition énergétique, notamment en les aidant à financer leurs projets énergétiques. Le Grand Paris Sud a signé son contrat de transition écologique le 19 juillet 2019, en présence de la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon. Il s’agit du premier territoire de la région Île-de-France qui signe un CTE. Un engagement stratégique comme l’explique Grand Paris Sud, qui précise que ce contrat « vient conforter le travail d’envergure mené par Grand Paris Sud pour répondre à l’urgence climatique. Il s’articule autour de projets durables et concrets et s’inscrit dans la continuité de son Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) en cours d’élaboration« .

Après la polémique sur la présence de la jeune Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, la société civile, comme les territoires, cherche encore sa place dans la transition écologique et solidaire. Néanmoins, à l’occasion du lancement d’Engie Impact, Olivier Biancarelli estime que « les entreprises et les collectivités peuvent accélérer de manière significative leurs actions de lutte contre le changement climatique« . Ainsi, dans cette transition vers un monde zéro carbone, le dirigeant rappelle notamment que « plus de 90 des plus grandes villes du monde ont rejoint C40, un réseau composé des mégalopoles du monde engagées contre le changement climatique« .

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La transition écologique s’inspire de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC)

La secrétaire d’état a profité de son déplacement à Evry-Courcouronnes pour visiter le réseau de chaleur par géothermie de la commune. Grâce aux investissements engagés pour développer un réseau de chaleur propre, la facture énergétique a largement baissé pour les habitants d’Evry-Courcouronnes. Depuis la mise en place du réseau de chaleur, en 2018, les foyers de la commune ont constaté une diminution de 26% de leur facture énergétique annuelle. A l’heure actuelle, 25 000 logements sont déjà raccordés au réseau de chaleur propre.

Une baisse importante rendue possible par le fonctionnement vertueux du réseau de chaleur mis en place par Dalkia, qui économise aussi l’émission de 56 000 tonnes de CO2 ! Une bonne nouvelle au moment où Greta Thunberg invite à surveiller notre budget carbone ! Au total, pour obtenir ce résultat, le CTE va permettre un investissement de 32 millions d’euros. Et les ambitions portées par l’agglomération du Grand Paris Sud devraient encore faire progresser la géothermie et la méthanisation. Michel Bisson, le président de l’agglomération, indique : « Notre ambition est de multiplier par cinq la production de chaleur issue des énergies renouvelables entre 2013 et 2030. » Parallèlement, la secrétaire d’Etat a également visité une ferme urbaine. En effet, conformément à la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et aux recommandations du haut conseil pour le climat, il faut envisager un nouveau modèle agricole pour respecter l’Accord de Paris.

32,9 millions d’euros de budget pour Grand Paris Sud et 61 territoires engagés dans le CTE

Avec la signature du premier contrat de transition écologique de la région Île-de-France, c’est plus précisément une enveloppe de 32,9 millions d’euros qui va être remise à l’agglomération du Grand Paris Sud. Le CTE a été signé par la secrétaire d’état Emmanuelle Wargon, ainsi que par les représentants du département de l’Essonne, du département de la Seine-et-Marne, de l’ADEME, de la communauté d’agglomération du Grand Paris Sud et par la Banque des Territoires. 20% du budget sera financé par l’Etat.

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Le 9 juillet 2019, Emmanuelle Wargon et François de Rugy avaient annoncé la liste des 61 nouveaux territoires engagés dans la démarche du CTE. Ils rejoignent les 19 territoires qui ont participé, dès 2018, à l’expérimentation du CTE. Ces 19 territoires pilotes ont bénéficié d’un budget total de 650 millions d’euros pour la première année. Une somme qui a financé plus de 400 actions, en métropole et en outre-mer.

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3 réponses à “Emmanuelle Wargon signe le premier contrat de transition écologique d’Île-de-France”

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    Energie+

    45% de l’énergie consommée en France l’est sous forme de chaleur. Le solaire thermique a un retard considérable malgré ses atouts dont stockage, fourniture de chaleur, vapeur et froid, rapides délais d’amortissement, apports très élevés à l’habitat, entreprises, industries, hôpitaux, Ephad, réseaux de chaleur etc

    Exemple récent :

    Condat-sur-Vézère (Dordogne) 4.211 m2 de solaire thermique (NewHeat, France et Savosolar, Finlande) vont permettre à l’usine de papier de Condat, premier employeur privé de Dordogne, d’améliorer sa compétitivité et d’assurer la pérennité d’un site dont le caractère énergivore menaçait près de 250 emplois.

    L’usine produit depuis de nombreuses années 430.000 tonnes de papier haut de gamme (affiches, livres, magazines etc). Le marché du papier n’est plus aussi dynamique et l’usine doit faire face à des baisses de commandes (2 à 3% chaque année) qui augmentent les coûts de production.

    Une situation imputable entre autres au caractère énergivore de l’usine : l’énergie consommée par la chaudière à gaz du groupe Lecta représente 30% des coûts de production (et correspond aux besoins quotidiens d’une ville de 100.000 habitants).

    Pour éviter de fermer une ligne de production et compromettre plus de 250 postes pérennes, les responsables du site ont décidé d’abandonner leur chaudière gaz au profit d’un équipement moins gourmand en énergie et plus respectueux de l’environnement : une centrale solaire thermique.

    Implantée sur un ancien site de boues d’épuration de papier, elle compte 22 rangées de 12 capteurs solaires sur trackers orientables permettant des gains thermiques de 15 à 30% sur des panneaux Savosolar parmi les plus performants au monde.

    « Contrairement à une centrale solaire couplée à un réseau de chaleur dont la demande est très linéaire, une centrale comme celle de Condat nécessite de la flexibilité. Les trackers permettent de moduler la puissance de la centrale voire de carrément l’arrêter en cas de rupture de charge au sein de l’usine”, précise Hugues Defréville, directeur de la société bordelaise Newheat, le maître d’œuvre du chantier de cette centrale.

    L’eau captée dans la Vézère à 20°C est montée à 80/90°C en moyenne et plus selon la météo puis transformée en vapeur.

    D’une puissance de 3,4 MW, cette unité devrait générer annuellement plus de 4.000 MWh d’énergie thermique non polluante. C’est un projet modeste par rapport aux 540 000 MWh de gaz et aux 180 000 MWh d’électricité consommés chaque année par l’usine de papier très énergivore, mais cela évite de rejeter 1000 tonnes de CO2 / an de payer 35 000 euros de taxe carbone qui de 30 euros la tonne devrait passer à 100 euros d’ici 2030.

    Remarques : on peut se demander pourquoi ils n’ont pas couplé avec du solaire CSP comme çà se fait au Danemark, Canada etc (Hélioclim, Rackam etc) et/ou tubes sous vide puisqu’ils avaient besoin de vapeur et hautes températures. Sans doute un compromis énergétique.

    Et dommage que l’énergie, sans doute parfois excédentaire (trackers) ne puisse être réutilisée sur un réseau voisin.

    En vidéo :

    https://www.youtube.com/embed/biV_U93Kb10

    .

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    Energie+

    A noter que Newheat parmi d’autres avance l’intégralité des investissements solaires et se fait rembourser sur les gains d’énergie sur 20 ans. Et le solaire thermique dure plus de 40 ans avec des entretiens très réduits.

    Les industriels et réseaux de chaleur devraient y penser plus qu’ils ne le font.

    Mais il va y avoir mieux :

    Solaire thermique: Nouveau type d’aérogel transparent pour capter passivement la chaleur solaire pour le chauffage domestique ou les applications industrielles. Il génère des températures beaucoup plus élevées que les capteurs solaires conventionnels – assez pour être utilisé pour le chauffage domestique ou pour les procédés industriels qui nécessitent une chaleur supérieure à 200 degrés Celsius (392 degrés Fahrenheit). Léger, constitué principalement d’air, avec une structure en silice (qui est également utilisée pour la fabrication du verre), il laisse passer facilement la lumière du soleil, mais empêche la chaleur solaire de s’échapper.

    On s’est beaucoup intéressé à trouver un système passif moins coûteux que les capteurs solaires conventionnels pour capter la chaleur solaire aux niveaux de température plus élevés nécessaires au chauffage des locaux, à la transformation des aliments ou à de nombreux procédés industriels, la fourniture de froid (sorption) etc.

    L’aérogel, en forme de mousse à base de particules de silice, laisse passer plus de 95 % de la lumière du soleil tout en conservant ses propriétés hautement isolantes. Lors d’essais effectués sur un toit du campus du MIT, un dispositif passif constitué d’un matériau noir absorbant la chaleur recouvert d’une couche du nouvel aérogel a pu atteindre et maintenir une température de 220°C, au milieu d’un hiver à Cambridge, lorsque l’air extérieur était inférieur à 0°C.

    Jusqu’à présent, de telles températures élevées n’étaient possibles qu’en utilisant des systèmes de concentration, avec des miroirs pour concentrer la lumière du soleil sur une ligne ou un point central, mais ce système ne nécessite aucune concentration, ce qui le rend plus simple et moins coûteux. Cela pourrait le rendre utile pour une grande variété d’applications qui nécessitent des niveaux de chaleur plus élevés.

    Par exemple, de simples capteurs sur toit plat sont souvent utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire, produisant des températures d’environ 80°C. Mais les températures plus élevées permises par le système à aérogel pourraient rendre de tels systèmes simples utilisables pour le chauffage domestique, et même pour alimenter un système de climatisation. Des versions à grande échelle pourraient être utilisées pour fournir de la chaleur pour une grande variété d’applications dans la chimie, la production alimentaire et les procédés de fabrication.

    Dans la plupart des cas, le système de récupération de chaleur passive serait relié à des tuyaux contenant un liquide qui pourrait circuler pour transférer la chaleur à l’endroit où elle est nécessaire et pour certaines utilisations, le système pourrait être raccordé à des caloducs, des dispositifs qui peuvent transférer la chaleur sur une certaine distance sans avoir besoin de pompes ou de pièces mobiles.

    Comme le principe est essentiellement le même, un capteur solaire à base d’aérogel pourrait remplacer directement les capteurs à vide utilisés dans certaines applications existantes, offrant ainsi une option moins coûteuse. Les matériaux utilisés pour fabriquer l’aérogel sont tous abondants et peu coûteux ; la seule partie coûteuse du processus est le séchage, qui nécessite un dispositif spécialisé appelé séchoir à point critique pour permettre un processus de séchage très précis qui extrait les solvants du gel tout en préservant sa structure nanométrique. Une analyse économique préliminaire montre que le système peut être économiquement viable pour certaines utilisations, en particulier par rapport aux systèmes à vide.

    http://news.mit.edu/2019/aerogel-passive-heat-sunlight-0702

    .

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    Energie+

    Et technologiquement, économiquement, climatiquement et en terme d’indépendance énergétique, on ne peut qu’approuver :

    « Pourquoi les réseaux de chaleur doivent passer au solaire concentré »

    (comme entre autres au Danemark, Aalborg etc)

    « Les réseaux de chaleur et de froid sont une solution économique et écologique de distribution d’énergie. Ces systèmes permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’intégrer des Energies renouvelables et de récupération (EnR&R) dans le mix énergétique. Ils préservent ainsi la qualité de l’air dans les villes »

    L’objectif fixé par la loi de transition énergétique est de quintupler la quantité de chaleur renouvelable distribuée par les réseaux d’ici à 2030. Les utilisateurs raccordés bénéficient d’un taux de TVA réduite lorsque la chaleur livrée provient à plus de 50 % d’EnR&R.

    La France compte plus de 750 réseaux de chaleur. Beaucoup sont alimentés avec des énergies renouvelables, biomasse notamment.

    Pourquoi le solaire concentré ?

    Les capteurs solaires thermiques « classiques », c’est à dire plans ou à tube sous vide, ne permettent pas de produire de l’eau à des températures très élevées sous peine d’avoir un rendement très faible. Ainsi leur intégration dans un réseau de chaleur ne peut être faite que comme préchauffage sur le retour du réseau, et uniquement si celui ci est assez bas en température. Le principal écueil de cette solution est qu’elle contraint l’exploitant à baisser la température du réseau pour permettre aux capteurs solaires d’être efficaces. Cela entraîne de lourds investissements au niveau de tous les équipements de distribution (sous stations, émetteurs de chaleur, préparateurs eau chaude sanitaire, etc.).

    Les capteurs solaires à concentration permettent de fournir de l’eau à des températures beaucoup plus élevées (par exemple 110°C, 150°C ou même 200°C) tout en conservant un excellent rendement. Cela permet à la centrale solaire à concentration de fonctionner dans les mêmes conditions qu’une chaudière classique alimentant le réseau.

    Les capteurs solaires à concentration permettent d’injecter de la chaleur solaire à la température requise par les réseaux actuels.

    Si l’on associe ces technologies solaires à la technologie à absorption, on obtient un système de production particulièrement adapté au réseaux moyenne température ainsi qu’aux réseaux de froid.

    Au regard des prévisions de projets connus par l’Ademe, la France risque de ne pas tenir ses objectifs de développement de la chaleur renouvelable à l’horizon 2023. Il est donc impératif de continuer à développer les réseaux de chaleur et d’y associer le solaire concentré. Devant l’urgence climatique il est plus que temps d’agir. Cette solution à fait ses preuves et permet de diminuer de manière considérable les émissions de CO2.

    https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-les-r%C3%A9seaux-de-chaleur-doivent-passer-au-solaire-vitupier/?

    ..

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3 réflexions au sujet de “Emmanuelle Wargon signe le premier contrat de transition écologique d’Île-de-France”

  1. 45% de l’énergie consommée en France l’est sous forme de chaleur. Le solaire thermique a un retard considérable malgré ses atouts dont stockage, fourniture de chaleur, vapeur et froid, rapides délais d’amortissement, apports très élevés à l’habitat, entreprises, industries, hôpitaux, Ephad, réseaux de chaleur etc

    Exemple récent :

    Condat-sur-Vézère (Dordogne) 4.211 m2 de solaire thermique (NewHeat, France et Savosolar, Finlande) vont permettre à l’usine de papier de Condat, premier employeur privé de Dordogne, d’améliorer sa compétitivité et d’assurer la pérennité d’un site dont le caractère énergivore menaçait près de 250 emplois.

    L’usine produit depuis de nombreuses années 430.000 tonnes de papier haut de gamme (affiches, livres, magazines etc). Le marché du papier n’est plus aussi dynamique et l’usine doit faire face à des baisses de commandes (2 à 3% chaque année) qui augmentent les coûts de production.

    Une situation imputable entre autres au caractère énergivore de l’usine : l’énergie consommée par la chaudière à gaz du groupe Lecta représente 30% des coûts de production (et correspond aux besoins quotidiens d’une ville de 100.000 habitants).

    Pour éviter de fermer une ligne de production et compromettre plus de 250 postes pérennes, les responsables du site ont décidé d’abandonner leur chaudière gaz au profit d’un équipement moins gourmand en énergie et plus respectueux de l’environnement : une centrale solaire thermique.

    Implantée sur un ancien site de boues d’épuration de papier, elle compte 22 rangées de 12 capteurs solaires sur trackers orientables permettant des gains thermiques de 15 à 30% sur des panneaux Savosolar parmi les plus performants au monde.

    « Contrairement à une centrale solaire couplée à un réseau de chaleur dont la demande est très linéaire, une centrale comme celle de Condat nécessite de la flexibilité. Les trackers permettent de moduler la puissance de la centrale voire de carrément l’arrêter en cas de rupture de charge au sein de l’usine”, précise Hugues Defréville, directeur de la société bordelaise Newheat, le maître d’œuvre du chantier de cette centrale.

    L’eau captée dans la Vézère à 20°C est montée à 80/90°C en moyenne et plus selon la météo puis transformée en vapeur.

    D’une puissance de 3,4 MW, cette unité devrait générer annuellement plus de 4.000 MWh d’énergie thermique non polluante. C’est un projet modeste par rapport aux 540 000 MWh de gaz et aux 180 000 MWh d’électricité consommés chaque année par l’usine de papier très énergivore, mais cela évite de rejeter 1000 tonnes de CO2 / an de payer 35 000 euros de taxe carbone qui de 30 euros la tonne devrait passer à 100 euros d’ici 2030.

    Remarques : on peut se demander pourquoi ils n’ont pas couplé avec du solaire CSP comme çà se fait au Danemark, Canada etc (Hélioclim, Rackam etc) et/ou tubes sous vide puisqu’ils avaient besoin de vapeur et hautes températures. Sans doute un compromis énergétique.

    Et dommage que l’énergie, sans doute parfois excédentaire (trackers) ne puisse être réutilisée sur un réseau voisin.

    En vidéo :

    https://www.youtube.com/embed/biV_U93Kb10

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  2. A noter que Newheat parmi d’autres avance l’intégralité des investissements solaires et se fait rembourser sur les gains d’énergie sur 20 ans. Et le solaire thermique dure plus de 40 ans avec des entretiens très réduits.

    Les industriels et réseaux de chaleur devraient y penser plus qu’ils ne le font.

    Mais il va y avoir mieux :

    Solaire thermique: Nouveau type d’aérogel transparent pour capter passivement la chaleur solaire pour le chauffage domestique ou les applications industrielles. Il génère des températures beaucoup plus élevées que les capteurs solaires conventionnels – assez pour être utilisé pour le chauffage domestique ou pour les procédés industriels qui nécessitent une chaleur supérieure à 200 degrés Celsius (392 degrés Fahrenheit). Léger, constitué principalement d’air, avec une structure en silice (qui est également utilisée pour la fabrication du verre), il laisse passer facilement la lumière du soleil, mais empêche la chaleur solaire de s’échapper.

    On s’est beaucoup intéressé à trouver un système passif moins coûteux que les capteurs solaires conventionnels pour capter la chaleur solaire aux niveaux de température plus élevés nécessaires au chauffage des locaux, à la transformation des aliments ou à de nombreux procédés industriels, la fourniture de froid (sorption) etc.

    L’aérogel, en forme de mousse à base de particules de silice, laisse passer plus de 95 % de la lumière du soleil tout en conservant ses propriétés hautement isolantes. Lors d’essais effectués sur un toit du campus du MIT, un dispositif passif constitué d’un matériau noir absorbant la chaleur recouvert d’une couche du nouvel aérogel a pu atteindre et maintenir une température de 220°C, au milieu d’un hiver à Cambridge, lorsque l’air extérieur était inférieur à 0°C.

    Jusqu’à présent, de telles températures élevées n’étaient possibles qu’en utilisant des systèmes de concentration, avec des miroirs pour concentrer la lumière du soleil sur une ligne ou un point central, mais ce système ne nécessite aucune concentration, ce qui le rend plus simple et moins coûteux. Cela pourrait le rendre utile pour une grande variété d’applications qui nécessitent des niveaux de chaleur plus élevés.

    Par exemple, de simples capteurs sur toit plat sont souvent utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire, produisant des températures d’environ 80°C. Mais les températures plus élevées permises par le système à aérogel pourraient rendre de tels systèmes simples utilisables pour le chauffage domestique, et même pour alimenter un système de climatisation. Des versions à grande échelle pourraient être utilisées pour fournir de la chaleur pour une grande variété d’applications dans la chimie, la production alimentaire et les procédés de fabrication.

    Dans la plupart des cas, le système de récupération de chaleur passive serait relié à des tuyaux contenant un liquide qui pourrait circuler pour transférer la chaleur à l’endroit où elle est nécessaire et pour certaines utilisations, le système pourrait être raccordé à des caloducs, des dispositifs qui peuvent transférer la chaleur sur une certaine distance sans avoir besoin de pompes ou de pièces mobiles.

    Comme le principe est essentiellement le même, un capteur solaire à base d’aérogel pourrait remplacer directement les capteurs à vide utilisés dans certaines applications existantes, offrant ainsi une option moins coûteuse. Les matériaux utilisés pour fabriquer l’aérogel sont tous abondants et peu coûteux ; la seule partie coûteuse du processus est le séchage, qui nécessite un dispositif spécialisé appelé séchoir à point critique pour permettre un processus de séchage très précis qui extrait les solvants du gel tout en préservant sa structure nanométrique. Une analyse économique préliminaire montre que le système peut être économiquement viable pour certaines utilisations, en particulier par rapport aux systèmes à vide.

    http://news.mit.edu/2019/aerogel-passive-heat-sunlight-0702

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  3. Et technologiquement, économiquement, climatiquement et en terme d’indépendance énergétique, on ne peut qu’approuver :

    « Pourquoi les réseaux de chaleur doivent passer au solaire concentré »

    (comme entre autres au Danemark, Aalborg etc)

    « Les réseaux de chaleur et de froid sont une solution économique et écologique de distribution d’énergie. Ces systèmes permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’intégrer des Energies renouvelables et de récupération (EnR&R) dans le mix énergétique. Ils préservent ainsi la qualité de l’air dans les villes »

    L’objectif fixé par la loi de transition énergétique est de quintupler la quantité de chaleur renouvelable distribuée par les réseaux d’ici à 2030. Les utilisateurs raccordés bénéficient d’un taux de TVA réduite lorsque la chaleur livrée provient à plus de 50 % d’EnR&R.

    La France compte plus de 750 réseaux de chaleur. Beaucoup sont alimentés avec des énergies renouvelables, biomasse notamment.

    Pourquoi le solaire concentré ?

    Les capteurs solaires thermiques « classiques », c’est à dire plans ou à tube sous vide, ne permettent pas de produire de l’eau à des températures très élevées sous peine d’avoir un rendement très faible. Ainsi leur intégration dans un réseau de chaleur ne peut être faite que comme préchauffage sur le retour du réseau, et uniquement si celui ci est assez bas en température. Le principal écueil de cette solution est qu’elle contraint l’exploitant à baisser la température du réseau pour permettre aux capteurs solaires d’être efficaces. Cela entraîne de lourds investissements au niveau de tous les équipements de distribution (sous stations, émetteurs de chaleur, préparateurs eau chaude sanitaire, etc.).

    Les capteurs solaires à concentration permettent de fournir de l’eau à des températures beaucoup plus élevées (par exemple 110°C, 150°C ou même 200°C) tout en conservant un excellent rendement. Cela permet à la centrale solaire à concentration de fonctionner dans les mêmes conditions qu’une chaudière classique alimentant le réseau.

    Les capteurs solaires à concentration permettent d’injecter de la chaleur solaire à la température requise par les réseaux actuels.

    Si l’on associe ces technologies solaires à la technologie à absorption, on obtient un système de production particulièrement adapté au réseaux moyenne température ainsi qu’aux réseaux de froid.

    Au regard des prévisions de projets connus par l’Ademe, la France risque de ne pas tenir ses objectifs de développement de la chaleur renouvelable à l’horizon 2023. Il est donc impératif de continuer à développer les réseaux de chaleur et d’y associer le solaire concentré. Devant l’urgence climatique il est plus que temps d’agir. Cette solution à fait ses preuves et permet de diminuer de manière considérable les émissions de CO2.

    https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-les-r%C3%A9seaux-de-chaleur-doivent-passer-au-solaire-vitupier/?

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