Associés dans plusieurs projets de parcs éoliens offshores, Engie et EDP Renewables ont décidé de créer une co-entreprise. Le 21 mai 2019, Isabelle Kocher confirmait ainsi ses ambitions pour cette énergie marine renouvelable. En effet, les deux partenaires visent désormais la seconde place mondiale à l’horizon 2025. Une annonce stratégique au moment où les deux partenaires espèrent remporter l’appel d’offres de Dunkerque.
Une co-entreprise née d’une collaboration déjà fertile
L’éolien en mer une énergie verte à fort potentiel. Dans son édito, Axel de Tarlé souligne : « Engie veut construire l’équivalent de 6 réacteurs nucléaires en mer » ! Pour cela, Engie et EDP ont décidé de fonder une co-entreprise d’ici à la fin de l’année 2019. La joint-venture sera détenue à parts égales et la direction sera composée d’un PDG nommé par EDP pour trois ans, tandis que les postes de président non exécutif et de directeur de opérations reviendront à deux personnes nommées par Engie. La localisation du siège social reste en revanche incertaine pour le moment, alors que le directeur général des opérations d’Engie, Paulo Almirante, précise : « la croissance du portefeuille de la coentreprise représente un investissement total d’environ 15 milliards d’euros ».
L’entreprise nouvellement créée sera à la tête d’un portefeuille important, dans la mesure où elle récupèrera tous les actifs des deux groupes aujourd’hui gérés individuellement ou conjointement. Cela représente 1,5 GW en construction et 4GW en développement. Via divers consortiums, les deux groupes développent plusieurs projets depuis 2013 : Yeu-Noirmoutier, Dieppe-Le Tréport, Leucate, Moray East et Moray West au Royaume-Uni et des projets au Portugal.
Objectif : numéro 2 mondial de l’éolien en mer
Engie et EDP sont également alliés dans la réponse à l’appel d’offres du futur parc éolien au large de Dunkerque. Le résultat devrait être annoncé prochainement par le ministère français de la Transition écologique. Seulement, d’autres concurrents sont sur les rangs (Total, EDF, Vattenfall…). Reste qu’avec une ambition de 5 à 7 MW en opération ou en construction en 2025 et de 5 à 10 MW en développement avancé, la co-entreprise vise la seconde place mondiale. Une ambition qui a été confirmée par la directrice générale adjointe d’Engie, en charge des activités énergies renouvelables du groupe, Gwenaëlle Avice-Huet.
Afin de parvenir à décrocher la place de numéro deux mondial, plusieurs marchés sont considérés comme prioritaires. Sans surprise, l’Europe et les Etats-Unis sont en tête, juste devant certaines régions d’Asie du Sud Est et d’Afrique. En attendant, avec ces investissements, ENGIE confirme sa place d’acteur central dans la transition énergétique vers un monde zéro carbone.
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