La mobilité électrique est une piste à suivre pour la transition énergétique. Du 19 au 22 mai 2019, à Lyon, un salon est justement dédié à la mobilité électrique. À cette occasion, EDF accélère son plan mobilité électrique. Le 20 mai 2019, l’électricien a effectivement annoncé la création de DREEV, une nouvelle filiale d’EDF pour développer le smart charging et le principe du vehicle-to-grid. Dans cette optique, l’électricien pourra compter sur son partenariat avec la start-up californienne NUVVE.
L’avenir des transports appartient aux véhicules non polluants. A ce titre, la mobilité électrique présente de solides arguments. Et EDF, premier électricien européen, ambitionne désormais de devenir « le leader incontesté de la mobilité électrique » sur le continent. Pour cela, le groupe va déployer 75 000 bornes d’ici à 2022, en France, au Royaume-Uni, en Italie et en Belgique. Avec sa filiale Izivia, l’entreprise proposera d’ici 2022 un accès à 250.000 bornes. La directrice générale d’Izivia, Juliette Antoine-Simon souligne pour sa part que la filiale gère déjà le premier réseau de recharge électrique du pays : CorriDoor.
Mais l’énergéticien, souhaite aussi développer des bornes intelligentes, En effet, l’entreprise a confié à sa nouvelle filiale, DREEV, le soin de déployer des points de charge reversible. Avec ces infrastructures qui s’adresseront prioritairement aux entreprises et aux collectivités, puis aux particuliers, c’est l’apparition du Vehicle-to-Grid (V2G) sur le réseau électrique français. Selon Yannick Duport, directeur mobilité électrique du groupe EDF : « Le V2G est un tiercé gagnant : économe pour le client, bas carbone pour la planète et optimal pour le système électrique ».
Dans son rapport publié le 15 mai 2019, le Réseau de transport d’électricité (RTE) détaille 5 scénarios pour le développement de la mobilité électrique. Dans toutes les hypothèses, le gestionnaire du réseau conclue à « une faisabilité sereine et une contribution économique et écologique vertueuse à l’horizon 2035 ». Aussi le V2G n’est pas une condition sine qua none pour le succès de la mobilité électrique.
Cependant, avec le développement des énergies renouvelables intermittentes, le V2G apparaît comme un atout supplémentaire pour la flexibilité du réseau. Comme le souligne le dirigeant de DREEV, Eric Mévellec, « Tout le monde ne sait pas qu’un véhicule électrique reste statique pendant 96% du temps, ce qui offre une large plage de temps pour exploiter l’électricité contenue dans la batterie ».
La technologie utilisée pour le V2G n’est pas complètement nouvelle. Le CEO de NUVVE, Gregory Poilasne, rappelle qu’elle a été « développée et déployée à l’échelle mondiale depuis 2010 » par son groupe. L’alliance avec EDF semble donc prometteuse, notamment pour conquérir les quatre grands marchés européens visés par l’énergéticien.
COMMENTAIRES
L’approche des véhicules électro-solaires plus optimisés et légers + l’autopartage etc fait partie d’une meilleure approche globale de la mobilité (moins de bornes de recharges, moins de batteries, moins de ressources, plus d’efficacité etc)
Lightyear One dévoile le 25 Juin 19 son modèle de 600 à 800 km d’autonomie selon les situations, avant la réalisation d’un second modèle à prix beaucoup plus bas :
https://actu.fr/societe/lightyear-one-une-voiture-solaire-electrique-800-km-dautonomie_23784847.html
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