Allemagne : vers une sortie complète du charbon en 2038 ?

Allemagne : vers une sortie complète du charbon en 2038 ?

La commission indépendante « croissance, changement structurel et emploi » mise en place par le gouvernement allemand a remis son rapport le 26 janvier 2019. Selon celui-ci, le futur du charbon est scellé en Allemagne. Deuxième source d’électricité du pays, le charbon devrait disparaître du mix électrique et énergétique allemand en 2038, voire en 2035. Une sortie bienvenue qui va quand même prendre 20 ans si le gouvernement suit les recommandations de cette commission…

Du boom à la sortie du charbon, il n’y a qu’un pas

Le modèle énergétique allemand n’en a pas fini avec sa mutation. Après la décision de sortir rapidement du nucléaire, l’Allemagne doit renoncer au charbon. Une source d’énergie fortement utilisée depuis la fermeture des centrales nucléaires. Concrètement, le charbon assure 38 % du mix électrique tandis que le nucléaire ne représente plus que 13,3 % de l’électricité produite outre-Rhin. Qui plus est, la fermeture des dernières centrales nucléaires risque de constituer un appel d’air en faveur du charbon. A moins que le gouvernement n’entame sans tarder un sevrage…

Cela ne sera pas facile pour le premier consommateur de charbon d’Europe. Mais c’est du moins ce que préconise la commission « croissance, changement structurel et emploi » créée en juin 2018. Son rapport final, long de 336 pages, a été approuvé à 27 voix contre 1 parmi ses membres. Une quasi unanimité obtenue grâce à un calendrier très souple. Ainsi, pour Kai Niebert, président du collectif d’associations environnementales DNR (Dachverband Deutsche Naturschutzring) : « il vaut mieux un mauvais accord que pas d’accord du tout ».

Du gaz et des subventions nécessaires

Par ailleurs, de nouvelles centrales à gaz seront nécessaires pour prendre le relai d’un charbon. De surcroît, il faudra dédommager les centrales à charbon contraintes de fermer leurs portes. Plus la fermeture est éloignée de la date butoir (2038), plus l’indemnisation est importante. Autre coût à prendre en considération, l’aide aux consommateurs en raison d’une augmentation des prix jugée inévitable an cas de sortie « accélérée » du charbon. Selon la commission, « une subvention d’au moins 2 milliards d’euros par an est nécessaire pour compenser cette augmentation ».

Au total l’ardoise pourrait se chiffrer à 80 milliards d’euros, pour une sortie « accélérée » qui devrait prendre quand même 20 ans… Une décision dont se satisfait le lobby du charbon en Allemagne, IG BCE se félicite par exemple « qu’aucune des parties ne se soit mise à genoux ». De son côté, l’institut économique Ifo pointe le risque « d’une augmentation des importations d’électricité de Pologne et de République tchèque… issue du charbon ».

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Par ailleurs une énième fois, c’est de la comptabilité “élémentaire”, une transition ne se calcule pas seulement en “dépenses” (qui sont la plupart des investissements qui rapportent durablement) mais notamment en “bilan net” et la transition énergétique allemande leur est déjà bénéfique

    https://www.bundesregierung.de/breg-de/themen/energiewende/was-bringt-was-kostet-die-energiewende-394146

    Ils font des gains à tous les étages (entreprises, emplois, efficacité énergétique, réductions des importations fossiles actuellement 5,8 milliards d’euros par an en nette augmentation chaque année, exportations dans les cleantech, un des principaux pays exportateurs dans ce domaine avec 15,4% de la part du commerce mondial dans l’environnement, Siemens est numéro 1 mondial de l’important marché éolien mondial qui n’est qu’à ses débuts (voir de même les exportations du Danemark de plus de 74 milliards d’euros par an dans l’éolien notamment, rapporté à la population, c’est très supérieur à nos exportations dans le nucléaire)

    Regardez par ailleurs les seuls coûts sociaux de la fermeture de Fessenheim et rapportez les à nos 58 réacteurs qu’il faudra un jour fermer, ajoutez les démantèlements, le stockage de plus de 100.000 ans ou les éventuelles solutions pour réduire les déchets à 300 ans, les coûts de rénovation réseau etc. C’est tout aussi impressionnant en coûts et il n’est pas improbable que ce soit plus cher en France car nous n’arrivons que rarement à avoir de prix inférieurs aux allemands dans plusieurs technologies (biogaz, réseaux de chaleur, éolien, solaire etc)

    Il faut analyser les chiffres en détail et objectivement sinon vous relayez n’importe quoi et çà n’apporte comme d’habitude strictement rien aux bonnes décisions.

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  • Il faut surtout retenir de cet article intéressant, que des nouvelles centrales à gaz (gaz majoritairement fossile) seront nécessaires pour prendre le relais de la houille et du lignite, en Allemagne. Et que le Mix Allemand de 2038 et après 2038, sera surtout dominé par une combinaison de centrales à gaz (majoritairement fossile même s’il y aura une minorité de biogaz) et d’Eolien et PV. L’éolien et le PV ayant un facteur de charge bien moins important que celui des centrales CCG à dominante gaz fossile. Ce sont donc ces centrales à gaz qui assureront l’essentiel du suivi de charge des ENRs Allemandes . Pour faire court, ils vont simplement remplacer le charbon par le gaz. Mais aussi faire des importations d’électricité de Pologne et de République Tchèque… issue du charbon : Leurs MWh des années 2038 et suivantes, vont donc rester bien chargés en CO2 !!!
    Ainsi, l’Allemagne sera encore à cette époque( année 2038 et suivante) un bien mauvais exemple .

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  • @ Dan :

    Vous sortez d’abord des chiffres erronés “de moitié” en l’état d’avancement actuel comme je vous l’ai démontré plus haut avec plusieurs sources à l’appui dans le premier lien que j’ai mis plus haut.

    Ensuite, en guise de réponse “hors sujet”, vous me citez un article qui évoque la cour des comptes mais qui ne parle que du retard allemand par rapport aux “objectifs de réduction des émissions” :

    Je vous rappelle que nous avons également du retard sur nos objectifs tout comme les (197 – 17 =) 180 pays signataires des Accords de Paris sur le climat.

    Et que le retard allemand n’est pas lié spécifiquement aux “technologies renouvelables” mais par exemple à un problème de réseau Nord-Sud spécifique à la géographie Allemande.

    A partir du cas spécifique allemand vous tirez hâtivement et de manière erronée la conclusion que c’est partout pareil dans le monde. Par contre quand on installe du nucléaire au Soudan ou en Arabie Saoudite, vous ne vous préoccupez pas du tout des besoins en eau, des risques etc

    J’évoquais pour ma part le bilan financier “net” global et vous citais un lien intégrant des chiffres et se rapportant à des analyses plus détaillés inclus que vous pouviez consulter et mieux vous documenter.

    Et “Avenir du nucléaire” qui n’a pas relevé depuis le temps :

    – que l’Allemagne voulait impérativement une énergie moins chère que le nucléaire pour ses industries fortement consommatrices (Daimler, Basf etc) et y a réussi (preuve en est parmi bien d’autres que nous sommes “importateurs nets” d’énergie d’Allemagne depuis leur transition malgré notre parc nucléaire très ancien, donc on image très mal que du nucléaire “récent” ait pu être plus compétitif pour l’Allemagne dans sa transition quand on voit les prix au MWh d’Hinkley Point, Flamanville etc)

    – qu’elle a un lobby automobile qui fait une résistance très forte (vous devriez tous 2 le savoir) ce qui n’aide pas à réduire les émissions de la mobilité en général (les émissions de ce secteur sont supérieures à 1990 !). Le sujet est assez peu abordé car il faut affronter le puissant lobby automobile, ses importantes exportations et très nombreux emplois et sous traitants concernés.

    – qu’elle a pourtant réussi à trouver un accord pour le charbon et la lignite qui représentent plusieurs dizaines de milliers d’emplois, donc des électeurs dont on a vu l’impact aux dernières élections et un coût très élevé à indemniser.

    Le problème n’était pas technique mais notamment social avec son coût etc C’était un problème particulièrement difficile si vous relevez qu’en France une simple taxe a mis quelques 100.000 personnes dans la rue alors qu’en Allemagne il s’agit d’un changement radical et historique beaucoup pus profond.

    Ce coût est pourtant inférieur à celui que nous aurons à verser lors de la fermeture de nos 58 anciens réacteurs si on extrapole à partir de la seule centrale de Fessenheim.

    Il n’y a donc pas lieu – comme c’est une habitude systématique chez vous – de faire des amalgames avec les coûts des renouvelables proprement dits et de l’extrapoler à tous les pays.

    “Avenir du nucléaire” n’attend pas non plus les conclusions d’un second rapport publié sous peu en Allemagne sur son mix énergétique à la suite de la décision récente sur le charbon/lignite, pour affirmer que “le gaz importé va majoritairement simplement remplacer le charbon compte tenu du facteur de charge éolien et PV” !

    Déjà le facteur de charge n’est pas directement lié mais c’est la capacité installée. Ensuite on sait que l’Allemagne fermera ses dernières centrales charbon/lignite en 2038 (ou si possible avant en 2035). Qu’elle a fait passer sa part de renouvelables de 10% à 40% entre 2005 et 2018 et qu’elle vise 65% en 2030 et plus de 80% en 2050.

    On savait donc qu’il y aurait un complément gaz.

    On peut également constater que le solaire et éolien actuels y est désormais plus compétitif que les centrales conventionnelles nucléaire ou fossiles.

    Même si comme on le savait sa part augmente, le gaz importé ne va donc pas “remplacer” charbon/lignite mais c’est avant tout la part des renouvelables qui va nettement augmenter comme les accords actuels et les avancées du réseaux le permettent de plus en plus. Une importante quantité d’éolien offshore vient d’ailleurs d’être annoncée.

    a) L’hydrogène est produit à prix quasi compétitif et est déjà injecté sur plusieurs réseaux en Europe entre autres (25 pays d’Europe signataires de l’Alliance hydrogène – P2G) dont Allemagne et çà va s’accroître. Il vient en substitution et décarbonisation du gaz importé.

    b) Les allemands développent avec les danois, américains et bien plus l’électrométhanogénèse qui permet d’augmenter la part de biogaz d’environ 40% (par utilisation du CO2 habituellement perdu du biogaz) et de diminuer les coûts quasiment d’autant. La technique est en phase de développement de réacteurs commerciaux optimisés et standardisés et ses prévisions de déploiements se situent début des années 2020.

    30 à 40% de plus de biogaz en Allemagne ce n’est pas rien.

    c) Les autres sources de biométhane (issu du power to gas et de la gazéification) se déploient elles aussi (plus de 70 sites en Allemagne dont plusieurs déjà au stade de production “industrielle” de capacités importantes).

    La compétitivité des prix est également proche et dépend plutôt à présent des volumes demandés. Pour exemple et preuve l’Audi g-tron est ainsi alimentée comme d’autres (VW etc) au biométhane (ou gaz de synthèse)

    d) L’Allemagne ainsi que la Russie notamment développent une unité de décarbonisation par pyrolyse du gaz et récupération du carbone sous forme “solide” pour différentes applications ou stockage profond.

    https://www.advancedsciencenews.com/decarbonizing-natural-gas-methane-fuel-without-carbon-dioxide/

    En conséquence on ne voit pas comment “Avenir du nucléaire” peut prétendre que d’ici à 2038 l’Allemagne n’aura que “simplement substitué sa part de charbon/lignite actuelle par du gaz naturel importé” alors que tout démontre au contraire que les directions, choix technologiques pris et tendances des prix vont vers une réduction du gaz naturel conventionnel et de ses émissions.

    Pourquoi en outre réduire la part de charbon afin de s’engager à respecter les Accords de Paris pour ensuite dérailler avec le gaz conventionnel, ce n’est pas le choix fait par l’Allemagne actuellement, sinon à quoi bon avoir développé autant d’options si avancées. Ce pays cherche en outre comme tous les pays européens à réduire fortement voire à néant sa dépendance aux énergies fossiles importées (pour la forme combustible sinon en partie la pétrochimie) d’ici au plus tard 2050.

    Il serait bon d’arrêter de raconter n’importe quoi sur l’Allemagne sans vérifier plus en détail, ainsi que sur les pays très majoritaires en nombre qui ne font pas de nucléaire pour prétendre que c’est l’option universelle et que ceux qui n’en font pas sont des abrutis !

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  • http://huet.blog.lemonde.fr/2019/01/31/le-plan-tout-renouvelable-de-lademe-conteste/
    Ce lien montre les manipulations honteuses de l’ademe pour faire admettre le scénario 100% Enr en France et que la baisse de la valeur de l’électricité produite par les ENRv peut devenir vertigineuse, à l’instar des ces moments où les éoliennes Allemandes produisent plus d’électricité que la demande et où le prix en devient… négatif sur les marché de gros européens. Quand les capacités installées en éoliennes et en PV dépassent la puissance demandée en pointe, les prix du marché deviennent nuls lorsque les productions ENRv mises sur le marché sont supérieures à la demande… Et bien d’autres choses encore à lire sur ce lien qui montre la mauvaise foi et la malhonnêteté (ou l’ incompétence) absolue de ces propagandiste du 100 % ENR (versus un mix bien équilibré ENR – nucléaire ; dont ne veulent absolument pas ces partisans antinucléaires hypocrites déguisés en soi disant” pro 100 % ENR”). Bref cet article du ” huet blog le monde” mérite d’être lu “.

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  • Comme il est dit dans la fin de l’article :
    Ces hypothèses peu crédibles se doublent d’un calcul économique douteux qui néglige une donnée fondamentale : du fait de la variabilité de leur production, la valeur économique des EnRv qui en découle peut s’écarter fortement de son prix de revient. Se référer au seul prix de revient du MWh pour les éoliennes (la fameuse « parité réseau »), pour affirmer que ces techniques sont compétitives, revient à supposer qu’elles fonctionnent à pleine puissance pendant 2500h et surtout que chaque MWh produit a la même valeur économique. Or, elles fonctionnent le plus souvent à régime faible ou moyen et très peu à plein puissance sur l’année. De plus le MWh produit par une éolienne à une heure donnée a une valeur différente de celle du MWh d’une autre heure. Cette valeur se fixe sur le coût variable de la première centrale conventionnelle qui ne sera plus appelée par le marché horaire et à laquelle les productions d’équipement EnRv se substitue temporairement. Comme les productions éoliennes sont largement corrélées entre elles à l’échelle de la France, plus le vent souffle, et plus les MWhs éoliens produits pendant ces heures ont une valeur moindre puisqu’ils finissent par repousser l’appel aux équipements conventionnels les moins coûteux.

    En résumé, plus vous implantez d’éoliennes et plus la valeur économique de leur production va diminuer. C’est ainsi que, dans les modèles d’optimisation qui simulent le développement des ENRv uniquement par le marché, leur développement s’arrête autour de 10-15% de parts de production. Dès lors que l’on va au delà, et surtout si l’on atteint les 80% d’ENRv dans la production, les coûts grimpent pour une raison simple et intuitive : il faut bien payer les investissements et l’exploitation des moyens pilotables ou de stockage dont la seule fonction (non rentable) est d’intervenir pour sauver le système électrique lorsque vent et/ou soleil font défaut, ce qui survient nécessairement. C’est bien pourquoi l’Ademe fait des « hypothèses héroïques » sur ce qui pourrait contrebalancer ce phénomène (flexibilité gigantesque, import/export miraculeusement aligné sur les besoins et surplus…) afin de « sauver » le soldat ENRv dominant le système électrique.

    Parmi les « résultats » de l’étude de l’Ademe, l’un au moins suscite le sourire : lorsqu’il est recommandé de fermer les réacteurs nucléaires actuels plus vite car leur trop bas coût de production d’électricité gène le déploiement des ENRv, handicapées par ce concurrent trop efficace.

    Comme le recommande le sociologue Raymond Boudon pour nous protéger des «idées fausses, fragiles ou douteuses» construites sur des raisonnements apparemment justes, il faut nous défier des prémisses implicites à base idéologique qu’il s’agit de mettre à jour.

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  • @ “Avenir du nucléaire” :

    Non seulement vous sortez du sujet, vous ne répondez à aucun argument que l’on prend la peine de développer pour vous répondre et tenter de vous expliquer, vous réagissez comme un excité sans cervelle qui ne sait qu’insulter et en plus vous êtes incapable de comprendre les articles que vous publiez !

    Concernant l’Allemagne arrêtez de prétendre qu’il n’y a pas baisse du charbon et que le gaz remplacera le charbon c’est absolument faux comme tous les chiffres actuels et les études confirment :

    https://www.cleanenergywire.org/sites/default/files/styles/lightbox_image/public/images/factsheet/fig2-gross-power-production-germany-1990-2017.png?itok=3eZlhkvY

    .

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  • et si les renouvelables bousculent l’économie de l’énergie à partir de 15% dans le mix, alors avant de prétendre que l’étude Artelys pourtant étayée est une “manipulation” que vous êtes seul à prétendre, il faudra vous référer à des articles, blogs et auteurs plus sérieux puisque déjà en 2016 beaucoup de pays européens, entre autres, dépassaient de loin ce seuil :

    https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/images/8/8b/Energy-fr.png

    .

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  • Enfin pour ce qui est de la “vertueuse” Allemagne que je n’ai jamais prétendu, vous mélangez une fois encore “volontairement” renouvelables et charbon (les 197 pays qui font des renouvelables n’ont en majorité ni charbon ni gaz) alors que le charbon fait partie du sous-sol et de l’histoire de l’Allemagne comme de la Pologne et concerne des aspects sociaux. Reprenez l’histoire de la France du charbon et voyez le temps que nous avons mis à fermer nos mines et ce que çà a coûté (Charbonnages de France etc)

    Tout comme vous verrez ce que çà va coûter de fermer et démanteler notre nucléaire vieillissant et d’assurer le coûts du stockage pour 100.000 ans car nous n’avons toujours pas de solution ni assez sûre ni économique pour les déchets de haute activité.

    Pas plus d’ailleurs pour les millions de tonnes de béton des centrales comme le souligne l’ASN elle-même à juste titre et qu’il sera trop coûteux de transporter.

    Informez-vous.

    De même vous omettez toujours de relever que les allemands émettent environ 13 tonnes de C02 par habitant et par an et que nous sommes à 11 tonnes avec nos émissions importées soit presqu’autant.

    Et ce sont ces chiffres de nos usages qui impactent “réellement” le climat.

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