Brune Poirson en Inde pour l'assemblée de l’Alliance solaire internationale

Brune Poirson en Inde pour la première assemblée de l’Alliance solaire internationale

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En déplacement en Inde du 2 au 4 octobre 2018, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson a co-présidé mercredi 3 octobre à New Delhi aux côtés du Ministre indien de l’Electricité et des Energies nouvelles et renouvelables Raj Kumar Singh, la première assemblée générale de l’Alliance solaire internationale (ASI). Cet événement inédit fut l’occasion pour les 70 pays membres de faire le point sur les actions engagées jusqu’à présent et les nouvelles orientations à donner à cette organisation.

Officialisée par le Premier ministre indien Narendra Modi et le Président français Emmanuel Macron le 13 mars 2018, l’alliance solaire internationale rassemble aujourd’hui près de 70 pays. Elle vise à accélérer le développement de l’énergie solaire dans le monde et souhaite offrir pour cela aux pays riches en ressources solaires un moyen de partager des défis et des opportunités communes. A l’origine de cette initiative, Narendra Modi entend par ce biais réduire le coût du solaire et permettre ainsi à tous (les pays du Sud notamment) de se développer de manière indépendante, décentralisée et durable. Cette coopération internationale accrue a également pour objectif de développer en parallèle de nouveaux marchés pour les membres de l’Alliance via la création d’opportunités supplémentaires de projets et d’applications pour les entreprises du secteur.

Une volonté d’harmonisation réglementaire à l’international

La première assemblée générale de cette alliance, organisée les 2 et 3 octobre dernier à New Delhi, a réuni l’ensemble des membres de l’ASI dans le but de renforcer la gouvernance de l’organisation, de nommer le directeur général, de définir les règles de fonctionnement et le budget et d’arrêter le plan de travail des prochains mois. Invitée à co-présider cette première instance de décision, la secrétaire générale française Brune Poirson a fait le point sur les actions à mettre en place pour faciliter le travail de l’ASI dans l’avenir. « Nous avons fait le point sur les programmes de travail de l’Alliance solaire, leurs premiers résultats et les orientations pour l’année à venir. Notre objectif est que cette nouvelle organisation internationale produise très rapidement des effets. Sur le milliard d’euros d’investissements d’ici à 2022 annoncé par le Président de la République, 800 millions d’euros ont déjà été engagés. Nous nous donnons les moyens de notre ambition », a-t-elle déclaré.

Les membres de l’ASO ont également pris à cette occasion la décision d’élargir le périmètre géographique de l’Alliance à l’ensemble du monde, « afin de répondre à la demande de nombreux pays qui ne sont pas situés dans la zone intertropicale mais qui veulent rejoindre le projet », ajoute le ministère de la Transition écologique dans un communiqué (l’ASI était à l’origine réservée aux pays situés entre le tropique du Cancer et le tropique du Capricorne). Enfin, sur proposition d’un groupe de pays dont le Togo et le Mali, l’alliance a décidé de lancer une nouvelle initiative dans le but d’accélérer l’harmonisation des cadres réglementaires des investissements dans l’énergie solaire, un élément déterminant pour permettre l’augmentation des investissements publics et privés dans la filière.

Crédits photo : ISA

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Il est également plus que temps de parler de la mobilité solaire : le solaire en charge des véhicules tout comme le solaire intégré aux véhicules. L’impact est très élevé sur un véhicule léger (on peut viser 100% si on se contente de 70 km/h maxi comme Stella Vie l’a démontré et pour des rendements solaires assez peu élevés (25%) donc mieux encore pour des rendements commerciaux qui atteignent actuellement 32% et 35% sous peu) mais pas négligeable non plus sur les camions en particulier frigorifiques où l’apport est en moyenne de 25% de réduction de carburant (voir eNow aux Etats-Unis entre autres) et on fait aussi des tracteurs électriques 100% solaires (économie environ 3000 euros de carburant par an !)

    Réunion entre groupes automobiles et solaires encore récemment sur le sujet :

    https://www.pv-magazine.com/press-releases/huge-opportunities-for-more-solar-powered-electric-mobility-in-europe/

    .

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  • Les tracteurs électriques à charge solaire (économie de carburant environ 3000 euros par an et bien moins d’entretien et de frais qu’un tracteur thermique, sans parler de la pollution, du stockage de carburant et risques etc )

    https://www.solectrac.com/

    .

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  • Il serait également le temps de parler de l’aviation électrique et à hydrogène (produit par les renouvelables) car çà avance là aussi plus vite que prévu.

    L’année dernière plus de projets d’aviation électrique ou à hydrogène ont été annoncés qu’au cours des 9 années précédentes, selon le consultant Roland Berger. Sur les 100 prototypes et projets annoncés depuis 2009, seuls 30% proviennent d’acteurs établis tels que Boeing, Airbus ou Rolls-Royce. Les autres sont des start-ups ou des nouveaux venus dans l’aérospatiale et ce pour les seuls projets déjà rendus publics.

    Dans cette nouvelle ère de l’aviation électrique et à hydrogène, le marché ne se limitera pas aux taxis volants – aux petits véhicules transportant une poignée de passagers sur de très courtes distances. Un nombre croissant de projets se concentrent sur des avions régionaux transportant des dizaines de passagers jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, le plus importants appareils pouvant transporter plusieurs centaines de passagers.

    Les aéroports pourront fonctionner pratiquement 24h/24 ou même plus près des zones urbaines quasiment sans bruit.

    EasyJet conseille la start-up basée à Seattle, Wright Electric, sur son projet d’avion électrique pouvant accueillir environ 120 passagers. Eviation (Israël) développe également un avion entièrement électrique à 9 places qui volera jusqu’à 650 milles d’ici 2021.

    Le gouvernement norvégien est tellement convaincu (via le Sintef) que le problème de densité énergétique des batteries et les aspects techniques de l’hydrogène seront résolus dans les dix prochaines années environ qu’il s’est engagé à ce que tous les aéronefs nationaux soient alimentés électriquement d’ici 2040.

    HES Energy Systems (France et Singapour) vient de dévoiler “Element One” qui est parmi les premiers avions de transport de passagers régional à hydrogène au monde, en plus équipé de capteurs solaires et qui utilisera de l’hydrogène renouvelable produit localement. Les premiers modèles sont prévus en 2025.

    https://www.hes.sg/element-one

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  • Il serait également temps de parler de l’aviation électrique et à hydrogène (produit par les renouvelables) car çà avance là aussi plus vite que prévu.

    L’année dernière plus de projets d’aviation électrique ou à hydrogène ont été annoncés qu’au cours des 9 années précédentes, selon le consultant Roland Berger. Sur les 100 prototypes et projets annoncés depuis 2009, seuls 30% proviennent d’acteurs établis tels que Boeing, Airbus ou Rolls-Royce. Les autres sont des start-ups ou des nouveaux venus dans l’aérospatiale et ce pour les seuls projets déjà rendus publics.

    Dans cette nouvelle ère de l’aviation électrique et à hydrogène, le marché ne se limitera pas aux taxis volants – aux petits véhicules transportant une poignée de passagers sur de très courtes distances. Un nombre croissant de projets se concentrent sur des avions régionaux transportant des dizaines de passagers jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, le plus importants appareils pouvant transporter plusieurs centaines de passagers.

    Les aéroports pourront fonctionner pratiquement 24h/24 ou même plus près des zones urbaines quasiment sans bruit.

    EasyJet conseille la start-up basée à Seattle, Wright Electric, sur son projet d’avion électrique pouvant accueillir environ 120 passagers. Eviation (Israël) développe également un avion entièrement électrique à 9 places qui volera jusqu’à 650 milles d’ici 2021.

    Le gouvernement norvégien est tellement convaincu (via le Sintef) que le problème de densité énergétique des batteries et les aspects techniques de l’hydrogène seront résolus dans les dix prochaines années environ qu’il s’est engagé à ce que tous les aéronefs nationaux soient alimentés électriquement d’ici 2040.

    HES Energy Systems (France et Singapour) vient de dévoiler “Element One” qui est parmi les premiers avions de transport de passagers régional à hydrogène au monde, en plus équipé de capteurs solaires et qui utilisera de l’hydrogène renouvelable produit localement. Les premiers modèles sont prévus en 2025.

    https://www.hes.sg/element-one

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  • Cela montre bien les méfaits de l’idéologie pro Energies Renouvelables et surtout antinucléaire qui règne au sein de notre gouvernement depuis Hollande.
    Il eût été bien plus pertinent de mettre nos efforts dans une Alliance pour le développement de l’énergie nucléaire, seule énergie qui répond aux besoins sans émissions de CO2, et qui permettrait de valoriser une des rares filières où notre pays a encore quelques longueurs d’avance.
    Nous sommes gouvernés par des idéologues, qui n’ont aucune volonté mais aussi aucune compétence pour redresser notre tissu industriel.
    S’intéresser au business du solaire, dans les pays chaud où ça a un sens, n’est pas complètement idiot ; c’est surtout la honte de mettre en avant nos atouts sur une énergie qui présente tous le atouts qui l’est.

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