Quel déploiement pour les EPR dans les centrales nucléaires françaises ?

Quel déploiement pour les EPR dans les centrales nucléaires françaises ?

EPR-FLAMANVILLE-3

Alors qu’un nouveau retard vient d’être annoncé sur le projet de construction du réacteur EPR de la centrale de Flamanville, la question du déploiement des EPR dans les centrales nucléaires françaises commence à se poser. Combien de réacteurs EPR pourraient être construits en France dans les années à venir ? Car si le réacteur nouvelle génération d’EDF s’exporte bien à l’étranger, il doit également trouver sa place dans l’avenir énergétique de la France.

EPR et nucléaire en France : beaucoup d’interrogations

Tandis que le retard s’accumule sur les chantiers de Flamanville et de Hinckley Point, de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre en question le réacteur EPR mis au point par EDF. Des doutes encore renforcés par l’avenir quelque peu compromis auquel la filière nucléaire doit faire face en France. François Hollande puis Emmanuel Macron ont tous les deux annoncé leur volonté de réduire la part du nucléaire, et demandé à EDF de travailler dans ce sens.

Dans ce contexte, la mise en service du premier réacteur EPR au monde, en Chine, n’a pas semblé être une victoire suffisante pour combler les doutes autour du projet EPR d’EDF. Mais pour soutenir son projet, EDF peut compter sur le soutien de la Société Française d’Energie Nucléaire (Sfen), qui a récemment publié un rapport en faveur du déploiement du réacteur EPR en France. Dans ce rapport, la Sfen estime que l’hexagone doit se doter de deux nouveaux réacteurs EPR d’ici 2030. Une première étape avant le déploiement de six réacteurs EPR dans différentes centrales nucléaires françaises. D’après la Sfen, non seulement la construction des futurs réacteurs EPR devrait être plus rapide, mais elle devrait également être moins chère : 30% de moins par rapport à Flamanville.

Le réacteur EPR, l’avenir du nucléaire français ?

Malgré les vents contraires, EDF continue de croire en l’avenir de son réacteur, et l’énergéticien n’est pas tout seul à voir dans ce réacteur nouvelle génération l’avenir de la filière nucléaire française. Ainsi en juin dernier, Bertrand Ringot, maire de Gravelines (Nord), a déjà annoncé que sa ville se portait candidate auprès d’EDF pour accueillir le prochain réacteur EPR de France. Pour le maire « Il ne s’agit pas de faire un EPR en plus de Gravelines. Mais Gravelines aura un terme et je ne souhaite pas qu’à l’issue de l’activité de Gravelines, nous n’ayons plus rien dans la région, parce que c’est important, pas seulement pour l’emploi, pas seulement pour le site, en terme d’indépendance énergétique. Je ne veux pas que nous nous retrouvions sans rien, c’est la raison pour laquelle on se positionne dès maintenant. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler avec le président d’EDF”. Mis en service en 1980, le site de Gravelines accueille la centrale nucléaire la plus importante d’Europe de l’Ouest, avec six réacteurs en activité. Selon le maire, le projet EPR représente une opportunité pour le développement économique du territoire, mais aussi pour assurer l’approvisionnement énergétique des différentes industries locales.

Un avis partagé par Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France. Dès 2016, il affichait son soutien au projet EPR d’EDF et souhaitait que sa région accueille le prochain réacteur nouvelle génération : «Non seulement c’est de l’indépendance énergétique, mais en plus c’est une facture qui reste basse pour les entreprises, comme pour les particuliers. Oui je souhaite un EPR dans la région.”

Un second EPR français en 2030 ?

Il y a encore deux ans, EDF espérait pouvoir commencer à déployer les nouveaux réacteurs EPR sur le territoire français dès 2022. L’entreprise aurait pu lancer le chantier d’un second EPR tricolore en 2022 pour atteindre une mise en service à l’horizon 2028, ou 2030 au plus tard. Mais le retard accumulé sur le chantier de Flamanville a décalé le calendrier prévisionnel, et la construction d’un second EPR français est désormais reportée dans date précise. Le site nucléaire de Penly, en Seine-Maritime, devait accueillir ce nouvel EPR, mais là encore, plus rien n’est sûr.

Quoiqu’il arrive, EDF se tournera vers l’une de ses 19 centrales nucléaires françaises pour déployer son second EPR. Les centrales ont la place d’accueillir ce nouveau réacteur, et par ailleurs le gouvernement semble peu enclin à donner son feu vert pour la construction d’un nouveau site nucléaire sur le territoire français.

Autre information confirmée par EDF, le prochain EPR sera un EPR Nouveau Modèle (EPR NM). Grâce à l’expérience des chantiers de Flamanville, Taishan et Hinckley Point, EDF a retravaillé son projet de réacteur pour le rendre encore plus compétitif et surtout faciliter sa construction. D’après les estimations d’EDF, le chantier de l’EPR NM devrait donc être plus rapide que celui de son prédécesseur.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Même avec 30% de baisse des prix des EPR, dont le syndicat du nucléaire la Sfen – qui ne réalise là rien d’autre une fois de plus qu’un publi-reportage – se garde bien de préciser une implication publique encore plus grande, pour ne pas dire maximale qu’elle réclame dans son rapport pour justifier cette baisse, cela n’a rien d’acquis dans le secteur nucléaire (comme on le constate entre autres avec l’exemple chinois malgré les 3×8 et un nombre élevé de réacteurs notamment).

    De plus çà ne suffirait pas face à la tendance à la baisse des prix des renouvelables et du stockage qui va encore se poursuivre vues les évolution des technologies, de productivité, des process etc

    Siemens prévoit mois de 30 euros le MWh sous peu par exemple pour l’éolien.

    https://www.lazard.com/media/450436/rehcd3.jpg

    La cours des comptes britannique a fait amplement le même constat dans plusieurs rapports.

    C’est donc inquiétant de voir à quel point le maire de Gravelines et le président du conseil régional Xavier Bertrand sont aussi mal informés sur les prix réels des énergies. S’ils gèrent tous leurs choix de la même manière, les habitants des Hauts de France ont intérêt à regarder de près les comptes des projets de la région.

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  • Et puis esthétiquement près des plages et avec la montée des océans, vaut-il mieux des éoliennes ou une centrale nucléaire ?

    https://static.latribune.fr/full_width/622494/gravelines-centrale-nucleaire.jpg

    Je suppose que le maire de Gravelines et Xavier Bertrand sont beaucoup moins partants pour accueillir des sites de stockage et de retraitement…

    C’est de plus incohérent d’avoir financé des études de transition énergétique par la société de J. Rifkin et plus dont les conclusions étaient toutes autres (programme Rev 3 notamment)

    Je cite :

    A l’occasion du World Forum Lille 2013, Jeremy Rifkin a présenté son Master plan qui est une mine d’innovations. Il propose de :

    • Accroître l’efficacité énergétique
    • Passer aux énergies renouvelables
    • Développer les bâtiments producteurs d’énergie
    • Se doter de capacité de stockage de l’énergie
    • Déployer l’internet de l’énergie (des réseaux intelligents)
    • Réinventer la mobilité des personnes et des biens
    • Développer l’économie de la fonctionnalité : une nouvelle forme d’économie basée sur l’usage et la location plutôt que la propriété (ex : V’Lille)
    • Développer l’économie circulaire : toute l’économie fondée sur l’économie des matières premières, le recyclage et la valorisation des déchets

    Son aura nous a permis de récolter de nombreuses retombées médiatiques. Le nombre d’articles consacrés à Jeremy Rifkin et dans lesquels le Nord-Pas de Calais est cité en exemple est déjà impressionnant. Peu de personnes dans la région pouvaient recueillir autant d’adhésion et capter autant de lumière.”

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  • Le Plan zéro carbone Hauts de France (Rev3) n’intègre absolument pas le nucléaire par contre des renouvelables, de l’hydrogène/méthanation etc

    Je cite Xavier Bertrand :

    “Aujourd’hui, nous avons la chance de faire des Hauts de France la Région de la troisième révolution industrielle, celle d’internet, de la robonumérique, de la chimie verte, des énergies renouvelables, des transports sans conducteur. Les Hauts de France ont les atouts pour être à la pointe des nouvelles technologies, des énergies renouvelables qui vont créer, chez nous, les métiers de demain. Nous avons un temps d’avance, et nous le garderons. Au travail !”

    https://uasevent.hautsdefrance.cci.fr/3emeri/wp-content/uploads/sites/7/2017/12/DP-rev3-10-projets-20-decembre-2017.pdf

    Heureusement que le Syndicat des énergies renouvelables (SER), France énergie éolienne ou l’Afhypac pour l’hydrogène et la méthanation sont nettement plus sérieux et discrets que la Sfen sur le mode publi-reportages, sinon leur crédibilité en prendrait un sérieux coup !

    Pour la Sfen avoir comme ambassadeur Michel Gay et ses délires, chapeau bas !

    Toute personne qui fait la promo du nucléaire peut recevoir des financements et notamment le prix Yves Chelet.

    Ce mode de lobbying n’est pas employé par le secteur des renouvelables ou du stockage.

    Quand est-ce que le secteur nucléaire va être un peu sérieux et arrêter de nous prendre pour des billes ?

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  • Nous vivons à une époque où les technologies de stockage nécessaires pour une transition énergétique à la Rifkin sont encore en laboratoire. Et rien ne permet de dire aujourd’hui qu’elles vont en sortir un jour à un coût vaguement abordable.

    Il nous faut d’ici 10 ans des moyens de production non intermittents pour assurer la sécurité d’approvisionnement en remplacement des premières tranches nucléaires du parc à fermer. Le potentiel hydraulique, biomasse et géothermie est largement insuffisant, il ne reste que la solution nouveau nucléaire.

    Donc non seulement il faut lancer un chantier d’EPR en France (idéalement, il aurait fallu le faire il y a quelques années), mais en plus il faut en lancer plusieurs pour prendre la place des premiers réacteurs du parc à atteindre 50 ans.

    On n’a tout simplement pas le choix (enfin si, on a celui de revenir à la bougie…), et on est déjà à la bourre.

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  • Un lien intéressant sur l’EPR-NM .

    https://www.industrie-techno.com/nucleaire-les-5-chiffres-cles-de-l-epr-nm-a-5-milliards-d-euros-d-edf.46677

    D’après Xavier Ursat (d’EDF),L’EPR-NM serait construit en 6 ans, pour être mis en service dans la première partie de la décénie 2030. Et il en serait prévu autour de 40 (EPRs),sans doute construits sur une vingtaine d’années(ou un peu plus) et mis en service(approximativement) entre les années 2030 et les années 2050(au plus tard, début décénie 2060 pour les derniers EPR-NM mis en service).

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  • A Bachoubouzouc :
    J’ai l’impression que le président Macron, par peur de fâcher son ministre Nicolas Hulot, va attendre d’être réelu en mai 2022 et d’avoir une majorité à l’assemblée de députés en Juin 2022, qui soit non hostile au nucléaire(notamment à l’EPR-NM) ,pour oser lancer la première construction d’un EPR-NM. Ce qui nous ramènerait au plus tôt à l’été 2022 (juillet ou août),ou même au cour de l’année 2023. Qu’en pensez vous, Bachoubouzouc ? Votre point de vue m’intéresse car vous savez de quoi vous parlez, vous êtes du métier !!

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  • @ Bachoubouzouc : l’électrolyse date du 2 mai 1800 et vous affirmez que nous en sommes au stade laboratoire ! Vous avez juste environ 218 ans de retard !

    Il s’ouvre déjà quelques dizaine d’unités de méthanation d’année en année dans le monde, les rendements sont très élevés comme je l’ai déjà détaillé liens à l’appui (entre autres programme européen Helmeth achevé etc), ce n’est désormais juste qu’une question de volume et marchés suffisamment importants (mais on a encore peu de camions et bus à hydrogène en France contrairement à d’autres pays (Chine etc), alors que c’est un des débouchés immédiats en plus du stockage et qui permettrait la réduction des importations fossiles comme des émissions tout en améliorant la balance commerciale (56 milliards d’euros d’importations fossiles en moyenne par an) et par la même occasion le secteur transport voire agricole qui souffrent à la moindre hausse du pétrole.

    Les délais administratifs d’implantations sont longs mais il y a une dizaine d’unités en France dont celles d’Engie, d’H2V Product etc

    http://h2vproduct.net/wp-content/uploads/2018/07/RD2016.pdf

    Plusieurs technologies permettent d’abaisser encore les coûts ce qui rend la filière d’autant plus compétitive et alors que le prix du gaz est plutôt en tendance haussière et le prix du carbone l’est assurément.

    Rien qu’au plan européen, les programmes de méthanation et d’injection massive sont nombreux comme notamment au Royaume-Uni dès 2019 avec HyDeploy et un autre programme plus important encore dans la région de Manchester-Liverpool.

    Quant au lien d’Avenirdu nucléaire, il date de 2016 et depuis la Sfen a publié un rapport détaillé fin 2017 pour préciser comment ce secteur comptait s’y prendre pour abaisser les coûts. Une grande part de la réduction vient d’une prise en charge totale publique du risque financier, donc bien au delà de ce qui se faisait auparavant ce qui équivaut à re-subventionner massivement ce secteur et d’en assurer plus que jamais les risques. Autant dire que c’est très contestable et pas du tout acquis.

    Et pour ce qui est d’affirmer abaisser les coûts, le secteur nucléaire est un spécialiste pour n’avoir jamais su maîtriser les coûts et délais, donc faire des promesses non crédibles face aux réalités ne lui coûte rien, contrairement à nous mais ce n’est pas sérieux dès lors que même les chinois n’y sont arrivés qu’à la marge mais avec d’importantes commandes et un mode de construction très différent du nôtre en plus d’un expérience récente bien plus importante.

    Le sujet a été étudié et même les anglais s’en remettent aux chinois. Rosatom détient 60% du marché mondial, talonné par la Chine. Donc la filière française tente en désespoir de cause d’obtenir de nouveau un soutien massif d’Etat avec de nouvelle promesse qu’elle ne tiendra pas plus qu’avant et pour laquelle nous serons encore bien plus impliqués financièrement qu’avant.

    Nous sommes en retard dans les renouvelables, l’efficacité énergétique etc et on risque d’en avoir dans le stockage et la filière hydrogène et tous ses développements dont transports lourds (trains, camions). Tous ces secteurs ont des perspectives mondiales importantes pour quelques décennies, bien plus que notre nucléaire qui n’est plus compétitif. Ce sont donc bien ces premiers secteurs qu’il est bien plus intelligent de soutenir vues leurs retombées favorables et non un secteur nucléaire qui tente de plus en plus de vivre de ses rentes et avec des appuis d’Etats de plus en plus forts, comme partout ailleurs.

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  • Et beaucoup d’autres scientifiques et études confirment que même les variations climatiques importantes ne posent pas de problèmes majeurs en Europe et ce sur la base de 30 ans de données climatiques précises, de consommation etc Y compris en incluant des cas climatiques extrêmes jamais vécus. La sécurité des réseaux danois et allemand entre autres s’est d’ailleurs améliorée avec les renouvelables et ils sont nettement mieux classés sur ce plan et ont moins de problèmes que nous.

    https://www.sciencedaily.com/releases/2018/07/180726161255.htm

    RTE a déjà confirmé un mix 50% accessible rapidement en France sans difficulté ni augmentation de prix ni émissions alors qu’initialement on avait prétendu ne pas pouvoir dépasser 30% ! Et Entso-e confirme largement la validité de ces études.

    Il faut donc arrêter de juger sur des “impressions personnelles” et regarder les faits.

    Répondre
  • Les australiens, comme tous les pays qui sont du solaire CSP, vont pouvoir exporter de l’hydrogène produit à bas coût vers l’Asie du Sud-Est dont Japon et Corée et le coût du transport ne correspond qu’à 2% de la cargaison sur la distance. L’ammoniac avec ses 3 atomes H et sans carbone étant idéal et couramment transporté et stocké

    https://www.greentechmedia.com/articles/read/technology-breakthrough-raises-hopes-for-renewable-hydrogen#gs.1hTWBMk

    C’est un nouveau concurrent énergétique exporté qui arrive et dont peu de gens parlent alors que l’Algérie, le Maroc etc se préparent à en exporter vers l’Europe et plusieurs pays d’Amérique latine dont Mexique vers les Etats-Unis et plus. L’Espagne est bien positionnée aussi vues ses centrales CSP.

    Quand un EPR est supposé désormais produire autour des 130 euros le MWh, et encore sans inclure tous les frais sur tout le cycle, alors que l’hydrogène produit à partir de solaire CSP et fournit sous forme stockable donc stockage inclus est sur le point de pouvoir être produit massivement à moins de 30 euros le MWh avec le solaire CSP, il y a lieu d’anticiper ce changement qui va intervenir dans les années qui viennent.

    Les rentiers du nucléaire feraient bien d’essayer de mieux anticiper les évolutions du monde de l’énergie qu’ils ne l’on fait jusqu’à présent et cette nouvelle concurrence à venir, plutôt que d’essayer comme toujours de gagner du temps pour ensuite faire encore plus appel à l’Etat qu’ils ne l’on fait auparavant et d’accuser les renouvelables d’être chères en France alors qu’ils ont tout fait pour çà.

    Répondre
  • @ Avenirdunucléaire :

    Le sujet est politique, donc sort de mon périmètre de compétence. Mais ce qu’on peut observer, c’est que n’importe quelle majorité parlementaire de gauche ou de centre a besoin des écologistes pour être… majoritaire.

    Donc soit Macron réussi à faire entendre raison aux écologistes, soit le gaz russe aura un grand avenir dans notre pays.

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  • @ Energie + :

    L’électrolyse a toujours, deux siècles après son invention, un rendement déplorable, et fait appel à des métaux rares pour être vaguement efficace. On ne voit quasiment nul part de stockage d’énergie industriel non subventionné faisant appel à cette technologie parce qu’elle est inefficace.

    Encore une fois, si toutes vos études miraculeuses avaient raison, expliquez moi pourquoi la Belgique compte faire appel au gaz pour remplacer le nucléaire ? Pourquoi l’Allemagne va faire appel au gaz pour remplacer le charbon (selon les premiers échos de leur commission) ?

    “RTE a déjà confirmé un mix 50% accessible rapidement en France sans difficulté ni augmentation de prix ni émissions alors qu’initialement on avait prétendu ne pas pouvoir dépasser 30% !”

    RTE parle de mix à horizon 2035 (soit dans 17 ans), dans lesquels le nucléaire assurerait toujours environ 50% (ce qui valide mon propos d’un nucléaire indispensable), dans lesquels les fossiles assurent toujours 4 à 18%, dans lesquels l’hydraulique continuera à assurer autour de 15%, et où les ENR intermittentes n’assureront donc jamais beaucoup plus que les 30% dont on parlait jusqu’à présent.

    Répondre
  • @ Energie +
    Par ailleurs, RTE ne parle évidemment pas de l’impact financier d’une telle évolution.

    Répondre
  • RTE a fait l’étude de 5 scénarios, parmi lesquels le scénario Watt qui correspond à la non prolongation de nos réacteurs nucléaires au delà de leur 4ème visite décennale (environ 40 ans). Ce scénario est tout a fait valable d’après RTE et il même plus avantageux sur le plan économique. Son seul inconvénient aux yeux du gouvernement est une émission de 10 Millions de tonnes de CO2 supplémentaires pour la production électrique (soit 32 Mt/an) qu’on oublie de rapprocher de nos émissions totales de 463 Mt/an en 2016 : 10 Mt pour l’électricité peuvent très largement être compensé par de réels efforts sur nos émissions globales, car énergétiquement la France est encore un pays majoritairement pétrolier (fioul et gaz). En plus RTE ne prend pas en compte les technologies émergentes dont le gaz de méthanation qui pourrait en 2035 alimenter les quelques centrales gaz nécessaires en particulier pour nos pointes d’hiver liées au chauffage électrique. Le mix en 2035 dont vous parlez est celui des scénarios RTE privilégiés par le gouvernement qui ne ferment presque pas de vieux réacteurs nucléaires et qui de fait vont nécessiter la construction de 25 à 29 EPR d’ici 2035 pour pouvoir enfin fermer ces vieux réacteurs. Le scénario Watt en 2035 est à plus de 85 % basé sur des énergies renouvelables de constructions récentes. Il est beaucoup plus fiable que les autres scénarios qui ne prennent pas en compte le risque d’un problème générique sur plusieurs vieux réacteurs nucléaires entraînant leur arrêt prématuré (sans équipements de secours) ou même un accident d’un réacteur qui conduirait à l’arrêt rapide de tout le parc comme au Japon après Fukushima. En retenant le scénario Volt ou Ampère de RTE, notre gouvernement joue à la roulette russe.
    D’autres détails ici :
    https://ppe.debatpublic.fr/node/5379
    https://ppe.debatpublic.fr/node/5200
    Et pour l’arrêt des 4 réacteurs du Bugey (les plus vieux après Fessenheim), voir ici :
    https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/enfiniraveclesreacteursnucleairesde-2054html

    Répondre
  • @ Bachoubouzouc : Je comprends pourquoi vous êtes trop souvent opposé aux renouvelables car vos informations ne sont pas à jour donc vous basez vos opinions sur des données qui n’ont plus cours. Vous êtes sans doute à la retraite et çà ne vous paraît donc probablement pas important mais ce n’est pas ainsi que l’on peut faire les meilleurs choix alors que c’est vraiment crucial après toutes les gabegies énergétiques et de ressources qui ont eut lieu jusqu’à présent.

    Le rendement de la méthanation est de 85% en phase industrielle grâce à des programmes comme Helmeth en Europe qui s’est achevé avec succès en 2013.

    Pour la seule électrolyse on atteint les 94% de rendement (Pem et autres procédés)

    Pour ce qui est des électrodes plus besoin de platine on a plusieurs substituts à bas prix et courants (nickel-metal/nickel-oxide etc)

    Le cabinet Sia Partners comptabilisait plus de 70 unités d’hydrogène méthanation en Union européenne il y a déjà quelques temps.

    Je répète également que SPG et PG&E pourtant opérateurs de gaz aux Etats-Unis considèrent dans leurs études approfondies la méthanation comme compétitive (précisant entre autres que c’est un processus très automatisé alors que le gaz naturel et de schiste sont handicapés par plusieurs contraintes incontournables et coûteuses dont exploitation, transports depuis les sources etc)

    J’ai donné quelques éléments dont on dispose sur la transition en Belgique. On ne connaîtra leur projet définitif qu’en 2020 mais comme je l’avais déjà précisé sur un autre article ils ont des objectifs climatiques à tenir et les premiers éléments qu’ils ont donné ne vont pas vers un dérapage pour le gaz qui aggraverait leur bilan.

    Pour l’Allemagne on ne va pas refaire 100 fois le débat, l’aspect économique a prévalu et leur énergie est bel est bien moins chère qu’en France, raison pour laquelle nous sommes devenus importateurs nets depuis leur transition malgré notre nucléaire largement amorti. S’ils avaient choisi l’option nucléaire c’était donc en conséquence plus cher et ils n’ont de plus toujours pas pu résoudre leurs problèmes de stockage de déchets de très haute activité.

    Pour les scénarii RTE publiés en 2017 et si je prends par exemple Ampère qui a 8 options, il prévoit bien je les cite : “une substitution nucléaire/EnR sans ajout de nouveaux moyens
    thermiques et en tenant pour acquise la fermeture des centrales au charbon. Le scénario permet une diversification du mix forte et rapide. À l’horizon 2030, la cible des 50 % de production peut être atteinte pour le nucléaire, tout comme l’objectif des 40 % de production pour les énergies renouvelables.

    En dix ans, 18 réacteurs nucléaires peuvent être fermés, tandis que la production d’origine renouvelable doit plus que tripler par rapport à aujourd’hui.

    Les analyses économiques mettent en évidence la cohérence de tels investissements dans un contexte de prix important du CO2 (108 euros la tonne en fin de période)

    Le scénario permet au système électrique de contribuer à l’objectif de réduction des émissions de CO2

    Celles du parc électrique français sont divisées par deux par rapport aux émissions actuelles et s’établissent à 12 millions de tonnes en fin de période

    Au cours de la période considérée, le système électrique français est de plus en plus exportateur, sous l’effet d’un accroissement de la production d’origine renouvelable et contribue donc positivement à la balance commerciale.

    Sa compétitivité est d’autant plus forte que les prix des combustibles fossiles (charbon, gaz, fioul) et du CO2 sont élevés, ce qui est le cas dans le cas de base (trajectoire «450 ppm » basée sur un prix du CO2 à 108 €/t en fin de période)

    La logique du scénario implique un début de substitution de la filière nucléaire par la filière renouvelable à partir de 2021; la substitution s’achève lorsque l’objectif de 50 % est atteint. En 2030, le parc nucléaire se stabilise et les énergies renouvelables continuent leur progression. Le parc de production français augmente donc significativement sa production à faibles coûts variables, les exports augmentent en cohérence.”

    La part hydraulique (de 12,5% actuellement) qui n’est pas augmentée se voit donc de facto réduite en proportion alors que les renouvelables intermittentes augmentent fortement.

    Les émissions sont bel et bien réduites et le bilan économique est favorable et ce dès 2030 donc 12 ans.

    Répondre
  • @ Guerry :

    “Ce scénario est tout a fait valable d’après RTE et il même plus avantageux sur le plan économique.”

    Non. 1) Vous n’en savez rien 2) Il est certain que ce sera le contraire puisqu’on fermerait dans ce scénario des centrales nucléaire amortie, qu’on construirait à la place des centrales à gaz qu’il faudrait payer, et gaz qu’il faudrait importer à grands frais.

    “10 Mt pour l’électricité peuvent très largement être compensé par de réels efforts sur nos émissions globales”

    On ne parvient même pas à arrêter l’augmentation de nos émissions de CO2. Le but du jeu est de décarboner notre économie à partir de l’électricité, pas de recarboner notre électricité et de laisser le reste de notre économie telle quelle.

    “En plus RTE ne prend pas en compte les technologies émergentes dont le gaz de méthanation qui pourrait en 2035 alimenter les quelques centrales gaz nécessaires en particulier pour nos pointes d’hiver liées au chauffage électrique.”

    Non, le potentiel est trop faible. Même GRDF n’envisage pas à horizon 2030 plus de 10% de gaz renouvelable (méthanation + électrolyse-méthanisation). Et le but de ce “gaz renouvelable” est de décarboner (un peu) notre consommation de gaz, pas de recarboner celle d’électricité tout en laissant celle de gaz telle quelle. On marche sur la tête.

    “Il est beaucoup plus fiable que les autres scénarios qui ne prennent pas en compte le risque d’un problème générique sur plusieurs vieux réacteurs nucléaires”

    Vous n’en savez absolument rien. Au passage, on fonctionne depuis 40 ans avec ce risque de défaut générique, et ce sans problème.

    Et en l’occurence, c’est faux : Tous ces scénarios ont été construits par RTE en prenant toutes les marges de risque de coupure que leur autorise la réglementation (3h/an d’espérance statistique de coupure), afin de gérer l’intermittence des nouvelles énergies. Càd que dans tous ces scénarios de RTE, les coupures faute de production suffisante deviennent nettement plus fréquentes qu’aujourd’hui.

    On en arrive ici vraiment au bout de l’écologie : Mettre un peu plus en danger la planète, tout ça pour satisfaire une peur antinucléaire complètement irrationnelle.

    Répondre
  • @ Energie +

    L’électrolyse et le méthanisation ne sont bien qu’au stade d’expérience subventionnée, et les résultats ne sont jamais très concluants. Il n’existe pas d’installation vraiment industrielle, fonctionnant aux conditions du marché (on en est vraiment très, mais alors très très loin).

    Même GRDF n’envisage pas plus de 10% de gaz renouvelable (càd méthanation agricole et électrolyse+méthanisation) à horizon 2030. Et ils envisagent au mieux, à cet horizon, un MWh de gaz “renouvelable” autour de 100€. Alors que les prix de marché sont à 30€ aujourd’hui.

    Et dans tous les cas, ils n’envisagent pas un seul instant que ce gaz serve à du stockage d’électricité, tant le procédé est cher et inefficace. Au mieux, ils l’envisagent comme un moyen de commencer à décarboner le gaz français. Ça se comprend : à partir d’un MWh gaz renouvelable à 100€, le MWh d’électricité serait entre 2 et 300€.

    Concernant la Belgique, qu’ils pensent faire appel au gaz est écrit noir sur blanc dans l’article récent d’Energeek.

    Quant aux scénarii de RTE, je maintiens : Ils sont tous basés sur un socle nucléaire (indispensable) et sur des hypothèses d’économie d’énergie pour le moins… optimistes.

    Les mix proposés par RTE ont un impact environnemental équivalent à celui d’aujourd’hui, produisent une électricité de manière moins fiable et plus chère. Quel est leur intérêt, mis à part satisfaire certaines lubbies politiques ?

    Répondre
  • @ Bachoubouzouc :

    Je vous prouve que vos affirmations ne sont que vos propres impressions et non la réalité :

    (ne confondez pas en outre comme encore trop le font “méthanation” donc Power to Gas et “méthanisation” agricole, l’une utilise de l’eau, l’autre de la bouse de vache, on ne peut donc pas se tromper !)

    GRDF dans étude P2G écrit je cite :

    “Le power-to-gas permettra de valoriser les excédents de production d’électricité renouvelable en apportant une capacité de stockage inter saisonnier (supplémentaire) à l’électricité dans le réseau gazier. Le gaz renouvelable permettra aussi de contribuer à l’équilibre du système électrique avec des centrales thermiques alimentées par du gaz renouvelable permettant de fournir l’énergie en période de pointe.”

    Il s’agit donc bien de stockage “électrique” de leur part contrairement à ce que vous dites.

    Si vous estimez les résultats du programme Helmeth, parmi d’autres, achevé en 2013 avec près de 85% de rendement “en phase industrielle” pour la méthanation (P2G) “pas assez satisfaisants” ! alors vous allez avoir sous peu au stade industriel et agricole très vaste l’électrométhagénèse et des réacteurs actuellement en phase d’optimisation commerciale afin de permettre un aspect le plus pratique possible et leur plein essor pour entre autres capter le C02 (environ 40%) actuellement perdu dans cette fois la “méthanisation” agricole notamment (ce qui vous l’aurez compris est énorme au plan mondial d’où l’intérêt de cette filière).

    Et l’électrométhagènese a un rendement de 94%. Electrochaea en Allemagne parmi d’autres en fait mais n’est pas la plus avancée car elle manque de marchés.

    http://www.electrochaea.com/technology/

    Pour produire de l’hydrogène et du biométhane, encore faut-il que les renouvelables se développent ainsi que les marchés. Transformer par exemple nos flottes de transports lourds et sensible à la moindre variation de la hausse du pétrole à l’hydrogène demande un peu de temps, même si des pays comme la Chine entre multiples autres le fait à un rythme bien plus élevé que nous et via des milliers de véhicules lourds par an déjà.

    Si N. Hulot s’est inquiété du retard que l’on prenait sur l’hydrogène c’est bien quand il a compris que l’on était de nouveau en train de se faire dépasser et çà va vite. C’est également bien la peine qu’Alstom ait développé un train à hydrogène qui a du succès dans de plus en plus de pays ou que nous ayons Air Liquide numéro 2 mondial mais pour combien de temps encore.

    Pour ce qui concerne les prix et comme toujours la réalité devance les prévisions. SPG et PG&E estiment le P2G désormais compétitif. Donc on se trouve non plus au stade prototype comme vous l’indiquez mais plus à celui des marchés et volumes suffisants pour justifier des investissements dans des unités très importantes. C’est par exemple le cas d’H2V Product en France à Port Jérôme entre autres sites (une dizaine en France au total pour le moment)

    Un des principaux opérateurs au Royame-Uni s’y lance à grande échelle dès 2020 en même temps que se développe par ailleurs HyDeploy (injection d’hydrogène dans le réseau à hauteur de 20%)

    Vous avez plus de 70 unités d’hydrogène méthanation déjà en Europe et il s’en ouvre plus d’une dizaine de plus chaque année. C’est bien pour être prêts à temps et pas juste seulement faire des essais et repartir pour rien.

    Nous sommes entrés dans le monde notamment de l’hydrogène (les japonais qui s’y préparaient depuis longtemps peuvent vous le confirmer parmi tous les autres) et donc également la méthanation qui permet entre autres des stockages plus massifs. L’ammoniac (3 molécules d’H sans carbone) a aussi sont rôle à jouer et il n’est pas nouveau, donc on constate que toutes ces filières s’organisent de mieux en mieux et faire comme si il ne se passait rien et que les prix vont être durablement hauts c’est faire l’autruche face à une vague qui s’approche.

    Par exemple les bus et camions à hydrogène se vendent de plus en plus. Le marché est encore petit par rapport au thermique mais çà s’accélère. En conséquence les unités de production d’hydrogène local (comme Thyssenkrupp qui obtient 82% de rendement comme beaucoup d’autres sur ce type de petites unités locales où il est moins fréquent de pouvoir toujours utiliser les aspects exothermiques des réactions donc la chaleur perdue). Cà ouvre également le marché du stockage pour les entreprises, les bâtiments quartiers etc

    En bref il y a un effet boule de neige qui s’accroît avec plusieurs accélérateurs à la fois.

    Si vous attendez d’acheter seulement des camions et bus à hydrogène chinois (Byd) ou autres et de vous fournir en hydrogène via l’Afrique du Nord et le solaire CSP autour de 30 euros le MWh voire moins, alors pourquoi pas mais tant pis pour les entreprises, les emplois et l’indépendance technologique et énergétique.

    Au passage votre prix de marché de 30 euros le MWh met en difficulté le secteur nucléaire qui réclame plutôt actuellement 55 euros le MWh voire plus avec les charges à venir.

    Enfin les mix RTE sont basés pour le moment sur le nucléaire puisque l’on ne va pas fermer les centrales et mettre dehors tout le monde du jour au lendemain, pas plus que les allemands ou les polonais avec leur charbon.

    Par contre j’ai pris le temps de les relire et vous ai cité par exemple Ampère où il y a bien avantage économique à 40% de renouvelables et 50% de nucléaire et baisse des émissions par rapport à aujourd’hui. Je vous ai copié les passages concernés donc ne répétez pas toujours la même chose après que l’on vous ai montré la vérité.

    Le Danemark comme l’Allemagne ont un réseau mieux classé que nous en terme de fiabilité notamment parce qu’ils ont plus de renouvelables.

    Ils ont également pu progresser plus que nous en terme d’efficacité énergétique et il est essentiel que nous y arrivions car c’est la meilleure approche qui soit devant tout le reste. Et c’est pareil entre autres pour toute l’Europe.

    Entso-e fait un très bon travail d’optimisation du réseau et d’intégration des renouvelables. A terme on aura économisé plus de 500 TWh d’énergie par an soit plus que la consommation française. Mais certains pays comme la France prennent du retard dans les renouvelables et compliquent ces bons résultats.

    Cà fait plus de 30 ans que l’on dispose de données éoliennes et plus, près de 2 siècles que l’on dispose de données météo qui sont de plus en plus précises et prévisibles. On a connu des situations climatiques déjà un peu extrêmes. On a simulé des situations bien plus extrêmes. Et toujours pas de problème en vue avec les renouvelables malgré la baisse du nombre net de centrales nucléaires en Europe.

    On avait des études et simulations 100% renouvelables dont les plus sérieuses ont été confirmées plusieurs fois au plan international et n’ont jamais pu être démenties même par les opposants les plus pointus ou les plus acharnés. A mesure de la progression des renouvelables d’autres études à plus court terme confirment un potentiel plus élevé sans problème. Entso-e ne signale pas de problème particulier non plus au fur et à mesure de cette progression pourtant forte dans de plus en plus de pays. .

    Les études liées au climat et réchauffement à venir signalent par contre plus de problèmes avec le nucléaire qu’avec les renouvelables. Faire monter la température des fleuves à 28°C et plus tue une très grande majorité de poisson donc on arrête les réacteurs ou on détruit durablement l’environnement. Quand la canicule touche toute l’Europe il ne reste plus qu’à couper la climatisation et sortir l’éventail !

    On vous envoie un ingénieur sûreté sur Energeek qui oublie de préciser qu’il travaille chez Orano (ex-Areva) et vous dit : “pas de problème on coupe l’électricité” et ne mentionne pas l’épisode de 2003 où 17 réacteurs ont été arrêtés et où l’on importait à prix élevé. Imaginez un mix énergétique nucléaire à l’échelle de l’Europe dans ce cas.

    Il vous répond alors, pas de problème on à l’océan. Mais l’océan se réchauffe aussi donc le différentiel en cas de canicule tend vers zéro ou moins et il ne prend pas en compte la montée des océans ni la géographie énergétique des pays.

    Le solaire thermique notamment et le solaire CSP, qui font tous deux le chaud comme le froid également, ont marché de manière plus que remarquable (12% de la consommation en Espagne pour le seul encore très petit secteur solaire CSP) avec une dépense d’eau de zéro ou le cas échéant la plus minimale comparé au nucléaire. La production solaire thermique globale (donc aussi de froid) a été comme d’habitude en permanence au top sans impact sur l’environnement ni risque de panne.

    En bref quand on regarde au plan européen les renouvelables et que l’on optimise l’ensemble et si on pouvait y ajouter l’énergie des océans dès que les prix seront moins élevés, on voit que l’ensemble se complète très bien (et c’est logique) et que la part de stockage est vraiment relative.

    Notre place de numéro 1 mondial de la thermosensibilité avec +2400 MWh de demande supplémentaire par °C en hiver et déjà pas loin de 600 MWh en été par contre fait partie des points à corriger et qui reste un héritage absurde et pas efficient du système tout nucléaire centralisé.

    D’où l’intérêt d’avoir des approches et compétences diversifiées et ne pas se focaliser sur un modèle unique. Le nucléaire n’a pas réussi à traiter ses problèmes ni abaisser suffisamment ses coûts malgré l’important temps dont il disposait. Il est dépassé par des solutions de plus en plus souvent meilleures. Le modèle unique n’était déjà pas approprié, il l’est encore moins avec toutes les solutions actuelles et autres qui arrivent et toutes les intégrations de l’énergie possible.

    Faire par exemple rouler des véhicules légers avec une part importante de solaire comme Bolloré et Hanergy Solar entre plusieurs autres s’y mettent est bien plus efficient que d’avoir une centrale nucléaire à 150 km avec tous ses inconvénients, tirer des câbles, mettre une énorme batterie etc pour un résultat bien moindre.

    Similaire est le cas des immenses vitrages et façades d’immeubles de bureaux notamment quand ils peuvent utiliser le solaire donc l’électricité directement. C’est 40% de l’électricité des Etats-Unis comme le calculait l’Université du Michigan, et donc beaucoup de centrales nucléaires et fossiles polluantes en trop comme de câbles et autres infrastructures surdimensionnées.

    Et on peut ainsi faire une liste de plus en plus importante des approches énergétiques qui sont plus pertinentes que d’autres.

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  • En France métropolitaine, les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie ont diminué, à climat constant, de 18 % entre 1990 et 2016, malgré une hausse concomitante du PIB de 47 %.

    La tendance à la baisse entre 2005 et 2016 est liée à une forte diminution de l’intensité énergétique et du contenu carbone de l’énergie consommée.

    La réduction de ce dernier, qui était très liée au développement du nucléaire dans les années 1990, est fortement imputable à celui des énergies renouvelables depuis 2005.

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab/2018/datalab-41-les-facteurs-d-evolution-des-emissions-de-co2-liees-a-l-energie…-Aout-2018.pdf

    .

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  • A Bachoubouzouc : Merci pour votre réponse du lundi 20 août(et excusez moi de répondre si tardivement).
    En effet les majorités parlementaires de gauche ou de centre, ayant besoin des écologistes pour être majoritaires et comme on ne peut pas repousser de cinq ans en cinq ans, jusqu’en 2027 puis 2032 pour construire les tout premier EPR NM ,on risque de se retrouver, si on ne veut pas dépendre du gaz fossile Russe(et autres pays gaziers),quand la Droite reviendra au pouvoir(forcément un jour) ,à acheter vers 2032 ou 2037, aux Chinois(ou aux Russes,ou aux Sud-Coréens) une licence pour “construire à la française” un réacteur Chinois ou Russe ou Sud coréen, comme ce fut le cas avec les Américains dans les années soixante dix avec l’achat de la licence Westinghouse pour construire notre parc nucléaire historique actuel.

    Voilà les aberrations auxquelles peuvent nous conduire la faiblesse mentale des majorités parlementaires de gauche ou de centre quand elles ont trop besoin des écolos pour être majoritaires. Et Edouard Philippe ,qui a travaillé chez Areva, ferait bien de l’expliquer clairement à Macron, pour bien lui faire prendre conscience des enjeux qu’il y a, à faire entendre raison aux écologistes(si ce ne sont pas de simple antinucléaires dogmatiques et bornés, déguisés en écologistes) .

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  • La scripto logorrhée de M. Energy + est assez fatigante et surtout mélange certains faits avérés avec d’autres beaucoup plus hypothétiques. Par exemple, il n’existe aucune installation industrielle de grande ampleur (j’entends supérieure à 100 MW) pour produire de l’électricité à partir d’hydrogène. De plus M. Energie + semble ignorer que l’hydrogène nécessite beaucoup d’énergie pour être stocké soit par compression soit par liquéfaction. Enfin les piles actuelles n’ont pas de très bon rendements (entre 25 et 40 %) du PCS de l’hydrogène et à condition d’employer des métaux coûteux comme le platine. (Et je ne parle pas de l’énergie nécessaire pour extraire l’hydrogène à partir du méthanol). La question plus fondamentale qu’on peut se poser est la suivante. Si toutes les solutions mises en avant par M. Energie + étaient si avantageuses et rentables, pourquoi les grands groupes financiers internationaux dont le profit est la seule raison d’être n’auraient pas investi depuis longtemps dans ces procédés ? D’autre part, pourquoi les promoteurs des solutions ‘vertueusement écologiques” revendiquent -ils des prix garantis et des subventions de tout genre si leurs projets sont si rentables et fiables sur le plan technique ?
    Il est vrai que l’EPR est un projet boiteux surtout parce qu’EDF a perdu les compétences de contrôle mises en oeuvre par les équipes parties à la retraite entre 1995 et 2010. Pour autant, ramené au nombre de kWh qui seront produits le gâchis est assez faible : Surcoût 8 Mds €; Durée de vie 40 ans Surcoût annuel (€ constants) 200 M€; Production annuelle avec Kp 80 % 12 TWh soit 1.7 c €/ kWh. Alors que les contrats du photovoltaïque garantissent pour 20 ans un prix indexé d’environ 30 c €/ kWh. Il faudra d’ailleurs que M. Energie + sache que la baisse médiatiquement annoncée des prix de revient des énergies intermittentes ne joue absolument pas sur la rémunération des contrats existants (toujours le mélange des faits et des hypothèses). Il est vrai que la baisse est néanmoins réelle mais d’ampleur assez faible -pour l’éolien terrestre on semble d’ailleurs avoir touché un plancher aux environ de 88 € / MWh(voir les délibérations de la CRE) et en tout état de cause, avant que les prix payés par les consommateurs pour l’achat obligé des énergies “renouvelables” rejoignent ceux de l’ARENH soit 42 € / MWh, il faudrait des changement technologiques majeurs.
    Je suis content de voir que certains intervenants sur ce forum semblent, comme moi, avoir exercé des responsabilités en milieu industriel, ce qui ne paraît pas, (je me répète mais c’est à mon avis essentiel au niveau de la crédibilité des propos) le cas de certains scripteurs penseurs.

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  • @ Malpensant73 et Avenirdunucléaire

    Je passe sur vos insultes coutumières, vantardises et auto-satisfaction qui sont hors sujet.

    Pour mémoire les scientifiques dans le domaine de l’énergie conseillent très souvent, et entre autres, les industriels, donc çà fait sourire lorsque vous parlez “d’expérience industrielle” et méprisez les scientifiques qui seraient de doux rêveurs alors que la très grande majorité de concepts, procédés et problèmes techniques pratiques sont conçus et résolus par des scientifiques et ingénieurs.

    Le rendement de l’électrolyse est de l’ordre de 95%

    Pour la méthanation en phase industrielle on est proche de 85% (Helmeth)

    Pour l’électrométhagénèse 96%.

    Vous commettez l’erreur de raisonner sur le modèle ancien nucléaire centralisé des années 70 qui a été source de gabegie énergétique très importantes et vous remarquerez en conséquence que l’efficacité énergétique en France est très en retard alors que nous sommes pourtant et pour beaucoup un pays de “services” et avons bien moins d’industries qu’avant.

    Et pourtant de plus en plus de techniques permettent des développer des constructions, produits etc qui consomment radicalement moins qu’avant. Pour ne citer qu’un exemple c’est le cas récemment en matière d’isolation transparente où nos meilleurs triples vitrages se voient encore nettement dépassés par une technologie à bas prix et vous pouvez imaginer que çà change tout au plan mondial compte tenu du nombre de vitrages et l’impact au plan énergétique.

    Et çà n’est qu’un exemple parmi bien d’autres qui démontre que ceux qui raisonnaient de manière centralisée, comme s’est développé le chemin de fer pour asseoir les pouvoirs de l’Etat, puis le réseau électrique qui l’a utilisé, avaient en tête un paramètre de pouvoir au lieu de tenir compte d’efficacité énergétique entre bien d’autres paramètres.

    Donc plutôt que de toujours raisonner comme si le monde s’était arrêté en 1970, essayer de vous tenir informés des récentes avancées, ce ne sont pas les réseaux internationaux d’informations scientifique et technologique qui manquent.

    Les opérateurs de réseau de transport d’énergie vous ferons par exemple remarquer que par quantité équivalente d’énergie transportée, il est souvent moins coûteux d’utiliser le réseau gaz que le réseau électrique.

    Dès lors pourquoi raisonner sur l’ancien modèle nucléaire et reproduire les mêmes erreurs en se plaçant numéro 1 mondial de la thermosensibilité avec des appels coûteux de 2400 MWh par chaque °C de plus en hiver et déjà près de 600 en été alors que c’est absurde au plan énergétique et une spécialité nucléaire centralisée française avec notre modèle jamais copié ni reproduit et pour cause, il a généré une gabegie.

    L’hydrogène produit à très haut rendement vous l’injectez dans le réseau (et bénéficiez des capacités de stockage supplémentaires (et sous forme biométhane de minimum 2 mois en France et plus avec les anciennes cavités de gaz et 6 mois en Allemagne). Les britanniques comme plusieurs autres visent 20% dès 2019 (HyDeploy et autres programmes en cours) et étudient beaucoup plus (Hy4Heat etc).

    Vous diminuez ainsi vos importations jusqu’à plus tard les annuler totalement en ajoutant biogaz et gazéification en plus de la méthanation et en faisant le maximum de solaire thermique y compris réseau de chaleur pour réduire au maximum le besoin en biométhane (en plus de l’efficacité énergétique)

    Mais viser le tout électrique n’est pas optimal. Le solaire thermique a une très importante part à jouer de même que les différentes sources de biométhane.

    Le gaz de houille et de ville contenaient jusqu’à 60% d’hydrogène et nous avons progressé depuis en matière de techniques et réseaux.

    La méthanation, dont les rendements sont désormais très élevés comme précisé plus haut, vous permet de répondre au delà à tous les besoins nécessaires.

    Pour la part électrique et pour ce qui est de l’efficacité énergétique d’une pile à combustible, elle est de plus de 60 % et va jusqu’à plus de 85% en pratique, par exemple quand la chaleur résiduelle est captée dans un système de cogénération.

    N’oubliez pas au passage, entre autres nombreuses technologies, le rôle intermédiaire des batteries de flux pour le stockage court terme et leurs multiples charges / décharges à 100%. Les progrès ont été la aussi très importants ces dernières années et en plus du réseau elles peuvent désormais jouer un rôle aussi pour les quartiers, le bâtiment et les transports avec leurs avantages spécifiques.

    Pour ce qui est du platine j’avais déjà répondu sur ce sujet où l’on emploie de nombreux substituts donc je n’y reviens pas.

    Selon une fois encore vos propres “impressions personnelles” il n’y aurait pas d’unités d’électrolyse de plus de 100 MW et pourtant parmi de nombreux autres, rien qu’en France McPhy Energy vend depuis plusieurs années son produit McLyzer qui dépasse les 1OO MW et travaille avec des gestionnaires d’énergie qui traitent de très grandes capacités comme Enel parmi d’autres.

    Pour mémoire l’hydrogène comprimé représente 2,1% du contenu énergétique en perte de rendement alors que pour le GNL liquéfié la perte est de 12,8% mais l’hydrogène a les avantages d’être renouvelable, sans émissions à effet de serre et produit localement donc sans coûts d’importations.

    Vous n’avez, selon, pas de perte ou le cas échéant quasiment pas avec de nombreuses formes de stockage comme les hydrures et des ressources courantes importantes (McPhy utilise par exemple le magnésium : 8e élément le plus abondant de la croûte terrestre et 4e élément le plus commun de la Terre après le fer, l’oxygène et silicium). Et c’est sans risques.

    N’oubliez pas que l’hydrogène est essentiel, pas juste en stockage et remplacement du gaz mais pour de multiples autres applications comme les transports lourds, l’industrie etc

    C’est encore une “impression très personnelle” de votre part de penser que les industriels, entreprises, banquiers etc au plan mondial ne s’y impliquent pas. Dans la seule Union européenne il y a plus de 70 unités d’hydrogène méthanation et il s’en crée plus d’une dizaine de nouvelles par an dans cette seule UE et beaucoup plus au plan mondial.

    On a une dizaine d’unités en France et on injecte déjà dans plusieurs endroits dont Dunkerque (Grhyd)

    La période de décollage est attendue entre 2020 et 2030 donc vous comprendrez mieux concrètement à ce moment là ce que j’essaie (à grand peine !) de vous expliquer aujourd’hui car les renouvelables qui concernent tous les pays au monde sans exception (contrairement au nucléaire) vont continuer à se développer, le stockage va suivre mais dans le même temps les autres applications (transports, industries etc). Et le total est considérable.

    Donc si vous voulez que nous perdions encore de nombreux marchés, continuez à ne pas vous informer sérieusement et faîtes l’autruche mais avec des “responsables industriels” comme vous nous allons tout perdre et je comprends mieux en vous lisant pourquoi nous avons perdu une grande part de notre industrie.

    Ce n’est pas un hasard si N. Hulot a fait des annonces importantes sur le secteur hydrogène méthanation et s’il y a de plus en plus d’acteurs impliqués dans les alliances internationales sur ce secteur global comme vous pouvez le vérifier.

    Vous ne semblez également pas comprendre qu’il y a des phases de développement : on ne démarre l’hydrogène méthanation qu’à partir d’un certain seuil de renouvelables (on n’en a pas besoin avant sur Entso-e) et de volumes donc marchés. Il faut des volumes pour amortir au plus vite les investissements. Il y a aussi des délais administratifs (on se demande quel “responsable” vous étiez pour faire des remarques aussi élémentaires !). Par exemple il se vend déjà des milliers de camions/bus à hydrogène par an rien qu’en Chine, çà démarre un peu partout et il faut un peu de temps pour que le marché global décolle, mais vous allez pouvoir le vérifier plus concrètement au fur et à mesure dans les chiffres et je ne manquerai pas d’en publier ici lorsqu’il y a des sujets sur ces thèmes d’avenir (plutôt que des publi-reportages sur le nucléaire du passé !)

    Des financiers évoquaient récemment les futurs gagnants de l’hydrogène et s’étonnaient que ce ne soit pas encore intégré dans les cours de titres comme Air Liquide, Linde etc.

    Si vous avez occupé des responsabilités industrielles vous devriez aisément comprendre que les aides visent entre autres à affronter la concurrence internationale puisque de nombreux pays soutiennent leurs industries avec à la clé les importants marchés concernés et retombées économiques et c’est le cas bien connu de la Chine, également impliquée dans ce secteur sans parler du Japon, Australie etc

    Pour ce qui est des prix de l’électricité des EPR vous présentez aussi une “impression très personnelle”. Allez faire croire aux britanniques et à la cour des comptes britannique qu’ils auraient pu payer beaucoup moins alors que leur prix d’électricité nucléaire est fixé contractuellement pour 35 ans et qu’ensuite ils auront les frais liés au vieillissement des réacteurs. Et ce sans compter la totalité des coûts.

    A l’inverse, et toujours selon vos “impressions” alors qu’il existe des bilans chaque année, les prix des renouvelables auraient atteint un plancher à tel prix alors que tous nos voisins vont plus bas et la tendance moyen terme est toujours à la baisse comme toutes les données officielles le confirment.

    Les dirigeants de Siemens estiment faire baisser sous peu le prix de l’éolien en dessous de 30 euros le MWh et aux Etats-Unis le constat est le même. Et ce alors que les appels d’offres hybrides éoliens et solaire + part de stockage sont à 17 euros le MWh entre autres dans l’Etat de New York, aux conditions climatiques moins ensoleillées que chez nous.

    Et plus bas partout ailleurs.

    Nous sommes plus chers en France notamment à cause de la politique du tout nucléaire des années 70 qui a tout capté à son profit éliminant tout concurrent au lieu d’une diversification intelligente. Et comme le confirme la CRE à cause des anti-éoliens qui ont fait plus que doubler les prix avec leurs longues procédure coûteuses systématiques et la plupart injustifiées.

    En dehors de cela, pourquoi n’arriverions-nous pas à être aussi compétitifs que les autres dans les renouvelables.

    Par ailleurs et pour mémoire on fait dans l’éolien du repowering qui ne coûte généralement en pratique que 15 à 20% du prix initial et par exemple récemment Nordex remplaçait des turbines de 1,3 MW par 4,5 MW donc je vous laisse imaginer le bilan économique bien meilleur, d’autant que l’on a progressé à tous les niveaux et pas juste au plan technologique.

    Concernant les prix vous avez bien vu les baisses récentes en France et l’application de l’article 34 (sur l’éolien offshore entre autres) qui a permis de “réviser” les prix antérieurs à la baisse. Donc pourquoi affirmer des choses contraires aux réalités alors que vous pouvez le vérifier.

    Voyez le nombre de lignes qu’il faut pour répondre (le plus rapidement) à tout ce que vous affirmez sans approfondir chaque aspect.

    Il est à craindre que vous ne deviez pas être très en pointe dans votre industrie pour survoler autant les sujets. Et dans le secteur de l’énergie les conséquences sont graves.

    Je précise que tout ce que j’indique vous pouvez le vérifier et je mets très souvent des liens chaque fois que j’aborde un sujet, mais je n’ai pas le temps de retrouver et remettre chaque fois les liens de sujets qui ont déjà été plusieurs fois abordés.

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