Energie hydrolienne : Nicolas Hulot demande "une étude complémentaire"

Energie hydrolienne : Nicolas Hulot demande “une étude complémentaire”

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En réponse aux déclarations de Laurent Schneider-Maunoury, président du groupe Naval Energies (ex-DCNS), qui demandait lundi 11 juin 2018 un signe rapide du gouvernement en faveur de la filière hydrolienne, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire a une nouvelle fois botté en touche et commandé, mercredi 13 juin, la réalisation d’une étude supplémentaire sur cette technologie. Malgré les nombreux tests effectués au large de Paimpol-Bréhat et les forts investissements consentis par Naval Energies, le gouvernement continue de douter de la rentabilité de l’énergie hydrolienne et se refuse pour le moment à lancer l’appel d’offres qui stabiliserait l’avenir de la filière en France.

Inquiet du manque de soutien du gouvernement français et des risques qui pèsent sur la filière si ce statut quo se prolongeait, le président du groupe Naval Energies, Laurent Schneider-Maunoury, expliquait, lundi 11 juin 2018, espérer « un signe positif » du gouvernement qu’il pense avoir rassuré sur l’avenir de la technologie hydrolienne. « Aujourd’hui, nous sommes toujours en attente de ce que va décider le gouvernement en termes de lancement des appels d’offres. Nous espérons très fortement, au plus tôt, un signe positif. Nous avons énormément travaillé pour leur montrer tout ce que la technologie était capable de faire », a-t-il déclaré à l’AFP, à la veille de l’ouverture à Cherbourg des assises des EMR.

Une filière hydrolienne prometteuse en termes d’emplois

Testées en France en collaboration avec EDF dans le cadre du projet pilote de Paimpol-Bréhat, mais également en Ecosse et au Canada, ces turbines sous-marines productrices d’électricité auraient démontré leur viabilité économique à long terme, mais peine pourtant à convaincre le ministre d’Etat. Interrogé sur ce sujet lors d’une séance de l’Assemblée nationale, mercredi 13 juin, Nicolas Hulot a rappelé le coût entre autre trop élevé de cette technologie et annoncé la réalisation d’études complémentaires avant le lancement d’éventuels appels d’offres. « Les coûts de production des hydroliennes présentées aujourd’hui par les professionnels apparaissent, il faut en convenir, très élevés, même à long terme et même par rapport à l’éolien offshore. On doit donc envisager des appels d’offres commerciaux, continuer la recherche et le développement de ces technologies en accompagnant les différents acteurs, notamment dans le cadre des coopérations internationales (…). Et c’est dans cette perspective, pour identifier précisément le potentiel de l’énergie hydrolienne qu’avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), nous avons demandé une étude complémentaire », a expliqué le ministre.

Le groupe Naval Energies, qui doit inaugurer ce jeudi 14 juin à Cherbourg la première usine d’assemblage d’hydroliennes en France dotée pour le moment d’une équipe d’une dizaine d’employés, compte sur un appel d’offres rapide pour monter en puissance et augmenter ses effectifs (elle dispose aujourd’hui de deux commandes fermes provenant du Japon et de Canada). De manière générale, l’ensemble des professionnels et élus locaux craignent aujourd’hui l’attentisme du gouvernement qui pourrait tuer dans l’œuf une filière pourtant prometteuse en termes d’emplois.

Crédits photo : Naval Energies

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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  • Allié à l’entreprise HydroQuest (Grenoble), le chantier CMN de Cherbourg se diversifie dans les énergies marines. Les partenaires travaillent sur un important projet pour la Compagnie du Rhône. Il porte sur l’installation en 2019 de 39 hydroliennes fluviales HydroQuest River. Immergées dans le Rhône, elles offriront une puissance totale de 2 MW permettant une production moyenne annuelle d’électricité de 6700 MWh.

    En plus de ces premières machines les 2 partenaires travaillent sur un démonstrateur d’hydrolienne océanique. Elle adopte une technologie originale basée sur des turbines à flux transverse à axe vertical insérées dans une structure de maintien et n’a pas besoin d’être orientée dans le sens du courant grâce à un fonctionnement bidirectionnel. Selon la topologie du site d’installation, les hydroliennes peuvent compter un ou deux étages pour des puissances de 1 à 2 MW.

    “Nous souhaitons implanter des fermes commerciales sur des sites à fort potentiel, en France et dans le monde. Notre objectif est de réduire les coûts à moyen terme pour atteindre un prix de l’énergie bien inférieur à 100 euros/MWh, faisant ainsi de l’hydrolien marin une alternative performante, au service de la transition énergétique” Les patrons d’HydroQuest et CMN disent attendre avec impatience le lancement, par le gouvernement, du premier appel d’offres commercial pour des fermes d’hydroliennes dans les zones du Raz-Blanchard, au large du Cotentin, et du Fromveur, à la pointe Bretagne. Des projets qui, selon eux “permettront d’accélérer la réduction des coûts à l’échelle de la filière”

    Hydroliennes marines appliquée aux courants de marée :

    – Fort potentiel mondial : L’énergie hydrolienne marine a un potentiel mondial communément admis de 100GW dont 3 à 6GW pour la France.
    – Puissance importante : les courants de marée peuvent atteindre ou dépasser 5 m/s.
    – Proximité de la côte : les veines de courant intense apparaissent dans des zones de faibles profondeurs situées à proximité de la côte, ce qui en facilite l’exploitation.
    – Prédictibilité : les courants de marée sont parfaitement prévisibles, ne dépendant que de la position relative de la lune et du soleil ainsi que de la topographie locale.

    Hydroliennes fluviales :

    Durée de vie : plus de 25 ans
    Déploiement et installation rapide : mise en service en 6 mois en moyenne

    40 ou 80 kW : puissance nominale par hydrolienne avec une vitesse d’écoulement de 3,1 m/s

    120 KW à 5 MW Puissance installée en fermes de 120 KW à 5 MW

    Taux de charge élevé de 65% à 95%, soit 2 à 4 fois plus que le solaire (21%) et l’éolien (40%)

    Coût du MWh produit de 50 à 200 €/MWh suivant les sites et la taille des fermes

    Aucun impact sur la faune et la flore.

    Aucun impact visuel ni sonore.

    Facilité de recyclage par les matériaux utilisés

    https://www.meretmarine.com/fr/content/cmn-et-hydroquest-le-point-sur-les-hydroliennes-fluviales-et-maritimes

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  • La société suédoise Seabased (énergie houlomotrice) a clôturé avec succès une campagne de crowdfunding de 7,2 millions de SEK (146% de son objectif) avec 266 investisseurs: les vagues ne cessent jamais. Ainsi, l’énergie qu’ils fournissent est constante et, dans la plupart des environnements, ne nécessite aucune batterie. Les services publics peuvent utiliser cette fiabilité et densité environ 800 fois plus denses que l’air, incluant l’énergie cinétique et gravitationnelle, très efficaces. Un peu d’eau peut générer beaucoup de puissance, permettant aux sources d’énergie houlomotrice d’avoir une faible empreinte.

    La technologie peut convertir même de petites vagues en puissance significative pour le réseau. Sur une île ou dans l’une des 80% des grandes villes côtières, vous avez accès à des vagues qui peuvent être converties en électricité.

    Les parcs d’énergie houlomotrice se connecter sans besoin de stockage au réseau, ne font pas de bruit, n’utilisent pas de polluants ou de lames qui nuisent à la vie marine, ne produisent aucune émission, ne nécessitent aucun nettoyage et sont pratiquement invisibles depuis la rive.

    Ils sont construits pour résister aux fortes vagues et tempêtes et fournir un abri pour la vie marine, devenant ainsi des récifs artificiels.

    Les parcs de la compagnie utilisent des bouées attachées pour générer de l’énergie : celles-ci flottent à la surface de l’eau en soulevant et en laissant tomber un convertisseur d’énergie dans une base sur le fond marin. Le mouvement active un générateur – transformant l’énergie cinétique en énergie électrique.

    «Il y a tellement d’endroits dans le monde où cela s’intègre parfaitement», déclare Oivind Magnussen, PDG de Seabased. “En Asie, en Afrique et dans les Caraïbes, nous aimerions devenir une entreprise très internationale. Nous avons juste besoin de très bons partenaires internationaux qui ont déjà fait ce genre de câblage ou d’expédition, ce qui nous permet de continuer à travailler sur nos principaux objectifs. Déjà le pdg confirme plusieurs autres projets d’implantations importants.

    https://www.seabased.com/seabased-wave-parks

    .

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  • Après avoir développé le premier prototype immergé d’hydrolienne de faible puissance française, le D03, Sabella, société créée en 2007 en Bretagne, développe d’autres machines à partir de son prototype D10. Une nouvelle hydrolienne de forte puissance, la D12 (son diamètre sera de 12 mètres), affichera une puissance entre 1 et 2 MW.

    L’entreprise entend se positionner sur tous les projets hydroliens à venir en Métropole et prospecte du côté des Philippes avec comme ambition d’installer des hydroliennes D15 près de l’île de Capul. L’engin est un autre dérivé de la D10, mesurant une vingtaine de mètres de diamètre. L’objectif est également une mise en service en 2020.

    Le président, Jean-François Daviau, mise sur la création d’un site industriel à Brest, sur le nouveau polder destiné aux EMR. Des études techniques d’industrialisation sont réalisées avec le concours de la région Bretagne.

    Début mai dernier, Sabella a fait partie de la délégation du président de la République Emmanuel Macron lors de sa visite en Australie. La société a été retenue par l’Elysée avec sept autres PME pour intégrer le programme d’accélération Maritime Connection Days. Ce programme, animé par Business France, vise à accompagner des entreprises innovantes du secteur maritime afin de les soutenir dans leur développement en Australie au cours des douze prochains mois avec l’objectif ultime d’y créer une implantation. D’autres déplacements sur place sont prévus dans le cadre de ce programme.

    Jean-François Daviau, le président de Sabella, a été élu vice-président de la commission EMR du Syndicat des énergies renouvelables au mois de mai dernier. Le chaef d’entreprise est un militant convaincu de l’énergie hydrolienne en France.

    https://www.meretmarine.com/fr/content/sabella-10-ans-dexperience-dans-lhydrolien

    .

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  • La Sabella D10 en vidéo :

    https://www.youtube.com/embed/-sqFjHXFxr8

    Pour mémoire, potentiel mondial minimal directement et assez aisément accessible comparé:

    Énergie marémotrice > 300 TWh
    Courant marin > 800 TWh
    Osmotique-gradient de salinité 2 000 TWh
    Energie thermique océanique 10 000 TWh
    Énergie des vagues 8 000-80 000 TWh

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  • Depuis janvier 2017, les travaux engagés sur le port de Brest doivent consolider l’activité commerciale du site. Ce chantier de 220 millions d’euros accueillera sur un polder de 40 hectares de nouvelles activités industrielles de pointe, notamment celles liées aux énergies marines renouvelables.

    La métropole concentre à elle seule 50% de la recherche maritime française, et les EMR, y compris l’éolien offshore, filière à laquelle la Région a réaffirmé son soutien, font partie d’un des dix secteurs d’avenir identifiés pour assurer la compétitivité de la Bretagne. Avec l’objectif de 1,5 GW sur l’éolien en mer, 500 MW sur l’hydrolien.

    Face à la concurrence active de Cherbourg, Saint-Nazaire ou du Havre, déjà fortement axés sur l’accueil des industriels spécialisés dans les EMR, l’ouverture du port brestois sur ces activités du futur serait susceptible de créer 400 à 500 emplois directs (voire plus selon certaines sources) dans le seul secteur des EMR, notamment pour l’éolien flottant.

    Les EMR mobilisent les compétences bretonnes dans une approche régionale. En avril, la Région a rappelé au gouvernement que « le développement des emplois EMR en Bretagne, sans les champs d’éoliennes en mer, est impossible ». Pour exister au niveau mondial, la première région en sciences et technologies de la mer s’est dotée d’un nouvel outil de développement, le Bretagne Ocean Power. Cette association vise à réunir et accompagner l’écosystème breton, et a fortiori brestois, lié aux EMR.

    https://www.latribune.fr/regions/smart-cities/brest-40-hectares-dedies-aux-energies-marines-renouvelables-781818.html

    .

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  • Le ministère de l’Énergie des États-Unis annonce le financement de six projets dans le domaine de l’énergie marine pour un total de 6,7 millions de dollars pour mettre au point des technologies novatrices en matière d’énergie marine fiable et abordable à partir des ressources en eau des États-Unis.

    Les fonds serviront notamment à tester le système de turbine “RivGen” de l’ORPC (Ocean Renewable Power Company) pour optimiser les stratégies d’installation, d’exploitation et d’entretien (2,3 m$). L’entreprise a déjà fait la démonstration d’un dispositif RivGen dans la rivière Kvichak d’Igiugig en 2015 – un effort qui a été reconnu par l’Association nationale d’hydroélectricité avec un prix Outstanding Stewards.

    La répartition des 4,4 millions de dollars restant comprend cinq projets:

    – Pompe rotative compatible avec l’eau de mer pour la conversion de l’énergie des vagues. Resolute Marine Energy – en coordination avec Ricardo, l’Université du Minnesota, Re Vision Consulting LLC, Austin Power Engineering et Charles River Hydraulics – construira et testera ce système compatible avec l’eau de mer à l’échelle pilote.

    – Conception d’aubes de turbine à haute déflexion pour les applications d’énergie marine. L’ORPC s’associe à l’Université du New Hampshire, DoyleCFD, AeroCraft et à Sandia Lab pour étudier les turbines à faible rigidité à flux croisés afin de renforcer l’efficacité des turbines. L’objectif est d’augmenter de 20% l’efficacité et la production annuelle.

    – Prise ​​de force hybride linéaire avancée pour la conversion de l’énergie des vagues. La puissance d’Oscilla Power Inc. est optimisée par une technologie de transmission hybride afin d’atteindre une puissance nominale de plus de 400 kW par groupe motopropulseur.

    – Nouveau concept de convertisseur d’énergie ondulatoire. Enorasy, Raytheon, l’Université du Maine et Draper Labs construiront un convertisseur d’énergie des vagues décrit par le DOE comme étant “nouveau et très efficace”.

    – Développement du système hydroélectrique Water Horse (hydrocinétique oscillant). La technologie pourrait être prometteuse pour les petites applications fluviales éloignées. Les ailes d’un avion bougent de haut en bas. Ce phénomène connu sous le nom de «galop», est généré par l’écoulement turbulent et la formation de tourbillons. La technologie derrière le Water Horse applique la même physique et les mêmes principes qui sont responsables du mouvement de haut en bas des ailes. L’application de cette physique et de cette réflexion ouvre au Water horse l’opportunité de récolter de l’énergie à partir de cours d’eau auparavant considérés comme «techniquement irrécupérables». Le coût nivelé de l’énergie (LCOE) généré a été calculé pour être significativement inférieur au LCOE des communautés éloignées typiques, qui est d’environ 0,32 $ / kWh.

    “Les technologies de l’énergie marine ont le potentiel de fournir à des millions d’Américains une énergie de source locale, abordable et fiable”, a déclaré Daniel Simmons, secrétaire adjoint principal adjoint pour EERE, “en particulier pour les communautés rurales qui ont des coûts énergétiques élevés mais d’abondantes ressources énergétiques marines.”

    https://www.hydroworld.com/articles/2018/06/u-s-department-of-energy-announces-funding-for-six-marine-energy-projects.html

    .

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  • Pas fou, le Hulot.
    Malgré ses racines Vertes, il sait compter et il est cadré par un 1er ministre pragmatique.
    A plus de 200€/MWh, soit 6 fois plus cher que celui du nucléaire actuel et encore 3 fois supérieur à celui de la prochaine génération, l’avenir des ces énergies marines est plutôt bouché.
    Et les français commencent à en avoir assez de subventionner des technologies qui n’apportent strictement rien en matière environnementale, vu que ces machines sont faites pour produire de l’électricité qui en France n’émet pas de CO2 grâce à l’hydraulique et au nucléaire.

    Répondre
  • Combien de fois faudra-t-il souligner que l’on ne développe pas une technologie pour la vendre seulement en France métropolitaine (même si certains sites dont îles en ont bien besoin), mais en fonction aussi d’un marché mondial qui est substantiel en ce qui concerne l’énergie des océans (selon l’IEA la seule énergie récupérable des marées 1200 TWh par an + énergie des vagues 29 500 TWh / an dans les flux de 15 – 75 KW/m etc)

    De même qu’en fonction de diversifications de secteurs d’activités (par exemple maritime, naval en France et autres multiples sous traitants de ces secteurs, en plus de régions ou activités portuaires concernées)

    Vous voulez donc que toutes nos productions partent en Chine ainsi que nos émissions importées et que nous ne fabriquions plus que des crêpes ?

    Vu plus largement c’est 10 à 20% de l’énergie mondiale alors que la majorité des gens habitent en plus près des côtes. Sans évoquer les fleuves.

    Et ces technologies sont multiples mais leur LCOE décroît la plupart du temps et parfois bien en dessous des 100 euros/MWh le cap de 10 GW installés, en fluvial qui n’en est pas là loin s’en faut, on descend déjà à moins de 50 euros le MWh sur certains sites. il faut donc les juger comme toutes technologies pas sur leur prix de départ. Pour mémoire le nucléaire n’avait rien de compétitif dans les années 70 et il ne l’est plus à nouveau.

    En plus de leur facteur de charge très élevé, de l’absence de nuisances particulières ou visuelle, plusieurs de ces technologies réduisent les impacts des vagues sur les côtes dont on connaît les dégâts chaque année. Dans certains cas ce n’est donc pas non plus inintéressant à prendre en compte.

    Mais on peut bien sûr comme pour le solaire thermique et PV, l’éolien, les TV, l’informatique, la téléphonie, l’électro-ménager, les machines-outils, la robotique etc tout importer d’ailleurs et se transformer en guides touristiques.

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  • La concurrence va être rude…

    Force Technology (DK) est impliqué dans un nouveau projet de plate-forme d’énergie hybride éolienne et houlomotrice qui sera installée au large de la Corée du Sud.

    Le projet a été initié depuis plusieurs années par KRISO (Institut coréen de recherche sur les navires et l’ingénierie océanique) en coopération avec Samsung Heavy Industries.

    La plate-forme flottante est équipée de quatre éoliennes offshore et de flotteurs convertissant l’énergie houlomotrice (WEC) sur les côtés.

    Elle optimise l’énergie totale produite, accroît le facteur de charge global, la fiabilité en zone cyclonique tout en permettant la réduction des coûts dont ceux d’entretien.

    https://forcetechnology.com/en/energy-industry/cases/floating-wind-and-wave-hybrid-energy-platform

    .

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  • Le facteur de charge pour les 39 hydroliennes en projet d’installation sur le Rhône me semble faible : 38% (670000/2*8760). En contradiction avec le « taux de charge élevé de 65% à 95% » que vous indiquez. Où est l’erreur ?
    En tout cas, merci pour toutes vos précisions 🙂

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  • Bonjour Charentas,

    Bien vu ! J’ai fait un copié/collé du document HydroQuest sans prendre le temps de vérifier la pertinence du taux de charge mentionné à droite de la page, qui est évidemment plus qu’optimiste :

    http://www.hydroquest.net/atouts-hydrolienne-fluviale/

    Et bien évidemment ce type d’hydrolienne fluviale, même si elles doivent pouvoir aller au dessus des premiers chiffres qui ont été diffusés et donc d’un taux de charge de 38%, ne peut dans la configuration qu’ils présentent dépasser 59% (limite de Betz) !

    Il faudra attendre les résultats pratiques et les améliorations qu’ils peuvent apporter mais en l’état leur taux de charge a effectivement plus de chances de se situer proche des 40% plutôt que des 59% !

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  • @ Charentas :

    Pour info, le directeur technique d’HydroQuest, Thomas Jaquier, a précisé que le projet de 39 hydroliennes sur le Rhône est situé à l’aval du barrage de Génissiat.

    Le débit dépend donc directement du programme de turbinage de l’usine CNR-Génissiat qui peut turbiner sur 1 à 6 groupes, selon les horaires de la journée et la saisonnalité.

    Ils ont donc calé la puissance nominale de 2MW avec 6 groupes en fonctionnement, ce qui n’est pas si fréquent que ça. En conséquence le taux de charge est assez faible.

    Sur des rivières à débit naturel le taux de charge est souvent plus élevé.

    Ceci étant, pour avoir un taux >65% (qu’ils confirment avec leur technologie) il faut une bonne rivière avec beaucoup de courant et peu d’étiage saisonnier. Donc à eux et leurs partenaires de trouver les bons spot.

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