Généralement évoqué dans les médias pour ses performances exemplaires en matière d’énergies renouvelables, le Costa Rica n’en est pas moins dépendant des interconnexions électriques centre-américaines, pour le meilleur comme pour le pire. Ce pays de cinq millions d’habitants a subi samedi 1er juillet 2017 une panne générale d’électricité provoquée par l’avarie d’une ligne au Panama voisin qui s’est répercutée sur l’ensemble de la région.
Le Costa Rica s’est retrouvé bien malgré lui privé d’électricité pendant près de cinq heures ce weekend en raison d’un incident technique sur le réseau de son voisin panaméen. L’ensemble de la population a été touché et les scènes de chaos se sont multipliées dans les grandes agglomérations, privées soudainement de leurs feux de circulation.
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Selon les explications de Carlos Obregon, président de l’Institut costaricien de l’électricité (ICE), une panne survenue au Panama aurait temporairement privé ce pays de 40% de ses besoins en électricité, provoquant du même coup, un déséquilibre sur le réseau centre-américain et privant complètement le Costa Rica d’électricité. Les pays de la région, du Guatemala au Panama, sont tous reliés à une ligne électrique unique longue de plus de 1.800 km, et le moindre incident sur cette installation a des répercussions directes sur le Costa-Rica et l’ensemble des pays voisins. Le Nicaragua et le Salvador par exemple ont eux aussi subi des coupures de courant sur plusieurs parties de leurs territoires respectifs.
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Malgré tout, le principal aéroport international du Costa Rica situé à San José a continué à fonctionner tant bien que mal sur ses dispositifs électriques de secours (groupes électrogènes), et certains équipements fonctionnant à l’énergie solaire ont pris le relais dans le pays. L’électricité a finalement été rétablie sur la majeure partie du territoire à 18H00 heure locale (00H00 GMT dimanche), a indiqué le gouvernement.
Rédigé par : La Rédaction
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C’est en partie aussi une erreur liée à la nouveauté et que l’on retrouve ailleurs, par exemple en Allemagne, où l’on a développé des réseaux alors qu’il était préférable d’envisager des zones de stockage.
L’évolution technique permet désormais de corriger cela grâce aux renouvelables et au stockage.