Après avoir dévoilé début janvier une liste de 29 compagnies internationales qualifiées dans le cadre du développement de champs pétroliers et gaziers, l’Iran a repoussé la date limite de candidature, espérant ainsi voir plus de compagnies y participer. Téhéran aurait notamment exhorté le géant britannique BP à rejoindre les compagnies internationales ayant déjà déposé leurs dossiers.
Désireux de relancer sa production d’hydrocarbures, gravement touchée par plusieurs années de sanctions commerciales internationales, l’Iran a lancé en début d’année un appel d’offres pour l’obtention de licences d’exploration et de production de gaz et de pétrole dont le délai d’inscription vient d’être prolongé. “La date limite a été repoussée au 15 février“, a indiqué le chef de la Compagnie nationale iranienne de pétrole (NIOC) Ali Kardor, selon des propos rapportés par l’agence officielle ISNA. “Prévue initialement fin janvier, elle a été étendue pour permettre aux compagnies de fournir les informations manquantes“, a ajouté M. Kardor.
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Téhéran souhaiterait notamment voir plus de compagnies sur la liste dont le groupe BP qui n’a toujours pas répondu à l’appel d’offres. A ce jour, 29 compagnies ont été sélectionnées dont les groupes Total et Shell, le néerlandais Schlumberger, l’Italien Eni, les russes Gazprom et Lukoil, les chinois CNPC et Sinopec international, les japonais Japan Petroleum Exploration et Mitsubishi, ainsi que les sud-coréens Korea Gas Corporation et Posco Daewoo et le malaisien Petronas.
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Plusieurs groupes pétroliers et gaziers comme le français Total, le russe Gazprom ou l’anglo-néerlandais Shell ont d’ores et déjà signé des protocoles d’accord pour la prospection ou l’exploitation de nouveaux gisements, et pourraient poursuivre dans cette voie dans le cadre de nouveaux appels d’offres à venir.
Crédits photo : NIOC – Mojtaba Mohseni