La phase d’exploration et de consultation entamée en début d’année et dédiée à la recherche de nouvelles zones d’exploitation pour l’éolien offshore se poursuit. Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, a annoncé mercredi 23 novembre dernier le lancement d’un nouvel appel d’offres au large de l’île d’Oléron (Charente-Maritime), zone identifiée comme présentant des conditions favorables à l’implantation d’éoliennes en mer posées.
La ministre a annoncé la semaine dernière qu’un appel d’offres serait lancé pour la pose d’éoliennes en mer au large de l’île d’Oléron dans le cadre de la loi de transition énergétique. Visant à développer ce type d’énergie renouvelable, l’appel d’offres dont le calendrier et la capacité de production électrique visée n’ont pas été précisés, sera lancé à celui annoncé au printemps au large de Dunkerque (Nord).
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Ségolène Royal a parallèlement annoncé une série de mesures visant à réduire les coûts et à simplifier le processus de réponse aux appels d’offres. Une procédure de dialogue concurrentiel permettra par exemple d’échanger en amont avec les candidats afin de préciser le cahier des charges et de leur permettre d’améliorer leurs offres en cours. Des études de levée des risques liés au vent ou à la composition des sols pourront être réalisées par des établissements publics tandis que des simplifications administratives seront mises en œuvre, comme l’autorisation environnementale unique.
« Cette décision encourage la filière à redoubler d’efforts pour accentuer la baisse des coûts et envoie un signal très positif de la France eu égard à son engagement dans la transition énergétique« , a souligné Olivier Perot, président de l’association professionnelle France Energie Eolienne.
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Pour rappel, le gouvernement souhaite, dans le cadre des objectifs de transition énergétique, atteindre plus de 6 GW de puissance installée dans l’éolien en mer à l’horizon 2020. Un objectif ambitieux qui nécessitera la multiplication des appels d’offres dans les années à venir. La ministre a chargé pour cela le préfet maritime de l’Atlantique et les préfets des régions Nouvelle-Aquitaine et Charente-Maritime de poursuivre les consultations et de définir, en concertation avec l’ensemble des acteurs des territoire, une zone pour le développement d’un parc éolien en mer posé.
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