Après la restructuration d’Alstom et de General Electric, l’industriel allemand Siemens prépare un plan de réorganisation de sa branche Energy management en France. Sur les 405 salariés du groupe localisés à Grenoble, la suppression d’un cinquième des postes est ainsi envisagée.
En prenant le contrôle de VA Tech en 2005, Siemens devait déjà redresser la barre d’une entreprise en difficulté. Aujourd’hui, l’énergéticien d’outre-Rhin prépare un quatrième plan social. Le responsable de Siemens Grenoble, Ludovic Vallon, considère que les « 106 suppressions et 27 créations de postes étaient justifiées par l’évolution » des activités. Au total, cela représente donc une suppression de 79 emplois nets. Interrogé par l’AFP, il affirme par ailleurs que « certaines activités fonctionnent très bien », mais assure aussi que « d’autres sont en situation de sous-charge chronique ou connaissent des difficultés financières ».
De son côté, le secrétaire du CE Siemens Energy, Stéphane Collomb, évoque au contraire des « résultats positifs depuis cinq ans ». Avec un carnet de commande systématiquement supérieur à 200 millions d’euros au cours de cette période, il a déclaré aux micro de France 3 Alpes « qu’il n’y a pas de raison de lancer aujourd’hui un nouveau plan social ».
Lors du comité d’entreprise, la vente du site à un nouvel investisseur a été selon lui envisagée. C’est pourquoi les salariés « pensent que petit à petit, ils sont en train de démanteler l’entreprise », désormais confrontée à la concurrence de l’américain GE, propriétaire de l’ancien centre de recherche d’Alstom, spécialisé dans la première source d’énergie renouvelable : l’hydroélectricité.
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Crédit Photo : @LeParisien
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