Avec 58 réacteurs en métropole, l’exploitant EDF doit assurer la gestion d’un vaste parc nucléaire. Pour optimiser la production et les opérations de maintenance, le directeur de la transition numérique de la production ingénierie, Pierre Beroux, souhaite développer l’usage des nouvelles technologies digitales.
Dans un long reportage publié dans l’Usine Nouvelle, ses auteurs nous présentent le campus d’EDF dédié à la maintenance des installations et à la prévention des risques. Situé aux abords de la centrale du Bugey (Ain), il est considéré comme « le plus avancé en matière de numérisation » et sert notamment à la formation des agents du groupe.
En 2016, l’entreprise publique va effectivement dispenser 33 000 jours de formation à environ 38 000 salariés. Lélia Bélazi, en charge de la stratégie de digitalisation à l’unité de formation de la production ingénierie (UFPI) d’EDF précise : « sur 1 700 actions de formation en 2015, 13 % intégraient le digital. L’objectif du groupe est d’atteindre 20 % en 2020 ».
En effet, comme l’explique le directeur de la transition numérique industrielle, Pierre Berroux, « l’entreprise a engagé ce virage il y a 3 ans. Puis il y a eu une forte accélération avec l’arrivée de Jean-Bernard Lévy à la tête d’EDF. Il venait d’un monde totalement digitalisé chez Thalès et chez EDF, notre objectif est de nous inspirer de l’aéronautique ».
Concrètement, ces nouvelles méthodes présentent de nombreux avantage pour le personnel qui intervient sur les installations. Ainsi que l’affirme le formateur de la centrale de Bugey, Thomas Monnet : « La réalité virtuelle permet de ne pas exposer les stagiaires aux risques (…), elle permet aussi de multiplier les scénarios avec des éléments complexes comme des palans et des équipements sous pression ».
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Crédit Photo : @UsineNouvelle
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