Pour le chercheur du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), Franck Courchamp, l’énergie atomique est une solution d’avenir. En effet, il considère que le nucléaire nous permet non seulement de supprimer le CO2 de notre mix énergétique mais aussi de préserver la biodiversité…
Dans une tribune publiée par Boris Le Ngoc sur le site de la Société Française de l’Energie Nucléaire (SFEN), on découvre un peu plus le parcours du directeur de recherche de l’Institut national écologie et environnement du CNRS. Franck Courchamp, également auteur du livre l’écologie pour les nuls, s’intéresse particulièrement aux « impacts de l’homme sur les écosystèmes et les espèces ».
En 2014, il a d’ailleurs accepté de présenter les travaux de ses collègues australiens, Barry Brook et Corey Bradshaw, qui évaluaient l’impact de chaque énergie sur la faune et la flore. Ainsi explique-t-il, « ils ont démontré, chiffres à l’appui, que le nucléaire est, avec l’éolien, l’énergie la plus respectueuse de la biodiversité suivant un rapport coût/bénéfice ».
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C’est pourquoi, alors qu’on assiste de nos jours à l’extinction de masse la plus brutale jamais enregistrée – avec en moyenne une dizaine d’espèces qui disparait chaque jour – il ne faut écarter aucune solution ! D’ailleurs, face à ce phénomène extrêmement préoccupant, il plaide pour recourir au nucléaire comme une énergie de transition, pour « passer à un mix entièrement renouvelable en stoppant au plus vite les émissions de CO2 ».
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Effectivement, il y a urgence : huit mois après la fin de la COP21, l’avocat spécialisé dans le droit de l’environnement, Arnaud Gossement, rappelle sur Twitter que seuls 22 Etats (représentant – de 1% des émissions de GES) ont ratifié l’Accord de Paris…
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