Le vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), Jean-Yves Le Déaut, se félicite de l’adoption de la nouvelle loi sur Cigéo. Avec ce texte, qui prévoit l’arrivée des premiers colis sur le site de Bure en 2035, la décision « pour débuter l’enfouissement des déchets nucléaires » aura finalement nécessité 45 années de préparation.
Interrogé dans l’édition du 13 juillet de l’Usine nouvelle, le député (PS) de Meurthe-et-Moselle Jean-Yves Le Déaut, explique que les opposants au projet « misaient sur le fait que l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) ne puisse pas déposer sa Demande d’autorisation de création (Dac) en 2016 comme le prévoyait la loi de 2006 ». Selon lui, la proposition de loi permet de remettre le « calendrier d’équerre » puisqu’elle « fixe la date de remise de la Dac à 2018 ».
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Par ailleurs, le spécialiste des enjeux scientifiques précise également que « le principe de la réversibilité est désormais défini et acté. La période de réversibilité durera 100 ans, ce qui correspond à la durée de rétractation de l’argile. » Pour défendre le texte, le secrétaire d’Etat au développement, André Vallini, a souligné qu’il s’agissait d’une « étape importante dans un processus de long terme ».
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