Le 30 novembre, à la cérémonie d’ouverture de la COP21, 50 gouvernements se sont rassemblés autour du Premier ministre indien pour annoncer la création de l’Alliance Solaire Internationale. D’ici 2030, l’organisation souhaite installer de nouveaux panneaux photovoltaïques afin de produire 1 térawatt d’énergie renouvelable supplémentaire.
A l’origine de ce projet, le Premier ministre Narendra Modi veut contribuer à rééquilibrer le mix énergétique mondial et à développer les énergies renouvelables. En rassemblant 50 pays autour d’une initiative concrète il démontre ainsi la nouvelle importance de l’Inde dans les relations internationales.
L’ASI s’est donnée pour objectif d’installer « 1 térawatt (1.000 gigawatts) de capacités solaires additionnelles d’ici 2030 ». Pour réussir, les partenaires estiment qu’il faudrait un investissement de 1.000 milliards de dollars et une collaboration entre les pays industrialisés et les pays en développement.
En effet, lors de la dernière réunion du G20 en Turquie, le Premier ministre indien avait affirmé que « les pays développés doivent partager leurs technologies propres et fournir une assistance financière aux pays en développement ». Au total, une centaine de pays situés entre les Tropiques du Cancer et du Capricorne pourraient bénéficier de ce partenariat.
Désormais, New Delhi s’impose donc « comme une plaque tournante de l’énergie solaire » alors que le pays s’engage unilatéralement à faire passer la part des énergies renouvelables de 12 à 40% dans son mix énergétique en 2030.