Désormais, Conakry devrait disposer d’une meilleure alimentation en électricité. En effet, le réseau électrique de la capitale guinéenne est directement relié au barrage de Kaléta, sur le fleuve Sénégal, dont le lancement de la première turbine d’une puissance de 80 MW vient d’être réalisé. Ce projet de barrage hydroélectrique de 240MW devrait permettre d’améliorer l’accès de la Guinée, de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée-Bissau à l’électricité. Un chantier qui illustre également l’implantation de la Chine en Afrique, puisque le barrage de Kaléta est construit et financé par des sociétés chinoises.
En chantier depuis 2012, le barrage de Kaléta, situé à plus de 150 kilomètres de Conakry (en Guinée), vient de franchir une étape décisive de sa construction. En effet, le lancement de la première des trois turbines de l’installation a eu lieu le 28 mai dernier.
Ce lancement a fait l’objet d’une cérémonie en présence du ministre guinéen de l’Energie mais aussi de représentants de la société chinoise « China International Water & Electric corporation » (CWE), qui a construit ce barrage hydroélectrique.
Le géant asiatique participe en effet largement à ce projet puisque, non content de construire l’équipement, il en est également le principal financeur : la banque chinoise Exim Bank aurait apporté 75% des 440 millions de dollars nécessaires au projet.
La retenue du barrage représente 23 millions de mètres cubes d’eau. D’une puissance totale de 240 MW (soit trois turbines de 80 MW chacune), ce barrage situé sur le fleuve Sénégal devrait permettre de fournir de l’électricité à la Guinée mais aussi à ses voisins : la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sénégal.
Ce barrage devrait améliorer l’accès à l’électricité de ces pays et contribuer en partie à leur développement. Les représentants guinéens ont profité de la cérémonie de mise en service du barrage pour rappeler leur volonté de voir s’installer des industries dans leur pays. Pour cela, la question de l’énergie est essentielle : en 2014, près de 600 millions d’Africains vivaient encore sans électricité.
Crédit photo : Maarten van der Bent
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