Mix électrique : l’éolien et le solaire devancent le thermique

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Selon Hervé Mignon, directeur de Réseau de transport d’électricité (RTE), « nous sommes cette année en face d’une inflexion profonde, ...

OLYMPUS DIGITAL CAMERASelon Hervé Mignon, directeur de Réseau de transport d’électricité (RTE), « nous sommes cette année en face d’une inflexion profonde, qui correspond aussi à un changement structurel du parc de production français ». Cette dynamique nouvelle confirme la montée en puissance des énergies renouvelables (EnR) hors hydraulique, au détriment des énergies thermiques (gaz, charbon, fioul).

Ainsi, selon Le Figaro, sur le premier semestre 2014, alors que le thermique a assuré 4,7% de la production électrique française, les EnR hors hydraulique l’ont dépassé avec une part de 5,7% du mix électrique. Une évolution qui ne fait que confirmer les trajectoires opposées des deux sources d’électricité : sur la même période en 2013, le thermique comptait pour 8,7% du mix contre 4,5% pour les EnR sans hydroélectricité. En tout le recours au gaz a baissé de 48%, celui au fioul de 46% et celui au charbon de 59%.

Il s’agit d’une première en France : jamais avant les EnR hors hydraulique n’avait pesées plus lourd que le thermique dans le mix électrique. Ce phénomène est lié à plusieurs facteurs : une météo plutôt chaude, une consommation d’électricité globalement en baisse et une production d’électricité d’origine renouvelable qui continue de grimper, en France comme ailleurs.

Ces chiffres ont d’ailleurs poussé les opérateurs de centrales thermiques, comme GDF Suez, à mettre sous cocon (à l’arrêt) des unités de production d’électricité à cycle combiné gaz. Il convient tout de même de ne pas enterrer la filière thermique trop tôt, car celle-ci est souvent mise à contribution pendant les périodes de pics de consommation, qui surviennent principalement en hiver. En effet, les centrales à gaz/charbon/fioul ont le mérite d’être des énergies non-intermittentes (contrairement à l’éolien et au solaire) et facile à activer rapidement. À noter enfin la prédominance de l’énergie atomique dans le mix électrique hexagonal avec 79% de la production électrique en juin 2014, son plus haut taux de fourniture sur un mois depuis 2011.

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Crédits photo : Armin Kübelbeck

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2 réponses à “Mix électrique : l’éolien et le solaire devancent le thermique”

  1. EG

    Comment on fait dire ce que l’on veut aux chiffres en les tordant bien et en oubliant d’en publier d’autres
    source EDF : 1 er tri 2014

    « Production hydraulique en hausse de 2,6% par rapport à un comparable 2013 déjà élevé
    En France, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2014 s’élève à 12,2 milliards d’euros, en baisse organique de 5,4% par rapport au premier trimestre 2013. »

    Moins de demande, plus d’hydraulique donc moins de thermique c’est tout !
    Production éolienne totale intégrée de force dans le réseau = % éolien qui monte c’est mathématique

  2. Gaspar

    Pour les six premiers mois de l’année, les énergies renouvelables ont produit 22% de l’électricité consommée en France. Entre 20% et 26% selon les mois.

    Détail mensuel et hebdomadaire ici :

    http://energeia.voila.net/renouv/electricite_renouvelable_france.htm

    En dehors de l’hydraulique, il n’y a pas que l’éolien et le solaire. La biomasse compte autant que le solaire.

    En Allemagne, on a aussi une nouvelle progression de l’électricité renouvelable, avec une diminution importante du charbon, du lignite et du gaz alors que le nucléaire est toujours en diminution et que les exportations restent fortes.

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2 réflexions au sujet de “Mix électrique : l’éolien et le solaire devancent le thermique”

  1. Comment on fait dire ce que l’on veut aux chiffres en les tordant bien et en oubliant d’en publier d’autres
    source EDF : 1 er tri 2014

    « Production hydraulique en hausse de 2,6% par rapport à un comparable 2013 déjà élevé
    En France, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2014 s’élève à 12,2 milliards d’euros, en baisse organique de 5,4% par rapport au premier trimestre 2013. »

    Moins de demande, plus d’hydraulique donc moins de thermique c’est tout !
    Production éolienne totale intégrée de force dans le réseau = % éolien qui monte c’est mathématique

    Répondre
  2. Pour les six premiers mois de l’année, les énergies renouvelables ont produit 22% de l’électricité consommée en France. Entre 20% et 26% selon les mois.

    Détail mensuel et hebdomadaire ici :

    http://energeia.voila.net/renouv/electricite_renouvelable_france.htm

    En dehors de l’hydraulique, il n’y a pas que l’éolien et le solaire. La biomasse compte autant que le solaire.

    En Allemagne, on a aussi une nouvelle progression de l’électricité renouvelable, avec une diminution importante du charbon, du lignite et du gaz alors que le nucléaire est toujours en diminution et que les exportations restent fortes.

    Répondre

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