A l’occasion d’une tournée sud-américaine du président Russe, Vladimir Poutine et son homologue Cristina Fernandez ont signé des accords pourtant la construction d’un quatrième réacteur nucléaire sur le sol argentin. Malgré la richesse de l’Argentine en hydrocarbures, le contexte y est propice au développement de l’atome.
Selon les termes de l’accord passé entre Moscou et Buenos Aires, le groupe nucléaire Rosatom assurera la construction d’un nouveau réacteur nucléaire sur le site de la centrale d’Atucha (photo). Atucha III sera le quatrième réacteur du pays après ceux Atucha I (335 MW), Embalse (600 MW) et Atucha II (700 MW).
Le développement de l’énergie nucléaire est considéré comme stratégique en l’Argentine, pays à la fois fortement dépendant des hydrocarbures et dans une situation de pénurie énergétique. Pour rappel, Buenos Aires a été frappé par une pénurie d’électricité fin 2013, à la suite d’un pic de chaleur.
Le sol argentin est riche en matières fossiles, mais le climat économique actuel n’est pas favorable aux grandes manœuvres. Les grands groupes pétroliers et gaziers craignent l’interventionnisme d’un Etat qui a gelé le prix de l’électricité et du gaz. Aucun accord dans le domaine des hydrocarbures n’a d’ailleurs été signé à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine…
Si ce chantier de ce quatrième réacteur abouti, l’Argentine confirmera son statut de pays leader en Amérique latine dans le domaine de l’énergie nucléaire.
Crédits photo : Mrcukilo
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