A la suite de sa rencontre avec la présidente brésilienne lors de son récent déplacement en Amérique du Sud, François Hollande a assuré que « Dilma Roussef est déterminée à ce que le nucléaire prenne une part plus importante de production d’électricité ».
Le Brésil n’a pourtant pas construit de nouvelles centrales depuis plus de 20 ans, et la part du nucléaire dans sa production électrique est seulement de 2,5%.
Mais alors que ce pays émergent en plein développement faire face à une hausse spectaculaire de la demande en électricité, le gouvernement brésilien semble à nouveau miser sur l’option nucléaire pour venir en complément de son très important parc hydraulique.
Et François Hollande a bien compris que l’expérimentée filière atomique française avait une carte importante à jouer dans ce pays, rapporte Les Echos. Après Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg en Chine, il a à son tour défendu les intérêts de la filière, au Brésil :
« Nous sommes prêts à apporter toute notre expérience et notre sûreté pour que le Brésil puisse monter sa part de production d’électricité venant du nucléaire ».
La visite du Chef de l’Etat au Brésil a notamment été l’occasion pour le groupe Areva de signer un contrat portant sur la construction d’un troisième réacteur sur le site de la centrale d’Angra.
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