Malgré l’entrée en vigueur, lundi 8 juillet, de normes de sûreté plus strictes, l’autorité de régulation nucléaire japonaise a donné son accord pour que les réacteurs 3 et 4 de la centrale d’Ohi, les seuls actuellement en service, continuent de fonctionner.
Après avoir effectué une série d’examens, les inspecteurs de l’autorité de régulation nucléaire japonaise ont autorisé la société Kepco (Kansai Electric Power) à continuer d’exploiter les tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire d’Ohi, située à l’ouest du Japon.
C’est une aubaine pour Kepco car, avec l’usage de climatiseurs dans les foyers et dans les lieux publics, les pics de consommation surviennent en période estivale au Japon.
Néanmoins, les deux réacteurs subiront de nouveaux entretiens à partir du mois de septembre et leur exploitation sera reportée sine die. Des études géologiques ont révélé la possible existence d’une faille sismique située sous les réacteurs de la centrale d’Ohi.
Le Japon devrait donc connaître une nouvelle période « zéro nucléaire » après la mise en arrêt total de son parc nucléaire entre les mois de mai et juillet 2012.
A la suite de l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011, tous les réacteurs du pays avaient été stoppés pour maintenance et contrôles supplémentaires. Seuls les deux réacteurs de la centrale d’Ohi avaient été relancés.
Sans l’aval de l’autorité de régulation du nucléaire, aucun autre réacteur ne pourra redémarrer. Le Premier ministre Shinzo Abe, pro-nucléaire, a annoncé qu’il se conformerait à l’avis prononcé par l’autorité, qui est statutairement indépendante.
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