Nucléaire : Greenpeace dénonce les aides dont bénéficierait le secteur

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Paolo Garoscio

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Un secteur nucléaire largement financé par le contribuable Le rapport, intitulé « Fission for Funds – The Financing of Nuclear ...

Nucléaire : Greenpeace dénonce les aides dont bénéficierait le secteur

Un secteur nucléaire largement financé par le contribuable

Le rapport, intitulé « Fission for Funds – The Financing of Nuclear Power Plants », révèle que la viabilité économique des centrales nucléaires repose largement sur l’intervention gouvernementale pour atténuer les risques d’investissement. Selon Jens Weibezahn, presque tous les modèles financiers des projets nucléaires actuels s’appuient sur une forme de soutien public. Cette situation crée une charge financière importante pour les contribuables et les consommateurs, qui sont souvent les principaux porteurs des risques économiques associés.

Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace Luxembourg, a déclaré que « l’énergie nucléaire est un véritable trou noir pour les contribuables. Les coûts initiaux, les retards de construction et les plans de sauvetage économiques rendent le nucléaire extrêmement coûteux pour les finances publiques et entravent les actions climatiques concrètes. » Les coûts élevés de construction et de maintenance, combinés aux dépassements de budgets et aux retards fréquents, rendent les nouveaux projets nucléaires peu attrayants pour les investisseurs privés.

Quel avenir pour les énergies fossiles ?

Le rapport met également en lumière les obstacles auxquels sont confrontés les nouveaux projets nucléaires, en particulier en Europe. Alors que la majorité des économies mondiales se tournent vers les énergies renouvelables pour atteindre les objectifs de zéro émission nette, plusieurs pays européens, dont la France, les Pays-Bas, la Pologne, la Suède, la Slovaquie, la Slovénie et la République Tchèque, continuent de miser sur le nucléaire, malgré les défis financiers et d’entretien importants.

Au cours des vingt dernières années, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a investi 845 millions d’euros dans des activités liées à l’énergie nucléaire. Toutefois, de nombreuses incertitudes demeurent quant à la viabilité économique des nouveaux petits réacteurs modulaires (PRM), sans oublier les préoccupations liées à la sécurité et à la gestion des déchets radioactifs. Greenpeace exhorte les ministres des finances de l’UE à s’opposer à tout financement supplémentaire de l’énergie nucléaire, y compris les PRM.

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