Les deux pays sont parvenus à un accord pour prolonger de deux ans leur coopération alors que la région est soumise à de fortes tensions sur le sujet du nucléaire.
Signé en 1974, l’accord entre la Corée du Sud et Washington prévoit une coopération dans le domaine du nucléaire civil. Les négociations ont débouché sur une prolongation de l’accord jusqu’en 2016 qui doit permettre la poursuite de relations bilatérales entre les deux pays.
Cependant, le gouvernement sud-coréen n’a pas obtenu de Washington l’autorisation de retraiter ses déchets nucléaires et d’enrichir l’uranium usagé. La Corée du Sud, dont les 23 réacteurs nucléaires génèrent un tiers de l’énergie électrique du pays, estime avoir besoin de produire son propre combustible, mais les Etats-Unis ont également refusé.
Le contexte de prolifération nucléaire dans la péninsule n’est pas étranger aux refus de Washington sur ces différents points. En effet, le plutonium usagé peut être enrichi et ainsi servir à la fabrication d’armes nucléaires. Un point qui pourrait attiser des relations diplomatiques déjà tendues entre les deux Corées.
La prolongation de la coopération sur le nucléaire civil devrait permettre la poursuite des négociations et Séoul espère toujours pouvoir amender cet accord. Ainsi, la Corée propose l’utilisation d’une technique dite pyrométallurgique qui permet de ne pas séparer le plutonium des autres matières fissibles, rendant impossible la fabrication d’armes nucléaires.
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