Mercredi 10 avril, la deuxième convention Thétis des Energies marines renouvelables (EMR) s’ouvre à Brest. Elle réunit 170 exposants et près de 1500 participants sont attendus.
Créée en 2012, la convention Thétis a pour but de faire se rencontrer les principaux acteurs du secteur des énergies marines renouvelables. Pour sa deuxième édition, elle se tient les 10 et 11 avril à Brest et s’organise autour de rendez-vous d’affaires et de conférences sur les moyens et la gestion de la production électrique via les énergies marines.
La filière des EMR est en pleine constitution. Le seul éolien offshore devrait générer près de 10 000 emplois dans les prochaines années.
Avec 11 millions de kilomètres carrés (dont 9 millions hors de l’UE), la France possède le second domaine maritime mondial, ce qui représente un potentiel pour l’avenir. En 2009, le Grenelle de la mer avait annoncé l’objectif de 6.000 MW d’énergies marine en 2020.
Si l’ensemble du secteur s’accorde pour dire que ce objectif ne sera pas atteint, une filière comptant 40.000 emplois à l’horizon 2020 semble encore envisageable selon le gouvernement. Delphine Batho a récemment annoncé une planification et des dispositifs de soutien afin d’atteindre cet objectif.
L’institut France Energies marines, qui a remporté le prix des Investissements d’Avenir est à la tête de nombreuses initiatives de recherche et de développement visant à augmenter la rentabilité des EMR, dont le coût élevé freine encore le développement.
Actuellement, le coût de fabrication d’une éolienne offshore est de 30% à 50% plus cher que celui d’une éolienne terrestre.
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