Le gouvernement commence à freiner sa politique incitative pour pousser les automobilistes à passer à l’électrique. Les aides pour l’acquisition de voitures électriques sont revues à la baisse.
Du changement pour les aides destinées à l’achat de voitures électriques
Le gouvernement acte la suppression du bonus écologique pour les personnes morales. De fait, il s’agit d’un tournant majeur dans la politique d’aide à l’achat de véhicules électriques. Initialement, ce bonus atteignait 3 000 euros pour un véhicule neuf et 1 000 euros pour un véhicule d’occasion. La décision de mettre fin à ce bonus s’inscrit dans un contexte où les prix des véhicules électriques deviennent plus abordables. Sans oublier qu’ils disposent d’une bonne rentabilité à long terme. Cette coupe soudaine prive cependant les entreprises d’une aide financière cruciale, d’une part pour renouveler leur flotte, mais aussi pour investir dans les infrastructures de recharge nécessaires.
Par ailleurs, les particuliers aux revenus modestes bénéficieront toujours d’une aide, avec un bonus maintenu jusqu’à 7 000 euros sous certaines conditions de revenus. Cette stratégie reflète une volonté de réorienter les fonds publics vers les ménages moins favorisés. Ainsi, si votre revenu fiscal par part est supérieur à 15 400 euros, le montant du bonus baisse à 4 000 euros.
Une nouvelle fiscalité
L’approche de calcul du bonus écologique évolue également. Désormais, le bonus ne se base plus uniquement sur les émissions de CO2 à l’échappement, mais prend en compte un « score environnemental« . Ce dernier évalue l’impact environnemental total du véhicule, incluant la production et le transport des matériaux jusqu’en France. Cette mesure vise à promouvoir les véhicules réellement écologiques depuis leur conception jusqu’à leur livraison.
En parallèle, les malus pour les véhicules thermiques et hybrides se durcissent, avec des seuils de CO2 abaissés et des taxes plus élevées pour les véhicules les plus polluants. Ces ajustements fiscaux sont conçus pour dissuader l’achat de voitures moins respectueuses de l’environnement. D’autre part, la taxe annuelle sur les véhicules de société évolue. Deux nouvelles taxes voient le jour : une sur les émissions de CO2, l’autre sur les émissions de polluants atmosphériques.
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