L’Agence Internationale de l’Energie Atomique vient d’autoriser l’Iran à bénéficier de l’énergie nucléaire, conformément à l’accord international signé le 14 juillet 2015. Depuis le 16 janvier 2016, la République islamique peut donc officiellement reprendre son programme nucléaire civil et devrait ainsi bientôt construire sa deuxième centrale à Darkhovin, près de la frontière irakienne.
C’est à Vienne, la capitale autrichienne, que le secrétaire général de l’agence onusienne, Yukiya Amano, a donné son feu vert à l’accord sur le nucléaire iranien. De son côté, le chef du Quai d’Orsay, Laurent Fabius, a salué « le début de la pleine mise en œuvre de l’accord nucléaire avec l’Iran ».
Désormais, l’Iran pourra effectivement « enrichir de l’uranium naturel dans des proportions relativement faible », explique le journal Le Monde. Le carburant pourra ainsi alimenter la centrale de Bouchehr, tandis qu’une seconde centrale d’une puissance de 360 mégawatts devrait être prochainement construite sur le site de Darkhovin.
Le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, rencontrera François Hollande, jeudi 28 janvier, à l’Elysée. Alors que les sanctions économiques vont être levées progressivement, une future coopération dans le domaine du nucléaire pourrait-elle faire l’objet des discussions entre les deux responsables politiques ?