L’intervention de l’État français pour limiter l’impact des hausses des prix de l’énergie a conduit à l’instauration de boucliers tarifaires pour le gaz et l’électricité. Ces mesures, mises en place principalement entre 2022 et 2023, ont permis de protéger les consommateurs mais ont également généré des coûts gigantesques pour le budget de l’État. La CRE a fait les comptes
Les boucliers tarifaires ont été instaurés pour faire face à l’augmentation rapide des prix de l’énergie, causée notamment par la reprise économique post-pandémique et les tensions géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine. Ces mesures ont principalement concerné les années 2022 et 2023, avec un coût total brut de 26,3 milliards d’euros. Ce montant inclut 21,5 milliards d’euros pour l’électricité et 4,8 milliards d’euros pour le gaz, détaille la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) dans sa note publiée le 24 juillet 2024.
Les recettes générées par les énergies renouvelables ont partiellement compensé ces coûts. Entre 2022 et 2023, ces recettes se sont élevées à 5,9 milliards d’euros, réduisant le coût net des boucliers tarifaires à 20,4 milliards d’euros pour l’État. Ce mécanisme de compensation repose sur des prix d’achat garantis pour l’électricité issue de sources renouvelables, avec un reversement des excédents lorsque les prix de marché dépassent ces seuils garantis.
Pour l’année 2024, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) anticipe des charges de service public de l’énergie à hauteur de 4,2 milliards d’euros, une augmentation due à la reprise du soutien aux énergies renouvelables sur fond de baisse des prix de gros de l’électricité. Pour 2025, les charges devraient revenir au niveau d’avant la crise, soit environ 8,9 milliards d’euros, reflétant la fin progressive des mécanismes exceptionnels de protection et une stabilisation des prix de l’énergie.
COMMENTAIRES
Faudrait arrêter de nous prendre pour des imbéciles,le coup de l’électricité a augmenté a cause de augmentations du gaz, nous ont a des centrales nucléaires, il n’aurait pas lieu d’être,si ont été resté Au prix de l’électricité produite en France le bouclier fiscale n’aurait pas été en vigueur, c’est le gouvernement qui la voulu pas nous