L’Association méditerranéenne des agences nationales pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables (Medener) organisait sa 4e conférence internationale fin mai dernier, alors que l’espace maritime qui relie entre elles Europe, Afrique et Asie va faire face à de nombreux défis dans les prochains années – énergétique notamment.

Le 2 juin dernier, le portail algérien des énergies renouvelables a relayé les conclusions de la 4^ème conférence internationale de l’Association méditerranéenne des agences nationales pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Les experts qui ont participé à la réunion estiment qu’ « à l’horizon 2040, la région méditerranéenne devrait faire face à un triple défi : démographique, avec a minima, un doublement de la population urbaine, énergétique, en raison d’une augmentation de la demande d’énergie de près de 60 %, et climatique, du fait d’un accroissement des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 50 % ».

De son côté, le président de l’Ademe, Bruno Lechevin, précise que « nous sommes en route vers la transition énergétique, mais il faut maintenant accélérer. Il faut agir plus vite et agir ensemble ». Et justement, Econostrum, le site sur l’actualité économique en Méditerranée évoquait le 31 mai dernier un « printemps ensoleillé et venteux pour EDF EN en Méditerranée ». Au cours des derniers mois, l’électricien a effectivement développé ses capacités éoliennes en Israël, renforcé sa présence en Turquie mais aussi signé un protocole d’accord avec l’Egypte concernant tant l’énergie solaire que éolienne.

La conférence fut également l’occasion d’examiner en détail les différentes thématiques, notamment les moyens d’accélérer la mise en œuvre de la transition énergétique en Méditerranée, et de débattre du rôle complémentaire du gaz naturel dans le contexte d’une amélioration importante de l’efficacité énergétique et d’un large déploiement des énergies renouvelables.