Fin du suspense : le gouvernement a officiellement révélé les lauréats de l’appel d’offres pour deux parcs éoliens flottants en Méditerranée, ce vendredi 27 décembre 2024.
Deux consortiums remportent l’appel d’offres pour deux parcs éoliens en Méditerranée
Le ministère de l’Industrie et de l’Énergie a désigné les lauréats de l’appel d’offres pour deux parcs éoliens flottants en Méditerranée : Ocean Winds, associé à Éolien en Mer Participations, portera le projet « Éoliennes Flottantes d’Occitanie », dans la zone Narbonnaise, tandis qu’Éoliennes Méditerranée Grand Large, composé d’EDF Renouvelables, Maple Power, pilotera le projet « Golfe de Fos ». Ces deux parcs éoliens situés à plus de 25 kilomètres des côtes. Selon les projections ceux-ci auront la capacité d’alimenter environ un million de foyers, ce qui équivaut à une production de 500 mégawatts.
Ces projets de parcs éoliens s’accompagnent d’engagements industriels et environnementaux. Les consortiums en effet ont promis de recycler 90 % des composants des éoliennes et d’investir dans des études environnementales et des mesures compensatoires. Ocean Winds, par exemple, allouera 25 millions d’euros pour préserver les écosystèmes marins. En outre, la moitié des activités liées aux parcs seront réalisées en France afin de favoriser l’emploi local et le tissu économique régional.
Une mise en service en 2031
Pour répondre aux contraintes des eaux profondes de la Méditerranée, les consortiums misent sur des innovations majeures. Les turbines, capables de produire jusqu’à 21,5 mégawatts chacune, seront montées sur des flotteurs cubiques remplis d’eau, une technologie développée pour réduire les coûts. Le parc du Golfe de Fos, par exemple, représentera un investissement supérieur à un milliard d’euros, avec un tarif d’achat fixé à 85,90 euros/MWh.
Ces initiatives s’inscrivent dans l’objectif national d’atteindre 45 gigawatts d’éolien en mer d’ici 2050. Les parcs d’Occitanie et du golfe de Fos devraient être mis en service en 2031. À terme, l’éolien flottant pourrait couvrir 35 % des besoins énergétiques français, consolidant ainsi la place de la France parmi les leaders européens des énergies renouvelables.
