Face à l’arrivée imminente des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les grandes villes françaises, beaucoup d’automobilistes s’opposent. Bien qu’il faille protéger l’environnement, la forte inflation ne permet pas aux Français un changement de véhicules.
ZFE : des règles encore plus strictes
Dès 2024, les grandes villes françaises, dont Lyon, Marseille et Paris, imposeront des règles plus strictes pour réduire la pollution. Les véhicules les plus polluants, notamment les diesels immatriculés entre 2001 et 2005, seront interdits. Cette mesure vise à améliorer la qualité de l’air et donc la santé des piétons. Cependant, de nombreux automobilistes grondent.
Selon une étude BVA pour AutoJM, 51% des Français expriment leur réticence face aux ZFE. Et cette réticence est la même aussi bien à Paris qu’en province. Cette opposition s’explique par les coûts supplémentaires engendrés. Que ce soit pour la modification ou le remplacement de véhicules et les risques d’amendes. De plus, les infrastructures de transport alternatif sont très insuffisantes dans certaines régions.
60 % des voitures interdites en 2030 dans les grandes villes ?
L’inflation est toujours très forte. Pour cela, 65% des Français jugent inopportun l’achat d’un nouveau véhicule. La majorité (77%) préfère conserver leur voiture actuelle, malgré les restrictions à venir.
Raynald Thevenet, Directeur Général d’AutoJM, souligne ce paradoxe. Il faut réduire significativement la pollution tout en gérant la perte de pouvoir d’achat et la hausse des prix des véhicules. Il appelle à des aides étatiques équilibrées pour aider les Français. D’ici à 2030, près de 60% des automobilistes pourraient être impactés par ces changements.
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