Quel avenir pour les anciens sites miniers d’uranium en France ? - L'EnerGeek

Quel avenir pour les anciens sites miniers d’uranium en France ?

L’arrêt des dernières activités d’exploitation minière de l’uranium sur le sol français date de 2001.  Les anciens sites miniers font aujourd’hui l’objet d’un suivi et d’une surveillance environnementale poussés, menés par Orano sous le contrôle de l’Etat, et en lien avec les parties prenantes locales. Pour certains sites une nouvelle vie débute, comme en témoignent par exemple les reconversions en parcs photovoltaïques.

La mine de Jouac, en Haute-Vienne, dernière mine d’uranium française en activité, a cessé sa production d’uranium en juin 2001. Cette fermeture, qui a marqué la dernière étape des activités d’exploitation du minerai d’uranium sur le sol français, n’a pas pour autant marqué la fin de l’histoire des sites miniers. Entre 1948 et 2001, l’exploitation de ce minerai a conduit à la production de 80 000 tonnes d’uranium, et les activités d’exploration, d’extraction et de traitement ont concerné près de 250 sites en France, répartis sur 26 départements. Des sites que la société Orano, dont une des activités concerne le suivi de ces anciennes mines, s’attache aujourd’hui à réaménager et à en assurer la surveillance environnementale.

Un suivi environnemental

Dès lors, l’arrêt de l’exploitation du minerai n’a pas signifié l’abandon de ces sites industriels. L’Etat veille au grain, en régissant le suivi environnemental de ces anciens sites miniers grâce à un plan de surveillance imposé par arrêté préfectoral qui en contrôle l’impact environnemental et sanitaire. Exemple à Bertholène, en Aveyron, ancien site minier fermé depuis 25 ans. Fin 2020, la commission de suivi de site annuelle, rassemblant préfecture, administration, ancien exploitant (Orano), ainsi que les collectivités locales et les associations, a eu lieu, et a permis comme il se doit d’évoquer les résultats de la surveillance, sur quatre thématiques : l’eau, l’air, les végétaux et la faune aquatique. De quoi rassurer les habitants, alors que les résultats se sont révélés “conformes aux exigences réglementaires en vigueur”. Pour la préfecture, “les éléments présentés par Orano et l’inspection des installations classées ont permis de souligner les mesures prises pour réduire au maximum l’impact du site sur son environnement et le maintien de la surveillance malgré l’arrêt des activités”. Les équipes d’Orano effectuent ainsi, à l’échelle de la France, plus de 6 500 prélèvements par an, et réalisent plus de 35 000 analyses sur ces échantillons.

Un soin particulier est apporté à la gestion des eaux. Orano y consacre de 3 à 5 millions d’euros par an, en particulier pour les travaux de rénovation et d’amélioration des stations de traitement, avec mise en place de procédés innovants. Un investissement nécessaire pour améliorer en continu la qualité des eaux rejetées par les anciens sites miniers, même si ces rejets respectent d’ores et déjà les teneurs réglementaires. Exemple sur le site de Bessines sur Gartempe, en Haute-Vienne, où une station traite 400 000 m3 d’eau par an. Olivier Masset, responsable Après-mines France chez Orano, témoigne : “Zéro radioactivité rejetée dans la rivière ce n’est pas possible et ce n’est pas une réalité naturelle. On en élimine un maximum de façon à être dans les limites réglementaires. Notre rejet est de 0,3 milligramme d’uranium par litre.” Une valeur inférieure à la limite réglementaire locale de 0,6 mg/L pour l’uranium, et bien inférieure à la limite nationale de 1,8 mg/L.

Quant à la gestion des stériles miniers, ces terres, sables ou roches ne contenant pas ou très peu d’uranium, Orano s’est vu confier par l’Etat en 2009 la mission de service public de réaliser leur recensement sur l’ensemble des anciennes régions minières uranifères, et a réalisé les travaux nécessaires en application du principe de précaution, et ce malgré l’absence de risque sanitaire significatif démontré. Ces travaux de regroupement des stériles sur les anciens sites miniers, sur les 64 zones concernées, ont été finalisés en 2020.

Une seconde vie pour les anciens sites miniers

Mais ces anciennes mines ne sont pas condamnées à ne rester que les vestiges sous surveillance d’un passé lointain. Un nouvel avenir est possible, et Orano s’emploie à donner une seconde vie à ces sites sur l’ensemble du territoire français. Des plans de reconversion, établis en concertation avec les parties prenantes locales, permettent de créer une seconde vie, souvent en lien avec la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Certaines anciennes mines, comme celle de Puy de l’Age, en Haute-Vienne, sont des zones forestières. Le réaménagement consiste alors à revégétaliser le site et à l’intégrer au sein du paysage existant, en privilégiant les espèces locales. Un autre exemple, également en Haute-Vienne, sur l’ancienne mine à ciel ouvert de Bellezane : le choix de la méthode de réaménagement a permis au faucon pèlerin, espèce protégée, de trouver un habitat favorable et de s’implanter durablement sur place.

D’autres terrains voient fleurir des panneaux photovoltaïques. Dans le Limousin, sur le site des Masgrimauds, le maire de Mailhac-sur-Benaize a été autorisé à implanter un champ de panneaux solaires de 6 hectares. A partir de 2022, EDF Energies nouvelles sera en mesure de les exploiter. Une reconversion qui peut aussi concerner les sites de stockage de résidus : toujours dans le Limousin, celui de Bessines-sur-Gartempe sera bientôt reconverti en centrale solaire. De même, à Sèvremoine, dans le Maine-et-Loire, où se situe le site de l’Écarpière, un projet de reconversion en centrale solaire a été déposé au conseil municipal. Neoen, entreprise française spécialisée, a été retenue pour y développer un champ photovoltaïque. A la clé, une reconversion écologique, et des retombées économiques pour la commune, estimées à 80 000 euros annuels, qui s’ajouteront à celles de la centrale solaire déjà en place sur l’emprise de l’ancienne usine de traitement. L’objectif d’Orano est de permettre à termes l’implantation de 13 parcs photovoltaïques d’ici 2025, avec une puissance maximale de 132 MWc, l’équivalent de la consommation annuelle moyenne d’environ 65 000 foyers, c’est-à-dire celle d’une ville comme La Rochelle.


Pour en savoir plus sur les réaménagements des anciens sites miniers uranifères en France, Orano a développé une application permettant de localiser les anciens sites miniers, de consulter les plans, de connaître les dates et les méthodes d’exploitation, etc. CartOmines (site consultable par le grand public)

 

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • L’état veille au grain….
    Voilà le genre de phrases qui rassure.

    Je pense que ces sites pourront être reconvertis en site d’enfouissement de pales d’éoliennes et de PPV usagées.
    Quand il y en aura tellement qu’on ne saura plus quoi en faire, il faudra bien les planquer quelques part.
    D’autant que ces merdes ne sont absolument pas recyclable contrairement à ce que les ecolo-debiles aiment faire croire.

    Répondre
  • Il y a des zozo qui croient que s’ils ne savent pas quelque chose, personne ne le sait.
    PPV et éoliennes sont parfaitement recyclables et recyclés. Mais je ne vais pas perdre de temps avec ce genre de zozo-Sam-Sam.
    En revanche pour répondre dans le sujet de l’article, ces sites impropres à toute construction et à l’activité agricole sont des cibles toutes désignées pour accueillir des parcs de renouvelables éoliens ou PPV, comme les anciens sites miniers de différents minéraux et les anciennes décharges. Cela représente en France un potentiel important venant s’ajouter aux toitures pour les équipements individuels.

    Répondre
  • Vers une recyclabilité à 100 % de l’éolien qui, de plus, va servir au stockage du carbone, lui conférant un bilan difficile à battre par les autres secteurs énergétiques, hormis éventuellement notamment le solaire organique qui utilise principalement une base carbone et seulement 1 kg de matériau pour couvrir la surface d’un stade olympique.

    L’éolien améliore également son bilan par l’aérodynamisme optimisé des pales, des parcs, des modèles et combinaisons de modèles d’éoliennes, les couplages avec des plantations d’arbres ou de bâtiments existants, les évolutions favorables du béton utilisé (recyclé, captant plus de carbone etc) et autres évolutions technologiques et approches de fabrication, d’implantation etc

    Arrivée des mâts d’éoliennes en bois permettant le stockage durable du carbone

    Modvion

    Le groupe monte en puissance et doit faire face à une demande croissante des leaders du secteur. Il multiplie les accords avec Vattenfall, Vestas, Enel Green Power, Rabbalshede Kraft, Varberg Energi etc

    Vattenfall et Modvion sont partenaires pour la fabrication de mâts d’éoliennes en bois (projets actuels jusqu’à 200 m). Solution également applicable à l’éolien offshore flottant

    Le cycle de vie des émissions d’une tour d’éolienne de 110 mètres de haut en acier est d’environ 1.250 tonnes de dioxyde de carbone. La tour correspondante en bois émet 90 % d’émissions en moins, soit environ 125 tonnes de dioxyde de carbone.

    Étant donné que la tour en bois stocke également ce C02, l’impact réel de la tour sur le climat est plus faible. Une éolienne en bois stocke environ 1,8 tonne de CO2 par tonne de bois.

    Une éolienne de 110 mètres de haut pèse entre 180 et 300 tonnes, selon la taille de l’éolienne qu’elle supporte. Cela signifie une capacité de stockage de CO2 de 540 tonnes et un impact net sur le climat d’au moins 300 à 400 tonnes de CO2 pour une éolienne de cette taille.

    Les émissions du cycle de vie des centrales éoliennes modernes en acier sont d’environ 4 à 7 grammes de CO2 par kWh. Construire la tour en bois réduit les émissions de la centrale éolienne d’environ 30 % par kWh.

    Type de bois :

    Modvion/Vattenfall utilise actuellement de l’épicéa scandinave, qui est disponible en abondance et dont la repousse dépasse l’exploitation forestière.

    Une tour éolienne typique correspond entre 300 et 1200 mètres cubes, ce qui équivaut à 1,5 – 5 minutes de croissance dans les forêts suédoises.

    Après leur mise hors service :

    Le bois peut être réutilisé dans des bâtiments conventionnels et dans plusieurs autres applications, pendant une période beaucoup plus longue que le cycle de régénération des forêts, ce qui permet de capter efficacement le CO2 de l’atmosphère.

    Tous les bois utilisés sont certifiés dans le cadre d’un programme de reboisement par un organisme indépendant, soit FSC (Forest Stewardship Council) ou PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes).

    Le bois est également plus léger que l’acier et comme il se présente en sections empilables, il est plus facile, moins cher et plus efficace à transporter.

    Parmi les autres avantages, une baisse supplémentaire du prix de l’éolien d’environ 30%.

    L’acier est très résistant par volume, donc lorsque la résistance par volume est une contrainte principale, l’acier peut être un bon choix. Cependant, les tours d’éoliennes sont essentiellement vides à l’intérieur et ce n’est donc pas là qu’il faut se concentrer pour cette application. Le bois de placage stratifié (LVL) présente les caractéristiques suivantes :

    – une résistance plus élevée par poids et une résistance plus élevée par coût que les alternatives en acier.

    Il ne s’agit donc pas seulement d’une meilleure alternative pour les tours d’aujourd’hui, mais au fur et à mesure que les turbines évoluent vers une capacité encore plus grande et des tours plus hautes qu’aujourd’hui, les avantages du bois dans cette application augmentent encore

    Résistance élevée au feu : Il est très difficile d’enflammer une bûche massive trop dense. Dans les constructions en bois massif, le côté exposé à un feu adjacent ne commencera à se carboniser qu’à un rythme très prévisible et contrôlable. À haute température, l’acier quant à lui devient mou, le bois conserve donc son intégrité structurelle plus longtemps que l’acier qui a de plus des problèmes d’oxydation

    Résistance à l’eau et à l’humidité et application également envisagée dans l’éolien offshore flottant :

    Les tours Modvions sont recouvertes d’une peinture épaisse qui les rend étanches. Cela crée un volume d’air contrôlé à l’intérieur qui interagit avec le volume massif de bois. Ce système stable permet de garder une marge saine par rapport à tout problème d’humidité

    Hauteur :

    Il n’y a pas de limite de hauteur pour la construction de tours en bois, et les avantages par rapport à l’acier augmentent avec la hauteur. Actuellement la demande concerne des tours jusqu’à 150-200 m, mais cette hauteur va augmenter avec le temps.

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  • Les pales d’éoliennes 100% recyclables

    10% du total de fibres composites renforcées (PRF) en Europe proviennent des pales d’éoliennes

    Des résines permettent désormais de les recycler facilement à 100% (Akerma, Vestas, Siemens-Gamesa, EDF Renouvelables etc)

    Un acide faible permet de séparer résine, fibre de verre, plastique, bois et métaux. L’ensemble est alors entièrement recyclable.

    https://www.siemensgamesa.com/en-int/newsroom/2021/09/launch-world-first-recyclable-wind-turbine-blade

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  • Du béton recyclé captant plus de carbone

    La production de ciment est responsable d’environ 6% des émissions mondiales de CO2, mais durant sa vie et sa fin de vie un ouvrage en béton en réabsorbe par carbonatation une partie conséquente : 43% des émissions de production sont réabsorbées en environ 70 ans. Le taux de séquestration du béton augmente rapidement dans le monde, on l’estime en moyenne à 5,8% par an avec les infrastructures actuelles

    La fabrication d’un mètre cube de béton (mélange de ciment et de granulats) émet en moyenne 260 kg de CO2. Toutefois en cinquante ans il capte l’équivalent de 15% du CO2 émis par la fabrication du ciment ayant servi à le produire, auxquels s’ajoutent 25% supplémentaires lors de sa démolition (qui accélère la carbonatation). On augmente ce processus en repiégeant le CO2 émis par les cimentiers et en l’injectant dans les matériaux concassés

    Si on réduit suffisamment les émissions de CO2 du ciment (on peut évidemment le faire par stockage C02) on obtient donc pour le béton un puits de carbone net.

    Pour abaisser encore son empreinte carbone cinq leviers d’action ont été identifiés : le clinker (en travaillant sur les combustibles de substitution), le ciment (avec de nouvelles compositions contenant moins de clinker), le béton (en utilisant moins de ciment et davantage de granulats recyclés), la construction (avec des techniques plus performantes et l’impression 3D), la carbonatation grâce aux gaz des cheminées de cimenteries

    De plus, de nouvelles alternatives sont envisagées, tels les ciments LC3 à base de clinker, de calcaire et de métakaolin (argile calcinée), à l’empreinte carbone réduite de 40% par rapport au ciment Portland

    Parmi plusieurs projets internationaux le projet FastCarb (Carbonatation accélérée de granulats de béton recyclé) en France qui compte quelques 25 partenaires

    Le seul recyclage du béton permet d’économiser une ressource naturelle (sable et gravillon deux des composants du béton) qui tend à se raréfier. En revanche cette seule solution ne permet pas d’améliorer l’impact environnemental de cette filière.

    FastCarb vise à optimiser la phase de carbonatation en transformant des granulats de béton recyclés (du matériau de déconstruction concassé) en puits de carbone. Il s’agit de réaliser, dans un délai d’environ 1 heure, le phénomène physico-chimique naturel observé durant les dizaines d’années du cycle de vie du béton et la mise en décharge des matériaux

    Par ailleurs de nouvelles formules de ciments permettent de réduire le poids carbone jusqu’à 40 %. La technique consiste à réduire la part de clinker de 65-75 % à 50 %, et de compléter le mélange avec 30 % d’argiles calcinées. Très abondants, ces silicates et aluminates très fins, de moins de 2 µm, sont le résultat de l’érosion de roches ou du lavage des granulats de carrières et acceptent une cuisson à 750-800 °C au lieu des 1 450 °C. d’où une sensible réduction du poids carbone.

    L’association de ces composants procure en plus une amélioration de la résistance mécanique et de la durabilité des bétons en plus d’économiser beaucoup d’eau grâce à l’injection de C02.

    À la suite des différents tests industriels, les démonstrateurs des sociétés VICAT et LAFARGEHOLCIM ont été retenus. Afin d’optimiser les coûts de transport, d’autres secteurs émetteurs de CO2 tels que le raffinage, la sidérurgie, la chimie, la production de verre, l’incinération de déchets etc. peuvent être intéressés par ce procédé

    https://fastcarb.fr/2021/01/06/podcast-peut-on-faire-du-beton-vert/

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  • La start-up américaine Solidia Technologies injecte déjà du CO2 dans la production de son béton Solidia Concrete produit par LafargeHolcim en remplacement de l’eau pour le durcissement du béton, cette nouvelle génération appliquée à l’ensemble de la chaîne industrielle permettrait de réduire :

    – L’empreinte carbone jusqu’à 70%, ce qui correspond à environ 4% des émissions de CO2 de la planète
    – L’utilisation de l’eau jusqu’à 100%, suffisamment pour remplir 1 million de piscines olympiques
    – La consommation d’énergie dans les cimenteries
    – Les décharges, en éliminant au moins 100 millions de tonnes de déchets de béton

    https://www.solidiatech.com/impact.html

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  • A noter au passage en isolation thermique des bâtiments, la mousse de ciment Airium. Initialement lancée pour réaliser de l’isolation rapportée en chargement des alvéoles de blocs béton, est diffusé en version « isolation de combles perdus » avec déploiement d’un service de pose de cette mousse par des entreprises locales spécialisées.

    Une version pour isolation extérieure projetée des murs va être proposée. Le mélange de ciment et de sa chimie expansive forme un matériau isolant d’une conductivité thermique (λ) de 0,037 Wm².K d’un poids de 50 kg/m³ et qui fait sa prise en près de 6 heures

    https://www.lafarge.fr/isolation-airium

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  • A St-Priest la Prugne (42) le site est hors contrôle , voir les analyses fournies par la CRIRAD .
    On est loin du discours lénifiant du lobby nucléaire .

    Répondre
  • Pardon, j’ai été dur.
    C’est vrai que les pales d’éoliennes (après avoir été découpées en tout petit morceau) peuvent être recyclées en combustible pour incinérateur, mais cela n’est possible qu’une fois….

    Puisque moi, je ne sais pas recycler des résines thermodurcissables qui sont infusibles et insolubles, expliquez moi mon cher Rochain, puisque vous et les autres clowns vous savez.

    Quant à utiliser des résines thermoplastiques en lieu et place des résines thermo-durcissables, laissez moi rire..

    Il y a une bonne raison pour laquelle, on toujours utiliser des résines thermo_durcissable pour fabriquer ces merdes et cela tiens aux meilleurs caractéristiques mécaniques et chimiques par rapport aux thermo-plastiques.

    Répondre
  • Encore les clichés simplistes et pas à jour de Sam Sam l’escroc pollueur impoli !

    Les résines hautes performances rivalisent en termes de performances mécaniques et de tenue en température avec les résines thermodurcissables

    Elles ont toutefois été jusqu’ici moins simples à utiliser (chauffage au point de fusion, pression continue pour l’intégration de fibres) et utilisation de processus plus complexes et équipements plus coûteux, mais elles ont aussi d’autres avantages, pas seulement de plus nombreuses options de recyclage.

    Les thermoducissables sont recyclables autrement que sous forme d’énergie thermique et peuvent être réutilisées dans d’autres applications, réintégrées à des matériaux etc

    Les aspects techniques n’étaient pas insurmontables, la preuve. Il fallait seulement comme toujours des filières pour justifier de nouveaux investissements pouvant être rentabilisés assez rapidement.

    Les pales d’éoliennes ne représentent en outre que 10% de la quantité des fibres composites renforcées (PRF) en Europe

    De plus il y a beaucoup de choses que l’on sait recycler mais on ne le fait pas pour des questions de rentabilité et prix de marché.

    Par contre l’ASN n’a toujours pas reçu de proposition économique pour le recyclage des millions de tonnes de béton contaminé issu des démantèlements des centrales nucléaires. Le coût de transport est prohibitif et polluant.

    C’est un problème toujours en attente de solution comme l’a encore rappelé l’ASN officiellement il n’y a pas longtemps.

    De même certains habitent toujours des immeubles chauffés au gaz et viennent ici donner des conseils à la terre entière dans le domaine de l’énergie, et écrivent des choses erronées non documentées évidemment, alors qu’ils n’ont même pas trouvé la solution pour eux !

    Une déjà ancienne et longue thèse comparative des résines thermoplastiques et thermodurcissables qui abordait dès 2009 assez en détail le sujet qui concerne notamment aussi l’aéronautique et qui ne se permettait pas des “clichés simplistes”

    https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00557897/file/ThA_se_J-Aucher_version_finale.pdf

    .

    Répondre
  • Energie +,

    S’il vous plaît, plutôt que d’écumez sans cesse internet pour re-poster des choses que vous ne comprenez pas, et de mettre des liens stupides.

    Eduquez-vous.

    Achetez chez vous quelques livres sur la thermodynamique, la mécaniques des fluides, la résistances des materiaux, la rhéologie etc…
    Apprenez les lois de Laplace, de lenz et bien d’autres.

    Vous ne vous rendez même pas compte à quel point vous avez l’air stupide à donner des leçons alors que vous ne maitrisez même pas la base et à ré-écrire sans cesse le même débilités qui sont totalement frelatées tellement vous les avez répété depuis des années.

    Vous ne faîtes que propager les mensonges des industriels qui lorgnent sur les subventions publiques.

    Répondre
  • @ Sam Sam

    Une fois de plus vous bottez en touche sur du hors-sujet pour tenter de cacher que vous avez écrit une série d’âneries comme les liens que j’ai mis vous le démontrent

    Vos connaissances ne sont pas du tout à jour et les industriels sont également un hors-sujet puisque je vous donne des données techniques et scientifiques pour démontrer vos erreurs d’appréciations.

    Répondre
  • Depuis des décennies qu’on utilise le fer à béton dans la construction, certains (surtout énergie +) semblent découvrir que celui-ci rouille.

    Mais est-ce réellement un problème que le fer rouille ?
    Après tout, une fois recouvert par le béton, celui-ci n’est plus exposé à l’air.
    D’autant que les problèmes des résines TD ou TP , eux sont passés sous silence (vieillissement, fluage…)

    Ou est-ce une façon d’inventer un faux problème pour essayer de placer un produit dont personne n’a besoin, à savoir, les médiocre résines Elium du plasturgiste Akerma qu’ils essayaient désespérément de vendre aux fabricants d’éoliennes, au secteur automobile etc…

    Laissons à ce pauvre énergie +, le roi du google search, l’illusion de croire qu’il nous a appris quelque chose…..

    Répondre
  • @ Sam Sam

    Vous êtes toujours pareil à vous même un gros escroc menteur et mégalo : plutôt que d’admettre que vous avez sorti comme d’habitude une série d’âneries et que vous auriez dû penser et par objectivité citer ces résines parmi les différentes solutions de recyclage des composites qui ne se limitent pas à la valorisation thermique ni aux éoliennes loin s’en faut, vous préférez prétendre que la rouille du fer dans le béton et qui génère des éclatements et au minimum des pertes de caractéristiques, n’existe pas ou est un faux problème et que les scientifiques et chercheurs qui ne sont pas d’Akerma et ont travaillé sur ce sujet l’ont fait pour s’amuser.

    On dirait que çà vous dérange que les pales des éoliennes soient recyclables alors que l’on ne sait toujours par réduire à néant ou quasi néant les déchets nucléaires

    C’est comme pour votre immeuble chauffé au gaz, vous préférez rester dans la nullité et polluer plutôt que d’admettre que vous êtes incapable de trouver des solutions tellement vous êtes incompétent.

    Etre incompétent n’est pas le pire, c’est de ne rien faire pour s’améliorer, prétendre savoir, écrire des âneries à longueur de temps, et en plus insulter tout le monde en se croyant le roi de l’univers alors que l’on est un sinistre demeuré inutile

    Chaque fois que quelque chose ne vous plaît pas, plutôt de penser que vous pourriez vous tromper ou ne pas tout connaître, vous préférez manipuler les faits et inventer n’importe quel prétexte plutôt que d’étudier objectivement le sujet, ce qui démontre qu’en plus vous êtes paresseux et superficiel et n’êtes pas capable de détailler et de justifier, tout document, à l’appui les avantages et inconvénients du sujet évoqué.

    Encore une fois approfondissez les sujets avant d’écrire des âneries et d’être incapable d’apporter des arguments et documents techniques à l’appui et gesticuler ensuite pour essayer de cacher votre nullité.

    En un mot simple, “progressez”, çà vous sera utile comme à tout le monde et ce n’est pas un gros mot

    Répondre
  • @sam sam, Il y a une bonne raison pourquoi on utilise toujours la plume doigt pour écrire car toutes les merdes qui ont suivi, stylo, plume ou bille et plus récemment encore les clavier d’ordinateur ne leur sont jamais arrivé à la cheville, c’est comme pour la façon de faire des pales d’éoliennes, la première méthode était forcément la bonne, tout le monde sait que tout progrès est impossible, foi de sam sam !
    En fait la grande différence entre sam sam et moi c’est que lui croit que personne ne peut savoir ce qu’il ignore alors que moi je suis certain que d’autres savent un tas de choses que j’ignore.

    Répondre
  • Sam Sam puisque vous voulez passer pour un scientifique de haut niveau au fait de toutes ces sciences dont vous ne pouvez aligner que les noms, même quand elles sont sans rapport avec le sujet, donnez votre identité au lieu de traiter ceux qui savent de clown, et on pourra vérifier vos états de service… pour moi avec l’identité sam sam vous n’êtes qu’un bouffon.

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