Nucléaire : EDF finalise la cession de ses actifs dans la coentreprise américaine CENG

Publié le

Écrit par :

La Rédaction

Temps de lecture: 2 minutes

Ce lundi 9 août 2021, EDF a annoncé, via un communiqué de presse, la finalisation de la cession de sa ...

nucleaire edf cession actifs coentreprise americaine ceng - L'Energeek

Ce lundi 9 août 2021, EDF a annoncé, via un communiqué de presse, la finalisation de la cession de sa participation de 49,99% dans Constellation Energy Nuclear Group (CENG) à son partenaire de coentreprise, l’américain Exelon. Ce désengagement marque la fin de la tentative d’EDF de développer sa technologie nucléaire aux Etats-Unis, et s’inscrit dans la volonté du groupe de céder ses actifs non stratégiques.

EDF cède sa participation dans la coentreprise CENG, opérateur nucléaire civil aux Etats-Unis

La fin de l’aventure américaine pour le nucléaire d’EDF. Ce 9 août 2021, EDF a officialisé, via un communiqué de presse, la cession de ses 49,99% de parts de CENG à son partenaire dans la coentreprise, Exelon.

https://twitter.com/EDFofficiel/status/1424625835038941186

C’est à la charnière des années 2000 et 2010 qu’EDF, souhaitant développer son activité nucléaire aux Etats-Unis, avait pris cette participation de 49,99% dans les activités nucléaires de l’électricien américain Constellation Energy.

Mais EDF s’est heurté à de nombreux obstacles, techniques (notamment le coût des assurances) et financiers (concurrence d’autres méthodes de production de l’électricité, en particulier les gaz de schiste), et a fini par renoncer à installer des EPR sur le sol américain. Dans l’intervalle (en 2011), Constellation Energy avait été racheté par un autre énergéticien américain, spécialisé dans le nucléaire, Exelon.

Un désengagement programmé dès 2014, officialisé fin 2019

En 2014, EDF négocie alors un accord avec son nouveau partenaire pour une éventuelle cession de ses actifs dans CENG, via une option de vente à Exelon, exerçable par EDF entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2022. Dans le même temps, EDF déléguait à Exelon l’opération des cinq réacteurs nucléaires possédés par CENG, sur trois sites d’activité dans les états de New York et du Maryland pour une capacité totale de 4 GW.

Le plus lu  L'après-Fessenheim s'organise pour la région Grand-Est

Le 20 novembre 2019, EDF notifie l’exercice de cette option de vente de CENG à Exelon« à sa juste valeur« . En janvier 2020, EDF valide officiellement le processus de vente, dans le cadre de son programme de cessions d’actifs non stratégiques, afin de répondre aux difficultés financières du groupe.

Au final, le montant de cette cession est de 885 millions de dollars (environ 753 millions d’euros). Pour rappel, en 2016, date à laquelle EDF avait dévalué ses actifs dans CENG, la député européenne Corinne Lepage critiquait la stratégie américaine du groupe en déclarant : « EDF a investi en pure perte 6 milliards de dollars dans Constellation Energy, avec l’ambition de construire des centrales nucléaires ». EDF a annoncé avoir reçu les fonds ce vendredi 6 août 2021.

Laissez un commentaire

Vous aimez cet article ? Partagez !

Avatar
À propos de l'auteur :
La Rédaction

Vous aimerez aussi :


3 réponses à “Nucléaire : EDF finalise la cession de ses actifs dans la coentreprise américaine CENG”

  1. Avatar
    Energie+

    Impact très favorable des investissements privés dans les énergies renouvelables en matière de climat et de création d’emplois, en particulier pour les pays qui saisiront les opportunités dans les 2 années qui viennent.

    La Fondation européenne pour le climat a chargé la société de conseil en stratégie EY-Parthénon, qui dispose de plus de 6 500 consultants à travers le monde, de fournir un aperçu des opportunités d’investissements dans les énergies renouvelables – via une étude approfondie des projets de pipelines dans 47 pays, des Amériques, d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie, avec une cartographie de l’impact potentiel de ces projets identifiables dans ces économies qui représentent ensemble environ 88 % du PIB mondial.

    Environ 13 000 projets d’énergie renouvelable sont actuellement en attente de financement dans le monde, ce qui représente un investissement total requis d’environ 2 000 milliards de dollars.

    Il s’agit de projets pouvant faire l’objet à 90 % d’investissements privés. Avec les bons leviers politiques, les domaines qui ont le plus besoin d’emplois et de croissance peuvent être les gagnants de la reprise.

    Les énergies renouvelables offrent aux gouvernements une voie « sans regrets » vers la reprise économique, permettant une réduction des émissions, des emplois et une croissance économique.

    Le déploiement du pipeline visible de ces projets pouvant être investis sur une période de trois ans ferait plus que doubler le taux actuel de déploiement mondial des énergies renouvelables, fournissant 1 TW de capacité de production renouvelable.

    L’étude prévoit que trouver les fonds nécessaires pourrait créer 10 millions d’emplois dans le monde.

    L’investissement dans les énergies renouvelables fait plus que créer des emplois : il crée des opportunités d’emploi dans certaines des régions du monde où les besoins sont les plus grands et où les alternatives font défaut.

    Bien que les opportunités varient d’un pays à l’autre, la taille médiane du pipeline d’investissement équivaut à 28 % de la perte de PIB de ces économies en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.

    La dépendance vis-à-vis des deniers publics est minime. Des exemples récents de politiques réussies en matière d’énergies renouvelables montrent qu’avec les bons cadres politiques en place, entre 90 et 99 % des investissements requis pour le déploiement accéléré des énergies renouvelables peuvent être fournis par le secteur privé.

    Dans certains pays, la réserve de projets visibles suffit à elle seule pour atteindre les objectifs de contribution déterminée au niveau national (CDN) existants dans le cadre de l’Accord de Paris. Pour les 47 pays, le pipeline de projets visibles atteindra 22% de l’objectif de réduction des émissions pour 2030.

    Le déploiement de bons projets réduirait les émissions de gaz à effet de serre de 2,5 gigatonnes d’équivalent CO2 (GtCO2e) par an, aidant à atteindre 9 % de l’objectif mondial de réduction des émissions pour 2030 fixé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Cela met en évidence à la fois l’opportunité offerte par la réserve de projets visible et l’ampleur des actions supplémentaires requises pour atteindre les objectifs mondiaux du GIEC.

    Les investisseurs soucieux de l’environnement – dont le nombre augmente rapidement – n’ont que l’embarras du choix. Cà va également de pair avec des avantages économiques considérables.

    Potentiel de création d’emplois par million d’habitants

    Les projets d’énergies renouvelables ont une chaîne d’approvisionnement vaste et polyvalente avec des opportunités d’emploi à chaque étape – de l’implication directe dans la conception, le transport, la construction, l’exploitation, complétée par une multitude de rôles d’ingénierie, de logistique et de gestion nécessaires dans la vie des projets.

    En tenant compte de toutes ces opportunités directes et indirectes, EY-Parthenon estime que le « pipeline de projets visibles » à travers le monde a actuellement le potentiel de créer jusqu’à 10 millions d’emplois. Environ la moitié est locale sur le site du projet, tandis que l’autre moitié est diversifiée à travers la chaîne d’approvisionnement et d’autres fonctions de surveillance.

    Certains pays se tailleront la part du lion des emplois : la Grande Chine, par exemple, pourrait bénéficier de 2 millions d’emplois dans une chaîne d’approvisionnement en énergies renouvelables plus active, tandis que les États-Unis pourraient en générer 1,8 million.

    L’Inde et le Brésil avec plus d’un demi-million chacun, et le Royaume-Uni avec plus de 400 000 opportunités d’emplois sont également à haut potentiel.

    L’Espagne, la Pologne, la France et l’Allemagne seraient les principaux gagnants de l’UE – chacun avec un ajout potentiel de 100 000 à 300 000 nouveaux emplois – tandis que d’autres régions modérément riches en emplois sont le Canada, le Japon, la Russie et le Mexique.

    Un exemple local de l’impact que cela peut avoir se trouve dans la région de Humber au Royaume-Uni. Établie en tant que pôle d’énergie éolienne offshore pour inverser une longue période de déclin économique, la région abrite désormais six parcs éoliens offshore opérationnels (y compris le plus grand au monde – Hornsea One), et est un élément central dans l’engagement du gouvernement britannique de fournir 40 GW capacité énergétique offshore d’ici 2030. Le déploiement a entraîné une baisse de 60% des demandeurs d’emploi locaux.

    Il est parfois avancé que les emplois dans le domaine de l’énergie verte sont axés sur les diplômés hautement qualifiés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), mais cela n’est pas confirmé par l’analyse. En réalité, des emplois moins qualifiés sont créés par la construction, l’installation et la fabrication, tandis qu’il existe de nouvelles opportunités d’emplois qualifiés, par exemple dans l’ingénierie et la gestion de projet.

    De plus, le déploiement de projets hors réseau et derrière le compteur peut largement dépasser le pipeline visible. Au Vietnam, la capacité solaire installée sur les toits de 2019 à 2020 a dépassé de près de 100 % le pipeline solaire photovoltaïque visible sur quatre ans en 2018. Les installations de capacité solaire photovoltaïque sur les toits au Vietnam ont augmenté de 2 435 % depuis le début de 2019, en grande partie grâce à un régime de tarifs de rachat. En décembre 2020, le régime de tarifs de rachat s’est achevé, entraînant une augmentation de la capacité solaire installée sur les toits de 6,7 GW.

    Un déploiement plus rapide pourrait créer plus d’emplois

    Les pays qui développent stratégiquement des capacités de fabrication d’énergies renouvelables réaliseront davantage le potentiel de création d’emplois dans la chaîne d’approvisionnement. Atteindre ces objectifs nécessitera probablement des efforts concertés de la part des gouvernements et des acteurs privés.

    Et le plus vite sera le mieux, selon les chercheurs. Le nettoyage du pipeline d’ici deux ans – « très accéléré » selon la caractérisation d’EY-Parthenon – aiderait à créer environ 5 millions d’emplois par an.

    Le faire dans trois à quatre ans plafonnerait l’ajout annuel d’emplois à moins de 4 millions. Et aux taux de financement actuels, il faudrait plus de six ans pour nettoyer le pipeline – laissant la création d’emplois en dessous de 2,5 millions par an.

    La vitesse est donc essentielle, même si les chercheurs soulignent que les avantages économiques persisteront dans les années à venir – avec des transitions énergétiques à long terme en cours dans le monde entier. « L’investissement dans les énergies renouvelables est une opportunité clé pour la création d’emplois locaux à l’épreuve du temps et la revitalisation régionale » estime ces derniers.

    https://www.ey.com/en_gl/strategy/a-clean-covid-19-pandemic-recovery-the-global-opportunity

    .

  2. Avatar
    Energie+

    Electrolyse et production d’hydrogène à bas prix : augmentation de 650 % de la densité de courant, diminution de 19 % de l’énergie requise et multiplication par trois du taux de production volumétrique d’hydrogène grâce à une interface catalytique carbone-cobalt prémagnétisée

    Commercialisation en cours

    La manipulation d’interfaces électrifiées hétérogènes avec un champ magnétique externe (Hext) impose explicitement la présence constante d’Hext pour obtenir des améliorations cinétiques magnétoélectrocatalytiques. Les chercheurs ont démontré l’amélioration cinétique la plus élevée de 650% dans la réaction de dégagement d’hydrogène électrocatalytique (HER), sans la présence obligatoire de Hext.

    La clé de cet effet est l’interface électrocatalytique (catalyseur d’oxyde de carbone-cobalt) qui ne nécessite pas la présence constante d’un champ magnétique externe et peut maintenir l’aimantation pendant des périodes de temps prolongées. Le catalyseur à base d’oxyde de cobalt offre également un avantage de coût par rapport aux catalyseurs à base de platine (Pt).

    Il existe de nombreuses tentatives pour fabriquer le meilleur électrocatalyseur pour la séparation de l’eau à un faible coût en matériaux et à faible coût énergétique sans compromettre le taux de production d’hydrogène. Les catalyseurs à base de groupe Pt sont les plus connus. Cependant, le coût prohibitif du catalyseur est un défi pour la commercialisation. Cela a conduit au développement d’oxyde de cobalt abondant sur terre comme catalyseurs. Les nanocubes d’oxyde de cobalt (Co3O4) ont été dispersés sur des fleurons de carbone nanostructurés comme supports pour fabriquer le catalyseur final.

    Étant donné que la cinétique de séparation de l’eau est lente avec ces catalyseurs, une solution innovante consistant à coupler un champ magnétique externe au processus électrolytique a été développée.

    L’ampleur des améliorations obtenues est sans précédent. Et le champ magnétique intermittent requis est similaire à ce qu’un aimant de réfrigérateur peut fournir.

    Cette voie peut être directement adoptée dans les électrolyseurs existants sans aucun changement dans la conception ou le mode de fonctionnement et une exposition unique au champ magnétique pendant 10 minutes est suffisante pour atteindre le taux élevé de production d’hydrogène pendant plus de 45 minutes.

    L’utilisation intermittente d’un champ magnétique externe offre une nouvelle direction pour parvenir à une production d’hydrogène à haut rendement. D’autres catalyseurs peuvent également être explorés à cette fin.

    Une cellule d’électrolyseur de base peut être immédiatement mise à niveau en remplaçant les catalyseurs et en fournissant le champ magnétique.

    La méthode n’étant pas non plus très compliquée, l’équipe travaille désormais avec un partenaire industriel pour assurer sa commercialisation

    https://www.iitb.ac.in/en/research-highlight/producing-low-cost-hydrogen-fuel-help-magnets

    .

  3. Avatar
    Serge Rochain

    Tien…. EDF admet enfin que son EPR n’a aucune chance aux USA….. en attendant de se replier aussi sur le reste de la planète…. il faut bien commencer par quelque bout ou un autre. Le prochain, c’est probablement la Chine qui n’a pas trop appréciée les dépassement de 60% du budget de leur 2 EPR, et le doublement des délais de leur construction.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 réflexions au sujet de “Nucléaire : EDF finalise la cession de ses actifs dans la coentreprise américaine CENG”

  1. Impact très favorable des investissements privés dans les énergies renouvelables en matière de climat et de création d’emplois, en particulier pour les pays qui saisiront les opportunités dans les 2 années qui viennent.

    La Fondation européenne pour le climat a chargé la société de conseil en stratégie EY-Parthénon, qui dispose de plus de 6 500 consultants à travers le monde, de fournir un aperçu des opportunités d’investissements dans les énergies renouvelables – via une étude approfondie des projets de pipelines dans 47 pays, des Amériques, d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie, avec une cartographie de l’impact potentiel de ces projets identifiables dans ces économies qui représentent ensemble environ 88 % du PIB mondial.

    Environ 13 000 projets d’énergie renouvelable sont actuellement en attente de financement dans le monde, ce qui représente un investissement total requis d’environ 2 000 milliards de dollars.

    Il s’agit de projets pouvant faire l’objet à 90 % d’investissements privés. Avec les bons leviers politiques, les domaines qui ont le plus besoin d’emplois et de croissance peuvent être les gagnants de la reprise.

    Les énergies renouvelables offrent aux gouvernements une voie « sans regrets » vers la reprise économique, permettant une réduction des émissions, des emplois et une croissance économique.

    Le déploiement du pipeline visible de ces projets pouvant être investis sur une période de trois ans ferait plus que doubler le taux actuel de déploiement mondial des énergies renouvelables, fournissant 1 TW de capacité de production renouvelable.

    L’étude prévoit que trouver les fonds nécessaires pourrait créer 10 millions d’emplois dans le monde.

    L’investissement dans les énergies renouvelables fait plus que créer des emplois : il crée des opportunités d’emploi dans certaines des régions du monde où les besoins sont les plus grands et où les alternatives font défaut.

    Bien que les opportunités varient d’un pays à l’autre, la taille médiane du pipeline d’investissement équivaut à 28 % de la perte de PIB de ces économies en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.

    La dépendance vis-à-vis des deniers publics est minime. Des exemples récents de politiques réussies en matière d’énergies renouvelables montrent qu’avec les bons cadres politiques en place, entre 90 et 99 % des investissements requis pour le déploiement accéléré des énergies renouvelables peuvent être fournis par le secteur privé.

    Dans certains pays, la réserve de projets visibles suffit à elle seule pour atteindre les objectifs de contribution déterminée au niveau national (CDN) existants dans le cadre de l’Accord de Paris. Pour les 47 pays, le pipeline de projets visibles atteindra 22% de l’objectif de réduction des émissions pour 2030.

    Le déploiement de bons projets réduirait les émissions de gaz à effet de serre de 2,5 gigatonnes d’équivalent CO2 (GtCO2e) par an, aidant à atteindre 9 % de l’objectif mondial de réduction des émissions pour 2030 fixé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Cela met en évidence à la fois l’opportunité offerte par la réserve de projets visible et l’ampleur des actions supplémentaires requises pour atteindre les objectifs mondiaux du GIEC.

    Les investisseurs soucieux de l’environnement – dont le nombre augmente rapidement – n’ont que l’embarras du choix. Cà va également de pair avec des avantages économiques considérables.

    Potentiel de création d’emplois par million d’habitants

    Les projets d’énergies renouvelables ont une chaîne d’approvisionnement vaste et polyvalente avec des opportunités d’emploi à chaque étape – de l’implication directe dans la conception, le transport, la construction, l’exploitation, complétée par une multitude de rôles d’ingénierie, de logistique et de gestion nécessaires dans la vie des projets.

    En tenant compte de toutes ces opportunités directes et indirectes, EY-Parthenon estime que le « pipeline de projets visibles » à travers le monde a actuellement le potentiel de créer jusqu’à 10 millions d’emplois. Environ la moitié est locale sur le site du projet, tandis que l’autre moitié est diversifiée à travers la chaîne d’approvisionnement et d’autres fonctions de surveillance.

    Certains pays se tailleront la part du lion des emplois : la Grande Chine, par exemple, pourrait bénéficier de 2 millions d’emplois dans une chaîne d’approvisionnement en énergies renouvelables plus active, tandis que les États-Unis pourraient en générer 1,8 million.

    L’Inde et le Brésil avec plus d’un demi-million chacun, et le Royaume-Uni avec plus de 400 000 opportunités d’emplois sont également à haut potentiel.

    L’Espagne, la Pologne, la France et l’Allemagne seraient les principaux gagnants de l’UE – chacun avec un ajout potentiel de 100 000 à 300 000 nouveaux emplois – tandis que d’autres régions modérément riches en emplois sont le Canada, le Japon, la Russie et le Mexique.

    Un exemple local de l’impact que cela peut avoir se trouve dans la région de Humber au Royaume-Uni. Établie en tant que pôle d’énergie éolienne offshore pour inverser une longue période de déclin économique, la région abrite désormais six parcs éoliens offshore opérationnels (y compris le plus grand au monde – Hornsea One), et est un élément central dans l’engagement du gouvernement britannique de fournir 40 GW capacité énergétique offshore d’ici 2030. Le déploiement a entraîné une baisse de 60% des demandeurs d’emploi locaux.

    Il est parfois avancé que les emplois dans le domaine de l’énergie verte sont axés sur les diplômés hautement qualifiés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), mais cela n’est pas confirmé par l’analyse. En réalité, des emplois moins qualifiés sont créés par la construction, l’installation et la fabrication, tandis qu’il existe de nouvelles opportunités d’emplois qualifiés, par exemple dans l’ingénierie et la gestion de projet.

    De plus, le déploiement de projets hors réseau et derrière le compteur peut largement dépasser le pipeline visible. Au Vietnam, la capacité solaire installée sur les toits de 2019 à 2020 a dépassé de près de 100 % le pipeline solaire photovoltaïque visible sur quatre ans en 2018. Les installations de capacité solaire photovoltaïque sur les toits au Vietnam ont augmenté de 2 435 % depuis le début de 2019, en grande partie grâce à un régime de tarifs de rachat. En décembre 2020, le régime de tarifs de rachat s’est achevé, entraînant une augmentation de la capacité solaire installée sur les toits de 6,7 GW.

    Un déploiement plus rapide pourrait créer plus d’emplois

    Les pays qui développent stratégiquement des capacités de fabrication d’énergies renouvelables réaliseront davantage le potentiel de création d’emplois dans la chaîne d’approvisionnement. Atteindre ces objectifs nécessitera probablement des efforts concertés de la part des gouvernements et des acteurs privés.

    Et le plus vite sera le mieux, selon les chercheurs. Le nettoyage du pipeline d’ici deux ans – « très accéléré » selon la caractérisation d’EY-Parthenon – aiderait à créer environ 5 millions d’emplois par an.

    Le faire dans trois à quatre ans plafonnerait l’ajout annuel d’emplois à moins de 4 millions. Et aux taux de financement actuels, il faudrait plus de six ans pour nettoyer le pipeline – laissant la création d’emplois en dessous de 2,5 millions par an.

    La vitesse est donc essentielle, même si les chercheurs soulignent que les avantages économiques persisteront dans les années à venir – avec des transitions énergétiques à long terme en cours dans le monde entier. « L’investissement dans les énergies renouvelables est une opportunité clé pour la création d’emplois locaux à l’épreuve du temps et la revitalisation régionale » estime ces derniers.

    https://www.ey.com/en_gl/strategy/a-clean-covid-19-pandemic-recovery-the-global-opportunity

    .

    Répondre
  2. Electrolyse et production d’hydrogène à bas prix : augmentation de 650 % de la densité de courant, diminution de 19 % de l’énergie requise et multiplication par trois du taux de production volumétrique d’hydrogène grâce à une interface catalytique carbone-cobalt prémagnétisée

    Commercialisation en cours

    La manipulation d’interfaces électrifiées hétérogènes avec un champ magnétique externe (Hext) impose explicitement la présence constante d’Hext pour obtenir des améliorations cinétiques magnétoélectrocatalytiques. Les chercheurs ont démontré l’amélioration cinétique la plus élevée de 650% dans la réaction de dégagement d’hydrogène électrocatalytique (HER), sans la présence obligatoire de Hext.

    La clé de cet effet est l’interface électrocatalytique (catalyseur d’oxyde de carbone-cobalt) qui ne nécessite pas la présence constante d’un champ magnétique externe et peut maintenir l’aimantation pendant des périodes de temps prolongées. Le catalyseur à base d’oxyde de cobalt offre également un avantage de coût par rapport aux catalyseurs à base de platine (Pt).

    Il existe de nombreuses tentatives pour fabriquer le meilleur électrocatalyseur pour la séparation de l’eau à un faible coût en matériaux et à faible coût énergétique sans compromettre le taux de production d’hydrogène. Les catalyseurs à base de groupe Pt sont les plus connus. Cependant, le coût prohibitif du catalyseur est un défi pour la commercialisation. Cela a conduit au développement d’oxyde de cobalt abondant sur terre comme catalyseurs. Les nanocubes d’oxyde de cobalt (Co3O4) ont été dispersés sur des fleurons de carbone nanostructurés comme supports pour fabriquer le catalyseur final.

    Étant donné que la cinétique de séparation de l’eau est lente avec ces catalyseurs, une solution innovante consistant à coupler un champ magnétique externe au processus électrolytique a été développée.

    L’ampleur des améliorations obtenues est sans précédent. Et le champ magnétique intermittent requis est similaire à ce qu’un aimant de réfrigérateur peut fournir.

    Cette voie peut être directement adoptée dans les électrolyseurs existants sans aucun changement dans la conception ou le mode de fonctionnement et une exposition unique au champ magnétique pendant 10 minutes est suffisante pour atteindre le taux élevé de production d’hydrogène pendant plus de 45 minutes.

    L’utilisation intermittente d’un champ magnétique externe offre une nouvelle direction pour parvenir à une production d’hydrogène à haut rendement. D’autres catalyseurs peuvent également être explorés à cette fin.

    Une cellule d’électrolyseur de base peut être immédiatement mise à niveau en remplaçant les catalyseurs et en fournissant le champ magnétique.

    La méthode n’étant pas non plus très compliquée, l’équipe travaille désormais avec un partenaire industriel pour assurer sa commercialisation

    https://www.iitb.ac.in/en/research-highlight/producing-low-cost-hydrogen-fuel-help-magnets

    .

    Répondre
  3. Tien…. EDF admet enfin que son EPR n’a aucune chance aux USA….. en attendant de se replier aussi sur le reste de la planète…. il faut bien commencer par quelque bout ou un autre. Le prochain, c’est probablement la Chine qui n’a pas trop appréciée les dépassement de 60% du budget de leur 2 EPR, et le doublement des délais de leur construction.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.