Dès le 1e novembre prochain, une nouvelle étiquette énergie fera son apparition sur les appareils électroménagers. La nouvelle notation énergétique, en harmonie dans tous les pays européens, vise à offrir plus de transparence aux consommateurs.
Vous envisagez d’acheter un nouveau lave-linge ? Sachez qu’il fait désormais partie des appareils électroménagers dont l’étiquette énergie va être prochainement révisée. Dès le 1e novembre 2020, la nouvelle étiquette énergie est déployée en Europe à titre de test. Il s’agit d’une première phase avant son déploiement obligatoire dès le 1e mars 2021.
Ce nouvel étiquetage concerne cinq groupes d’appareils : les lave-vaisselles, les lave-linges et lave-linges avec option séchage, les réfrigérateurs, les ampoules et les téléviseurs. Qu’est-ce qui change ? Jusqu’à présent, ces appareils électroménagers disposaient d’une étiquette énergie. Elle les classait avec une note de couleur (de A+++ à D) et cinq critères énergie. Le consommateur pouvait donc faire son choix en comparant la performance énergétique des appareils. Désormais, l’étiquette est revue pour devenir plus lisible. Elle sera auss plus complète et plus fidèle à la réalité technologique des produits.
L’étiquette énergie nouvelle génération
Fini le classement de A+++ à D. Dès le 1e novembre, les appareils seront classés de A à G. Avec une petite subtilité : les premières classes (A et B) seront en fait peu ou pas du tout utilisées. La notation réserve ces notes maximales « pour classer les futurs produits encore plus économes que ceux d’aujourd’hui ». Des appareils qui n’existent pas encore, et que les consommateurs risquent donc d’avoir du mal à débusquer.
Ce réaménagement des catégories implique aussi une dégringolade générale des appareils actuels. La présentation de l’ADEME alerte d’ailleurs les consommateurs. Elle précise que « Un appareil actuellement classé en A+++ pourra être classé en C dès 2021, un appareil A++ en E, un appareil A+ en G ». Il n’est donc pas certain que les consommateurs s’y retrouvent facilement au début. D’autant que les deux étiquettes, l’ancienne et la nouvelle, doivent cohabiter entre novembre et mars 2021.
Des notes moins bonnes, des informations plus exhaustives
Conséquence directe du nouveau classement, les appareils actuellement sur le marché vont être moins bien notés. Mais la nouvelle étiquette énergie vise à être plus réaliste quant à leurs performances. Pour ce faire, elle va mettre l’accent sur les informations secondaires, présentées avec un système d’icônes. Jusqu’à présent, les consommateurs se reposaient surtout sur la note globale de l’étiquette. A l’avenir, ils seront invités à apprécier les performances énergétiques grâce à ces icônes revues et simplifiées. La consommation en kWh, la consommation en litres d’eau, les décibels… Ces informations essentielles seront plus clairement visibles. Elles doivent aider les acheteurs à choisir leur nouvel appareil.
Dans la même logique, la nouvelle étiquette énergie embarque un QR code pour accéder à une base de données électrique qui référence tous les produits, avec leurs caractéristiques complètes. La base de données n’est pas encore opérationnelle. Elle sera lancée courant 2021.
Pourquoi changer d’étiquette énergie ?
Si l’étiquette énergie évolue, c’est d’abord parce qu’elle est victime de son succès. Depuis sa mise en place en 2011, le système a largement séduit les consommateurs. C’est un moyen simple et rapide de comparer les appareils électroménagers et de contrôler sa facture énergétique avec des appareils performants et les moins gourmands possibles en électricité et en eau.
Avec les critères de la nouvelle étiquette, la plupart des appareils auront au mieux une note de C. Et l’Union Européenne espère que cette rétrogradation aura un effet incitatif sur les fabricants d’électroménager. Comme une motivation supplémentaire pour qu’ils développent des appareils dans le respect d’une plus grande sobriété énergétique.
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