Le Sommet virtuel du climat : en ligne, pour une empreinte carbone limitée

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Depuis ce lundi 18 novembre 2019 jusqu’au jeudi 28 novembre 2019 se tient le Sommet virtuel du climat. S’articulant autour ...

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Le Sommet virtuel du climat : en ligne, pour une empreinte carbone limitée | L'EnerGeek

Depuis ce lundi 18 novembre 2019 jusqu’au jeudi 28 novembre 2019 se tient le Sommet virtuel du climat. S’articulant autour de web-conférences et de salons virtuels, cet événement francophone propose une expérience proche d’un sommet « classique ». Tout en limitant grandement son empreinte carbone, puisqu’aucun participant n’aura besoin de se déplacer.

Web-conférences et rencontres virtuelles sur le climat, autour de solutions concrètes

L’empreinte carbone des sommets internationaux est une problématique réelle pour les défenseurs de la transition énergétique. Si Greta Thunberg a décidé de rejoindre Madrid, où se déroulera finalement la COP25, à la voile, c’est pour être cohérente avec sa volonté de limiter ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais elle rappelle ainsi que réunir des décideurs des quatre coins du globe a un impact climatique conséquent.

C’est pour s’inscrire contre cette tendance que cinq organismes francophones ont décidé de créer le premier Sommet virtuel du climat. Il est co-organisé par l’Association Bilan Carbone (ABC), l’Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (Ademe), l’Association des Professionnels en Conseil Climat (APCC), le Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) et la fédération CINOV. Il se tient en ligne depuis le 18 novembre 2019, jusqu’au 27 novembre 2019.

Le but premier de ce salon est de proposer échanges et rencontres sur la question climatique, autour de deux grands axes : une expertise technique de spécialistes à destination des entreprises, collectivités et acteurs de la finance ; un retour d’expérience concret de structures déjà engagées dans ces questions. L’ensemble est 100% en ligne, à la fois pour éviter les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des participants, et pour le rendre plus facilement accessible à tous, puisque la participation à ce sommet francophone est gratuite.

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Il s’articule autour de 30 webconférences non promotionnelles. Elles sont diffusés en direct, jour après jour, et disponibles en replay par la suite. Le dernier jour aura lieu un salon virtuel qui permettra aux participants d’échanger avec les différents intervenants. Par ailleurs, un principe de stands virtuels offre la possibilité de discussions en ligne entre exposants et participants sur des questions précises. Des salles de mini-webconférences peuvent également être ouvertes à tout moment.

Limiter l’empreinte carbone des rencontres internationales, une nécessité

Environ 3 000 organisations sont attendues pendant les dix jours que dure ce sommet. De nombreux sujets concrets sont au menu : îlots de chaleur urbains, adaptation au changement climatique, transition bas-carbone, efficacité énergétique, financement de la transition, outils et méthodologies pour avancer… Mais aussi des gros plans sur des thématiques transversales peu abordées dans les salons généralistes, comme le considérable impact carbone du secteur de la santé et des hôpitaux.

https://twitter.com/SVClimat/status/1197160329547075584

Au terme du salon, un bilan carbone complet sera effectué, afin de le comparer à un sommet plus classique. A titre de comparaison, l’impact carbone du G7 de 2018, à La Malbaie au Québec, était de 6 708 tonnes de GES – 8 600 tonnes avec les réunions préparatoires. Rappelons qu’une tonne de GES correspond au bilan carbone d’un aller-retour Paris-New York – ou à quinze jours de vie d’un Américain (ou une année d’un Indien) en 2010.

Pour autant, les lignes changent, et l’impact climatique des sommets, notamment sur la question environnementale, est désormais pris en compte. En novembre 2018, les îles Marshall ont ainsi organisé, elles aussi, un sommet virtuel de 24 heures en guise de préparation à la COP24.

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La COP21 avait réussi le tour de force de limiter les émissions de GES durant la conférence à 9 200 tonnes d’équivalent CO2, soit 48 fois moins que celle de Lima en 2014. Au total, en incluant les déplacements des participants, son bilan carbone était de 41 000 tonnes de GES. Soit moitié moins que le sommet du G7 de 2018, alors que les participants étaient très nettement plus nombreux.

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Une réponse à “Le Sommet virtuel du climat : en ligne, pour une empreinte carbone limitée”

  1. Youssouf Ndiaye

    J’attire l’attention que depuis l’accord de Paris en 2015 qui avait suscité un énorme espoir de renversement de la tendance haussière des émissions de GES; l’honnêteté est de reconnaitre que jamais le monde n’a connu une alerte rouge, vu les contextes de chocs exogène et endogène. Le budget carbone évalué en 2020 à 325 Gigatonnes eq carbone selon le président de la commission scientifique sur le changement climatique du gouvernement Britannique, par ailleurs l’expert le plus optimiste d’entre ses pairs est parti pour être épuisé bien avant l’objectif de net zéro en 2050.
    De ce qui précède, les pays au sud du Sahara vont connaitre des pertes colossales de production agricole et des effets erratique du changement. Il s’avère dès lors de savoir comment aller vers une transition écologique juste et équitable, et, qui doit payer ?
    Les mécanismes de financements dédiés et promis par les pays développés ne profitent toujours pas au Continent qui ne contribue que pour 3% aux émissions de carbone.

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1 réflexion au sujet de « Le Sommet virtuel du climat : en ligne, pour une empreinte carbone limitée »

  1. J’attire l’attention que depuis l’accord de Paris en 2015 qui avait suscité un énorme espoir de renversement de la tendance haussière des émissions de GES; l’honnêteté est de reconnaitre que jamais le monde n’a connu une alerte rouge, vu les contextes de chocs exogène et endogène. Le budget carbone évalué en 2020 à 325 Gigatonnes eq carbone selon le président de la commission scientifique sur le changement climatique du gouvernement Britannique, par ailleurs l’expert le plus optimiste d’entre ses pairs est parti pour être épuisé bien avant l’objectif de net zéro en 2050.
    De ce qui précède, les pays au sud du Sahara vont connaitre des pertes colossales de production agricole et des effets erratique du changement. Il s’avère dès lors de savoir comment aller vers une transition écologique juste et équitable, et, qui doit payer ?
    Les mécanismes de financements dédiés et promis par les pays développés ne profitent toujours pas au Continent qui ne contribue que pour 3% aux émissions de carbone.

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