Sylvain Le Falher (Hello Watt) : "le financement des renouvelables impacte directement les particuliers"

Sylvain Le Falher (Hello Watt) : “le financement des renouvelables impacte directement les particuliers”

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Fondateur du comparateur Hello Watt, Sylvain Le Falher a accepté de décrypter pour l’Energeek le rapport de la Cour des comptes sur les EnR. Ce qu’il faut retenir : leur soutien, estimé à 121 milliards d’euros par les magistrats de la rue Cambon, impacte très directement la facture des consommateurs. Rencontre…

  • La Cour des comptes a publié un rapport sur les énergies renouvelables, que pouvez-vous nous dire des conséquences de ces politiques pour les particuliers ?

Le rapport de la Cour des comptes souligne une dérive de coût sur certaines filières de production d’énergie renouvelable, et ce à certains moments. Elle pointe spécifiquement le problème au niveau des tarifs de rachat. Il me semble important, dans le contexte actuel de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), de mentionner que ces choix sont impactants pour les particuliers notamment sur leur facture d’électricité.

Quand on regarde le développement du solaire avant 2011, date du moratoire sur les tarifs d’achat, les prix étaient trop élevés. De ce fait, il y a eu une bulle sur le solaire, beaucoup de projets se sont développés avec un prix garanti sur 20 ans. Aujourd’hui, on paye 2 milliards d’euros par an, liés à la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), pour financer l’investissement dans le solaire d’avant 2011, qui représente uniquement 0,7% de la production d’électricité. Pour l’éolien offshore, c’est exactement la même situation, même si cela ne revient pas aussi cher. La subvention associée au tarif d’achat accordé à ces projets représente pourtant également 2 milliards d’euros pendant 20 ans, payés par les consommateurs, mais les 6 parcs offshore déjà attribués produisent un peu plus, environ 2% de la consommation nationale. Avec ces montants, on arrive à un prix du mégawattheure entre 170 et 190 euros, soit environ 5 fois plus que les prix de marché actuels. C’est donc très supérieur aux prix des projets qui voient le jour actuellement en Europe du Nord. En Allemagne par exemple, on a des projets éoliens offshore qui naissent sans subventions (hors cout du raccordement au réseau), c’est à dire qu’ils ne demandent pas de tarif de rachat. On voit qu’il y a là un fossé énorme. D’ailleurs, en ce moment le gouvernement cherche justement à renégocier les contrats sur l’éolien offshore à la baisse.

  • Pourquoi n’y a-t-il pas de revendications similaires pour le solaire ?

Ce n’est pas le cas sur le solaire actuellement puisque les projets sont désormais mieux maîtrisés. La plupart des projets solaires passent par appel d’offres, ce qui permet de fixer la quantité de projets qu’on souhaite développer. Ensuite, c’est bien entendu l’acteur qui est capable de proposer le meilleur prix qui remporte le marché. Les pouvoirs publics font jouer la concurrence, ce qui n’était pas le cas avant 2011 ! Pour le solaire, il n’est pas souhaitable de modifier a posteriori le tarif d’achat accordé, car les énergéticiens ont déjà investi et construit leurs installations.

Même en ce qui concerne l’éolien offshore, il n’est pas simple pour le gouvernement de revenir sur les prix garantis par les appels d’offres, et de les réviser à la baisse. Toutefois, la différence avec les parcs solaires c’est que les industriels n’ont pas encore réalisé les investissements. Changer les règles dès que les entreprises ont réalisé les investissements, ça serait élaborer un cadre réglementaire extrêmement précaire et donc donner un mauvais signal aux investisseurs. Pour l’éolien, il y a eu beaucoup de retard, du fait des recours juridiques contre ces parcs, notamment déposés par des associations environnementales. Par conséquent la plupart des investissements liés à ces parcs n’ont pas été effectués depuis leur attribution en 2011 et en 2013. Après, les professionnels du secteur auront sûrement des éléments à faire valoir, avec des outils industriels en cours de construction, cela fera sûrement l’objet des discussions avec le gouvernement qui dureront au plus tard jusqu’au mois de juillet 2018.

  • Le document souligne également “un net déséquilibre entre EnR électriques et thermiques”, pensez-vous que cela soit un problème ? Le biogaz et les EnR thermiques en général représentent-elles vraiment une solution face au dérèglement climatique selon vous ?

Ce que souligne les magistrats financiers, c’est que les EnR thermiques sont moins aidées que les EnR électriques. On a cherché à atteindre les objectifs EnR en développant le solaire et l’éolien en priorité, mais il est vrai que renforcer le fonds chaleur par exemple serait une bonne solution pour maximiser l’impact de la dépense publique.

  • Le doublement du fonds chaleur est souvent évoqué, pourtant les moyens réellement attribués ne suivent pas. Pensez-vous qu’une telle option soit souhaitable ? Quels autres moyens pourrait-on imaginer pour décarboner les secteurs du bâtiment et de l’industrie (et des transports) ?

Pour atteindre les objectifs climatiques de 2050, le développement des EnR n’est pas suffisant. Il faut aussi s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre associées au tertiaire ou à la mobilité : la politique énergétique ne se limite pas au mix électrique.

Sur le volet du bâtiment par exemple, il y a encore beaucoup de choses à faire sur le segment des particuliers. En effet, des actions rentables peuvent être rapidement déployées grâce notamment aux aides de l’Anah. Développer les systèmes de réseaux de chaleur avec de la biomasse, ou encore utiliser un thermostat afin de piloter son chauffage, mais aussi opter pour l’isolation des combles peut s’avérer payant, voire utiliser des chaudières plus performantes ou même des pompes à chaleur, sont autant de solutions favorisées par les pouvoirs publics et qui peuvent avoir un réel impact sur la facture des ménages. L’ensemble de ces actions présentent, il est vrai, une bonne rentabilité, a fortiori quand des aides publiques facilitent leur déploiement.

  • Pensez-vous que ce rapport de la Cour des comptes peut avoir un impact sur le débat autour de la révision de la PPE ?

Ce rapport de la Cour des comptes apporte un éclairage intéressant sur la gouvernance qui a été associée au développement des énergies renouvelables. Ils proposent aussi des solutions pour éviter les dérives de coût qui sont mentionnées dans le rapport (solaire avant 2011 et l’éolien offshore). Les magistrats préconisent notamment de définir préalablement les financements qu’on est prêt à associer à ces technologies, afin de ne pas les dépasser. Jusqu’à aujourd’hui, on avait confié au ministère de l’énergie le soin de fixer des objectifs de déploiement aux différentes filières, et ensuite l’ensemble des coûts étaient financés par la Contribution au service public de l’électricité (CSPE). Cette organisation engage les consommateurs sur les 15/20 prochaines années, puisque le financement des renouvelables se retrouve sur leur facture sous forme d’une taxe, la CSPE. Ce dont il faut bien se rendre compte c’est que le prix de l’énergie a augmenté de plus de 30% au cours des 10 dernières années, simplement car la moitié de cette hausse est liée à l’augmentation de la CSPE et donc au financement de ces énergies renouvelables.

A mon sens, il importe désormais de trouver une manière de mieux appréhender l’impact des décisions de politique énergétique sur la facture des consommateurs. L’idée du débat sur la PPE, c’est d’intégrer la société civile et les consommateurs à ces réflexions sur le rythme du nécessaire développement des énergies renouvelables. En effet, ces derniers sont les premiers concernés par ces questions, puisqu’ils payent la CSPE qui a été multipliée par 5 depuis 2010. A présent, il convient de déterminer jusqu’où on est prêt à faire monter cette taxe ; par exemple elle est pratiquement 3 fois supérieure en Allemagne, qui développe massivement les énergies renouvelables, et elle représente donc une partie absolument significative de la facture d’énergie.

Rédigé par : Sylvain Le Falher

Sylvain Le Falher
Sylvain Le Falher est le fondateur d'Hello Watt, une plateforme web qui permet de réduire ses consommations et ses factures d’énergie de façon simple et gratuite et de devenir son propre producteur d’énergie solaire.
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COMMENTAIRES

  • Il y a des technologies plus efficientes et plus avancées, c’est toujours l’erreur de raisonner avec quelques années de retard alors que comme dans la plupart des domaines il faut avoir un temps d’avance.

    Exemples parmi d’autres :

    – La pyrolyse gazéification a des avantages notamment pour les réseaux de chaleur par rapport à la chaufferie biomasse comme l’a encore démontré Chalmers et ses partenaires en Suède qui sont très avancés et pleinement au stade commercial tout comme entre autres les suisses. Tout comme le solaire thermique pour ces mêmes réseaux de chaleur qui a nettement évolué.

    – le solaire hybride devrait être obligatoire en neuf et rénovation car il permet à la fois la production électrique, la mobilité, environ 70% de l’eau chaude, plus de 50% du chauffage et couplé à une pompe à chaleur (comme le font entre autres Héliopac avec Dualsun) en améliore le Cop avec une couverture totale des besoins d’un habitat. On traite donc généralement la totalité des besoins pour un investissement qui s’amortit en moins de 10 ans pour une durée de plus de 30 ans sans guère d’entretien pour le solaire.

    De plus on sait faire des ensembles modulaires de toitures intégrant tout à la fois le solaire hybride, l’isolation, la charpente etc et en conséquence on a un système développé en usine, très fiable, plus rapide à poser et avec réduction de coûts optimal.

    – de même la filière hydrogène a plein d’avantages transversaux et mérite aussi à ce titre d’être soutenue vue toutes ses retombées favorables : elle permet entre autres le stockage, la méthanation, la transformation favorable de l’industrie, les transports lourds et longue distance (camions, trains, certains bateaux etc) donc notamment la diminution des importations fossiles qui stagnent depuis 1/4 de siècle etc Là aussi lorsqu’il s’agit des transports, un camion qui intègre la pile à combustible type Nikola etc, le solaire type eNow et qui est en plus réfrigérant voit son bilan énergétique très nettement amélioré en plus par les autres aspects type aérodynamisme le plus poussé baisse du poids, des coef de roulement, de traînée etc par rapport aux véhicules thermiques équivalents. Les progrès sont alors particulièrement rapides.

    Cà n’est pas pour rien par exemple qu’Anheuser-Busch entre autres a commandé 800 camions de ce type aux Etats-Unis où pourtant le gasoil n’est pas cher.

    Quand on pense à notre secteur transport (et agriculteurs) qui plongent à chaque relative hausse du pétrole il y a tout intérêt à développer la filière hydrogène et pour les agriculteurs les filières en particulier biométhane et électrique suivant les usages.

    Sur l’hydrogène il y a lieu de souligner l’important intérêt pour les éco-quartiers et ensembles immobiliers et entreprises la solution développée notamment par Sylfen :

    “Sylfen et le CEA ont conçu, assemblé et testé avec succès à Grenoble en mai 2018 le premier démonstrateur fonctionnel du Smart Energy Hub, solution de stockage d’énergie utilisant l’hydrogène et la cogénération pour les bâtiments.

    Le Sylfen Smart Energy Hub est un système hybride de stockage d’énergie et de cogénération, qui fournit de l’énergie aux bâtiments et aux éco-quartiers à partir de sources locales et renouvelables de production d’énergie. L’énergie renouvelable produite dans un bâtiment est directement consommée et tous les surplus peuvent être stockés dans des batteries Li-ion et sous forme d’hydrogène. De manière totalement réversible, le système restitue à l’utilisateur, quand il en a besoin, l’électricité et la chaleur, soit en consommant l’hydrogène précédemment créé, soit, en plus, à partir du biogaz ou du réseau de gaz naturel.

    Au cœur de son produit, Sylfen intègre une technologie révolutionnaire : une pile à combustible à oxyde solide réversible (rSOC) agissant à la fois comme électrolyseur d’eau et comme pile à combustible. Cette innovation française bénéficie de 10 ans de R&D chez Liten, l’Institut CEA dédié aux énergies renouvelables et situé à Grenoble. Grâce à cette technologie innovante, il est possible d’assurer les fonctionnalités de trois systèmes énergétiques avec un seul équipement : électrolyseur, pile à combustible à hydrogène, cogénération de chaleur et d’électricité à partir de biogaz ou de gaz naturel (CHP). De plus, la technologie rSOC fournit la meilleure performance pour chacune de ces fonctions énergétiques, ce qui en fait un choix naturel pour le déploiement d’hydrogène à grande échelle. Sylfen livrera avant la fin 2019 un Smart Energy Hub 3 modules à Turin d’une puissance de plus de 100 kW.”

    http://sylfen.com/en/2018/05/22/press-release-sylfen-announces-the-first-high-temperature-reversible-electrolysis-demonstrator/

    .

    Répondre
  • Le ministre français de l’écologie N. Hulot présentera vendredi 1er juin un plan visant à faire de la France « un leader mondial » de la technologie hydrogène.

    Il a pleinement raison même si d’autres pays ont déjà commencé comme le Japon, l’Allemagne, l’Australie, les Pays-Bas, les Etats-Unis etc

    Aujourd’hui, a expliqué le ministre, « avec la baisse des prix spectaculaire des énergies renouvelables, il devient enfin possible de produire des quantités importantes d’hydrogène à bas coût et évidemment sans émissions de gaz à effet de serre ».

    « L’hydrogène peut devenir une solution majeure dans notre mix énergétique demain ». Nicolas Hulot propose de « fixer à 10 % la part d’hydrogène produit à base de sources renouvelables à l’horizon 2023 ».

    http://www.leparisien.fr/economie/hulot-veut-faire-de-la-france-un-leader-mondial-de-l-hydrogene-30-05-2018-7743987.php

    .

    Répondre
  • C’est bizarre que Energy+ se fasse le relais de quelqu’un (Nicolas Hulot) qui parle beaucoup, a de grandes idées pour l’avenir (bonnes et moins bonnes) et qui ne débouchent, en général, que sur peu de choses. Tous ces projets , en tous cas, nécessiteront d’énormes aides publiques qui ne sont pas là car l’économie ne le permet pas, tout simplement. L’énergie sera-elle finalement moins chère que maintenant, et cela fera-t-il globalement (au niveau mondial) baisser les émissions de CO2 et diminuer les prélèvement de ressources minières, source de nombreux désastres environnementaux ?
    Quant à SYLFEN, Energy+ se fait aussi le relais de communiqués d’une entreprise privée (n’est-elle pas juge et partie) qui ne fait pas de bénéfices et ne prévoit pas, d’après ses dires, d’en faire avant 2020. Tout cela est bien flou et nécessite un peu de prudence.

    Répondre
  • @ Dan :

    Où voyez vous les “désastres environnementaux” de l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène qui vient en substitution du gaz, pétrole et charbon et qui en plus de réduire les émissions élimine au passage les pollutions et conséquences de ces derniers

    La filière mondiale hydrogène et méthanation a commencé a décoller. N. Hulot n’y annonce qu’une centaine de millions d’euros quand il en faudrait plus de 5 milliards pour s’organiser et capter des marchés avant les autres, qui eux y consacrent souvent bien plus.

    Vous parler de prudence. En réalité c’est imprudent, on ne va pas assez vite.

    Nous devons électrifier massivement notre mix mais aussi produire beaucoup d’hydrogène et de biométhane, le tout pour la chaleur, l’industrie, les transporst lourds (camions, certains trains etc) pour tenir les objectifs tant en terme de baisse des émissions que de notre forte dépendance aux énergies fossiles toujours autours de 50% qui nous coûte près de 70 milliards d’euros chaque année en plus des aspects géopolitiques associés.

    Vous chipotez pour 100 millions d’euros ponctuels investis en France mais quelques 70 milliards d’euros par an d’importations fossiles çà c’est “prudent” !

    Toute une filière transport et agricole s’inquiète à la moindre augmentation du pétrole comme encore récemment et vous écrivez être dans le “flou”

    Notre nucléaire n’est plus assez compétitif et va connaître des arrêts prolongés dans la période 2022/2025.

    Nous réduisons notre consommation d’énergie sur une tendance de 0,5% par an quand il faudrait 1,7%

    Nous sommes en retard dans les renouvelables où nos prix sont encore un peu chers et pour l’éolien encore une fois en bonne partie en raison des longues procédures systématiques des anti-éoliens qui ont aidé à couler Alstom Energie dont les turbines Arabelle et bien d’autres entreprises et emplois,.

    Ils voulaient défendre le nucléaire, ils ont coulé en partie l’éolien et en partie Alstom mais avec çà les turbines Arabelle, ils ont fait coup double, chapeau bas les artistes !

    Et Trump développe l’éolien. De plus au cas ou l’on vendrait un EPR il faut désormais lui demander son accord pour ces turbines Arabelle y compris pour nos portes-avions.

    C’est clair on n’a pas de pétrole mais on des champions !

    Nos transports lourds devraient déjà passer à l’hydrogène et solaire.

    Notre réseau gaz devrait déjà anticiper sa rénovation et une injection directe d’hydrogène autour de 10% voire 20% en volume (15% en énergie). Il allait jusqu’à 60% au siècle dernier avec le gaz de ville de ville et de houille ! Bon c’était bien trop et çà faisait parfois bien sauter les crêpes au plafond !

    Nous avons du retard dans une mobilité efficiente.

    Dans le biogaz.

    Et surtout le solaire thermique et hybride et solaire associé aux réseaux de chaleur.

    Dans la pyrolyse gazéification plus efficiente pour les réseaux de chaleur.

    Les bâtiments efficients

    L’organisation de nos entreprises et partenariats concernés au plan européen pour affronter le marché mondial.

    Dans le domaine de l’énergie, de l’efficacité énergétique, des transports, de la mobilité etc je vois des signaux au rouge et orange à peu près partout

    Enfin Sylfen est au stade pilote avancé donc ce que vous constatez est normal, voyez plutôt Mc Phy Energy plus ancienne pour les résultats et d’autres ou le récent partenariat Dualsun/Daikin ou Idéol/Eolmed et plein d’autres qui abordent les enjeux à venir avec pertinence et qu’il faudrait soutenir.

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