Ce jeudi 8 mars, l’association « UFC Que Choisir » lançait sur son site une pétition pour protester contre le coût du déploiement des nouveaux compteurs électriques intelligents Linky. L’association, qui s’appuie sur certains passages du dernier rapport de la Cour des comptes, estime que le coût engendré par l’installation du compteur dans tous les foyers français, évalué par Enedis à 5,4 milliards d’euros, est trop cher par rapport aux gains du consommateur.
La réponse des autorités compétentes ne s’est pas fait attendre : ce vendredi 9 mars 2018, un communiqué de presse de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) est tombé. L’organisme public, qui sert d’arbitre entre les entreprises (privées ou publiques) et le consommateur, a rappelé les atouts et le but de ces nouveaux compteurs électriques. Il faut dire que les « fake news » sur le sujet font florès sur internet et alimentent les rumeurs les plus folles. Depuis le début de l’installation de l’appareil sur tout le territoire en 2015, plusieurs techniciens ont été violemment agressés.
Le CRE défend l’utilisation du compteur Linky
Pour mettre fin à ces informations complotistes qui circulent en ligne, le CRE a rappelé que les données recueillies par Linky étaient insignifiantes comparées aux informations sur la vie privée récoltés par les grandes entreprises du web et que l’usage de ces données sera surveillé par la CNIL. Enfin et surtout, le CRE a rappelé que le déploiement de Linky sera indolore pour les factures des Français, les gains en termes d’économies d’énergie permis par le nouveau compteur compensant largement les quelques euros que risque de leur couter l’installation de l’appareil. « Se priver de ces compteurs nouvelle génération, c’est refuser les mécanismes fondamentaux à la transition énergétique » conclu le communiqué.
Un appel à la raison et au discernement qui devrait permettre de calmer les débats.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newslette gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
Le gouvernement renégocie bien, à raison, les contrats éoliens offshore en fonction des données récentes :
http://www.boursorama.com/actualites/le-gouvernement-veut-renegocier-les-contrats-des-eoliennes-en-mer-69f5413e48a49ca3246353286a5cdb57
.
L’UFC Que choisir reprend principalement, à raison, les arguments de la cour des comptes pour un meilleur équilibre du financement de ce compteur qui repose trop sur les particuliers, qui y trouvent pourtant moins d’avantages que l’opérateur de réseau.
Enedis avait eu aussi la main un peu lourde initialement concernant les tarifs Turpe :
http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Reseaux-publics-de-distribution-d-electricite
.
On rève. On croit que l’usager va avoir les yeux fixés sur son compteur électrique pour moins consommer et donc économiser. C’est une complète utopie. Ce compteur va coûter à l’usager car d’une part le passage à l’énergie réactive nécessite souvent d’augmenter l’abonnement souscrit et d’autre part, comme le dit la Cour des comptes, ce compteur sera facturé aux usager en 2021. Par ailleurs, en terme environnemental, c’est une véritable catastrophe si on raisonne en cycle de vie complet et pas qu’en économie d’électricité, car on jète des milliers de compteurs qui auraient pu fonctionner encore de nombreuses années. C’est plutôt ENEDIS qui est l’auteur de fake news.
Pour résumer, l’installation de ces nouveaux compteurs nécessitera d’augmenter la puissance souscrite, donc un abonnement plus onéreux pour les abonnés. Sinon le compteur disjonctera à la mise en route d’appareils nécessitant une forte puissance au démarrage.
Mais que fait donc la CRIIREM (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques ? Qu’attend-elle pour évaluer si les ondes du CPL émis par le compteur Linky étaient dangereuses pour notre santé ?
CRIIREM, indépendant, peut-être, mais militants activistes anti-tout sans compétences scientifiques sérieuses.