Éolien en mer : le futur parc de Saint-Nazaire obtient le feu vert de la justice

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Saisie par des associations anti-éoliennes, la Cour administrative d’appel de Nantes a rejeté vendredi 28 juillet 2017, le dernier recours ...

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Saisie par des associations anti-éoliennes, la Cour administrative d’appel de Nantes a rejeté vendredi 28 juillet 2017, le dernier recours visant à faire annuler l’autorisation d’exploiter un parc de 80 éoliennes offshore au large de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. La juridiction administrative, seule compétente depuis janvier 2016 pour statuer, en premier et dernier ressorts, sur les litiges relatifs aux installations de production d’énergie renouvelable en mer, a considéré que ces associations n’avaient pas d’intérêt direct à agir et qu’elle n’avait donc pas à se prononcer sur le fond du dossier.

Bloqué depuis plusieurs mois par de nombreux recours en justice, le projet de parc éolien marin situé au large de l’estuaire de la Loire, à une distance comprise entre 12 et 20 km du littoral, a vu son arrêté d’autorisation d’exploitation confirmé par la Cour administrative d’appel de Nantes. « La requête de l’association pour la protection du site et de l’environnement de Sainte-Marguerite et de l’association Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et associés est rejetée », a indiqué vendredi à l’AFP la cour d’appel.

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Cette requête visait notamment à faire annuler la première décision administrative autorisant l’exploitation de ce parc offshore, délivrée en 2012 par les ministères de l’Ecologie et de l’Industrie à la société attributaire de l’appel d’offres, une filiale du groupe EDF. Cette requête avait déjà été rejetée en première instance le 9 juillet 2015. Un autre recours contestant cette fois l’autorisation d’installer et d’exploiter ce parc éolien en mer, délivrée en mars 2016 par la préfecture de Loire-Atlantique dans le cadre de la loi sur l’eau, avait également été rejeté par la même cour administrative d’appel le 15 mai dernier.

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Désormais, plus aucun contentieux ne fait obstacle à la mise en service de ce parc éolien, bien que les opposants aient toujours la possibilité de saisir le Conseil d’Etat sur des questions de droit. Mené par la société Parc du Banc de Guérande, une filiale d’EDF Energies nouvelles, ce projet de parc éolien offshore sera doté de 80 turbines posées pour une puissance totale de 480 MW et un coût estimé à deux milliards d’euros. Sa mise en service avait été initialement envisagée en 2020 mais a été repoussée à 2021 ou 2022.

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D’autres projets éoliens marins (à Fécamp en Seine-Maritime et Courseulles-sur-Mer dans le Calvados par exemple), ont également vu leur procédure d’installation et de mise en service considérablement ralenti du fait de ces recours, entravant du même coup le développement d’une filière énergétique prometteuse. Ces mêmes associations ont même déposé plainte le 13 juin dernier, avec des opposants aux projets d’éoliennes en mer sur toute la façade Manche-Atlantique, auprès de la Commission européenne pour dénoncer « les incohérences de l’Etat français dans le développement de l’éolien en mer« .

Crédits photo : Hans Hillewaert

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