Jeudi 29 septembre, Jean-Marc Ayrault s’est rendu à Londres à l’occasion de la signature de l’accord d’investissement pour le projet de centrale nucléaire à Hinkley Point. Avec son partenaire chinois CGN, EDF va désormais pouvoir lancer la construction de deux EPR en Grande Bretagne, pour une mise en service prévue fin 2025.
En déplacement dans la capitale britannique, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a pu célébrer la signature d’un important contrat pour l’industrie nucléaire. A cette occasion, il a notamment pu rencontrer son homologue Boris Johnson, ainsi que le secrétaire d’Etat à l’énergie, Greg Clark. Ce dernier en a profité pour souligner l’attachement de son pays à la solution nucléaire : « nous avons toujours dit que des centrales nucléaires comme Hinkley joueraient un rôle important ».
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Le projet de 18 milliards de livres (21 milliards d’euros) va notamment conforter la place de l’atome dans le mix énergétique européen et mondial. La centrale fournira 7 % des besoins britanniques en électricité à partir de 2025, tandis qu’à l’issue de ce chantier, deux autres EPR pourraient être construits à Sizewell.
Pour le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, cette étape marque donc l’aboutissement d’une longue période de négociation mais surtout le début d’une aventure exaltante. En effet, l’industriel tricolore doit non seulement installer l’EPR dans le paysage énergétique européen tout en confirmant l’excellence de la filière française : « Nous sommes très heureux de cette signature définitive. Je suis conscient du fait que c’était une longue phase de préparation, mais je suis persuadé qu’on sait démontrer qu’une fois les objectifs fixés, nous pouvons les tenir ».
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Crédit Photo : @EDF