Avec l’arrivée de Theresa May au 10 Downing Street, la décision finale d’investir dans le projet d’Hinkley Point a été reportée. Très impliqué dans le projet, le directeur général d’EDF Energy, Vincent de Rivaz, a souhaité rappeler qu’il vouait une entière confiance à ses partenaires pour la construction des EPR.
La nouvelle équipe de l’exécutif du Royaume-Uni est arrivée au pouvoir après le référendum sur le Brexit et le triomphe des souverainistes. Pour succéder à David Cameron, le parti conservateur a sollicité Theresa May, afin qu’elle devienne la seconde « Prime Minister » du pays. Par le passé, la femme politique s’était notamment fait connaître du grand public en dénonçant l’absence de contrôles sérieux sur les investissements étrangers.
Symboliquement, elle a donc décidé de reporter la décision finale d’investissement pour le projet d’Hinkley Point, en raison de la participation de l’entreprise China General Nuclear Power Cop (CGN). Toutefois, après avoir abordé le sujet avec le président de la République française, François Hollande, elle a envoyé un courier aux autorités chinoises pour leur faire part de son « impatience à renforcer la coopération avec la Chine ».
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De son côté, le directeur général d’EDF Energy, Vincent de Rivaz, a souhaité réaffirmer sa volonté de continuer à travailler avec l’industriel asiatique : « nous connaissons nos partenaires chinois et nous leur faisons confiance ». D’autant que, comme le rapporte aussi l’agence Reuters, l’infrastructure stratégique pour l’indépendance énergétique du pays profitera « des bénéfices de 30 ans de partenariat entre EDF et CGN dans la construction nucléaire en Chine, pays qui dispose du plus grand programme nucléaire civil ».
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Crédit Photo : @TheGuardian
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