Validé par le conseil d’administration d’EDF jeudi 28 juillet, le projet nucléaire Hinkley Point doit assurer l’avenir de la filière nucléaire française selon la CFDT. Le chef de l’Etat, François Hollande, peut notamment compter sur le soutien de la nouvelle Première ministre du Royaume-Uni, Theresa May.
Jeudi, la décision d’investir dans le projet Hinkley Point – la construction de deux EPR en Grande Bretagne – a été validé par le conseil d’administration d’EDF. De quoi rassurer l’Union fédérale des syndicats du nucléaire CFDT (UFSN-CFDT) qui considère que ce projet est « indispensable à la pérennité de la filière nucléaire française ». Selon elle, une décision contraire aurait conduit « inévitablement à la fermeture d’usines, à des bassins d’emploi sinistrés, à la perte de plusieurs milliers d’emplois chez Areva et les sous-traitants du nucléaire ».
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Néanmoins, le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, rappelle qu’il « n’y a pas [encore] de contrat signé aujourd’hui ». En effet, ce vendredi, le nouveau ministre britannique du commerce et de l’énergie, Greg Clark, a décidé « d’analyser soigneusement tous les aspects de ce projet et prendra sa décision au début de l’automne »… Ce qui n’empêche pas le patron de l’électricien français d’assurer qu’il « ne doute pas du soutien du gouvernement ». Comme l’expliquait récemment Le Parisien, lors de son déplacement à Londres, le chef de l’Etat, François Hollande, « aurait reçu l’assurance (…) que le gouvernement britannique serait prêt à honorer sa part dans ce contrat. C’est-à-dire à garantir un prix de l’électricité pendant 35 ans ».
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Crédit photo : @TheGuardian
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